Le système de conduits vitaux de la Terre
Réseaux planétaires et polyèdres
Résumé: La Terre est parcourue par un ensemble de flux énergétiques organisés en plusieurs grilles superposées et connectées, qui couvrent la terre de leur maillage aux caractéristiques précises. La structure des grilles est sous-tendue par des formes géométriques simples, les polyèdres réguliers ou solides de Platon. Dès les années 1930, plusieurs investigateurs et géobiologues ont contribué de façon souvent indépendante à découvrir ces réseaux. Ils se sont appuyés sur un faisceau d’indices tels que les anomalies magnétiques et géophysiques, la radiesthésie et les apparitions d’OVNIs. Les nœuds de ces réseaux présentent des énergies telluriques et cosmiques particulières qui en ont fait des centres de rayonnement religieux, philosophique et artistique des civilisations anciennes.
La première partie de cette série de trois articles nous a montré qu’il existait sur toute la planète un réseau de flux énergétiques sur lesquels ont été implantés les sites sacrés de toutes les civilisations (mégalithes, monuments, ouvrages de terre, lieux de cérémonie). Certains de ces flux serpentent dans la campagne, et d’autres dessinent des faisceaux et entrecroisements de lignes droites. Dans cette seconde partie, nous allons préciser la structure de ce réseau à l’échelle planétaire.
La redécouverte contemporaine de la structure du réseau énergétique planétaire a été le fruit de l’apport successif de plusieurs investigateurs, dont nous allons maintenant relater les recherches au cours du 20e siècle.
Les lignes orthoténiques d’Aimé Michel
L’idée de l’existence d’une grille planétaire a émergé à peu près à la même époque en plusieurs endroits de la planète. Dès les années 1950, Aimé Michel a été amené à proposer l’existence de lignes de force à la surface de la terre, idée qui lui est venue par l’examen des apparitions d’OVNIs en France. Dans cette analyse, on ne s’occupe pas de savoir quelles sont la nature et l’identité des OVNIs, ni quelles sont leurs intentions. On constate seulement la présence d’un objet inconnu, c’est-à-dire non identifié par ses caractéristiques.
Aimé Michel (1919-1992) s’était engagé dans la résistance pendant la seconde guerre mondiale, puis avait été embauché en 1944 à la RDF (Radio Diffusion Française qui deviendra l’ORTF). Il y a d’abord travaillé comme ingénieur du son, ensuite dans la recherche au contact de Pierre Schaeffer, un pionnier de la musique concrète.
En 1954, de nombreuses observations d’OVNIs sont signalées dans toute la France. Pendant cinq semaines environ, de la mi-septembre au 20 octobre, les journaux français mais aussi européens publient chaque jour de nombreux témoignages. Aimé Michel porte attention au lieu de leur apparition. Il publie ses réflexions dans son livre Mystérieux Objets Célestes (Arthaud 1958), avec le concours de Jacques Bergier. Il y expose sa théorie de l’orthoténie selon laquelle les apparitions d’OVNIs survenant dans la même période de 24 h sont localisées sur des lignes droites. Il forge le mot orthoténie, du grec orthoteneis, qui signifie en ligne droite.
Par exemple, le 15 octobre 1954, on rapporte 8 observations: une à Southend en Angleterre, une à Calais, une à Aire-sur-la-Lys, une sur la Nationale 68 entre Niffer et Kembs (frontière franco-allemande), une à l’embouchure du Pô, une à l’est de Paris, une sur la Nationale 7 au sud de Montargis, une enfin à Fouesnant, près de Quimper. Si l’on joint l’observation italienne à celle de la Nationale 68, cette ligne droite embroche très exactement, à 400 kilomètres de là, l’observation d’Aire-sur-la-Lys, puis celle de Calais, puis celle de Southend. Longueur de la ligne: 1’100 kilomètres. Cinq observations se trouvent rigoureusement alignées sur cette longue distance.
Prenons un autre jour, le 24 septembre. Neuf observations ce jour-là. Sur les neuf, six se trouvent sur une même droite allant de Bayonne à Vichy (la ligne BaVic). Un an environ après la parution du livre où j’exposais ces faits étranges, Jacques Bergier me signala une observation de ce même 24 septembre 1954 et qui m’avait échappé. Elle était signalée dans un numéro du Parisien Libéré de la fin du mois et reprise de la presse portugaise. Ce même 24 septembre, donc, il y avait eu au Portugal une dixième observation: une « soucoupe » vue par un paysan près d’un petit village de la sierra de Gardunha, non loin de la frontière espagnole. Quand je pointai ce lieu d’observation sur la carte, j’eus la stupeur de constater qu’il se situait très exactement sur le prolongement de « Bavic », vers le sud-ouest. « Bavic » ne comptait donc pas six observations sur neuf, mais bien sept sur dix, et la probabilité pour que le hasard seul en fût cause devenait pratiquement nulle.
Une nuit, coup sur coup, deux observations me furent signalées à Tulle et à Brive. Ces observations se situaient encore sur « BAVIC ». Mais cette fois, plus de deux ans s’étaient écoulés depuis la vague de 1954. Coïncidence? Ou indice d’une piste nouvelle? Je repris mes dossiers et constatai que pendant la seule vague de 1954, un bon nombre d’autres observations se situaient également sur « Bavic ». Parfois même – par exemple à Dôle, dans le Jura – on notait sur cette ligne plusieurs retours à des dates différentes. D’où la question: certaines lignes ne seraient-elles pas permanentes? N’ordonneraient-elles pas de façon chronique le phénomène soucoupe dans son ensemble? (Extrait de: Oui, il y a un problème soucoupes volantes! Aimé Michel, revue Planète n°10 mai-juin 1963).
Avec l’appui de chercheurs réputés comme David Saunders et Jacques Vallée aux USA, Michel étend ses observations aux USA et à d’autres pays et constate que les lignes d’apparitions d’OVNIs sont des portions de grands cercles du globe terrestre.
Depuis les événements de 1954, cinq autres vagues d’observations s’étaient succédées dans le monde, toutes plus ou moins semblables à la vague européenne: une aux États-Unis, une dans les provinces septentrionales du Brésil et au Vénézuela, une en République Argentine, une en Nouvelle-Zélande et une en Nouvelle Guinée orientale. Les surfaces où ces vagues s’étaient développées présentaient généralement une extension assez restreinte. La plus vaste, aux États-Unis, semblait concentrée sur les États du nord-est, dans la région des Grands Lacs. Sur une mappemonde, elles se présentaient sous la forme de taches assez bien délimitées. Je pris donc la ligne européenne la plus suggestive et la plus riche, qui était précisément « Bavic »…
Le grand cercle déterminé par l’alignement Bayonne-Vichy survole successivement le Portugal, les Provinces septentrionales du Brésil, la République Argentine, la Nouvelle-Zélande, la Nouvelle-Guinée orientale, Formose et le continent Eurasiatique. Sur six des vagues survenues depuis 1954, inclusivement, cinq sont donc embrochées par cet énigmatique grand cercle découvert à la seule lumière des observations françaises de 1954! (Michel, œuvre citée)
Grand cercle sur une sphère: Prenez une balle et posez un élastique de petite taille. Il forme un cercle (en bleu pointillé). Si vous l’enfoncez, il s’étire en un cercle plus grand jusqu’à arriver à un maximum, le grand cercle (bleu continu). C’est l’équateur, mais on peut en faire plusieurs dans toutes les directions (en jaune, en noir). La caractéristique d’un grand cercle est d’avoir son centre confondu avec celui de la sphère
Les OVNIs, une réalité officiellement reconnue
Bien que les médias continuent à ignorer les phénomènes des OVNIs, sauf parfois pour ridiculiser ceux qui rapportent des observations, la réalité des OVNIs est tellement documentée par des officiels qu’elle n’est plus à démontrer. Ceux qui exigent des preuves peuvent les trouver facilement dans de nombreux livres et sites web.
À commencer par des rapports gouvernementaux de pays qui ouvrent leurs archives anciennes et les rendent publiques, les déclassifient comme on le dit en anglais. Cela a été fait en Angleterre, en France, aux USA, au moins partiellement. Exemple, le FBI (voir la présentation par le journal The Guardian). Les bureaux militaires de nombreux pays sont remplis d’observations et d’enquêtes sur ce sujet et la matière d’étude est abondante. Des pilotes d’avion ont racontés comment ils ont été accompagnés de façon éphémère ou nettement ostensible. Voici quelques exemples de sources d’informations et d’événements.
Une déclaration du vice premier ministre du Canada
Le 19 avril 2008, à l’occasion d’une conférence de presse donnée au National Press Club à Washington, Paul Hellyer, ancien ministre de la défense du Canada, ancien vice premier ministre, s’exprime sur les OVNIS durant plusieurs minutes.
Au même endroit, le National Press Club de Washington, a eu lieu en 2010 une autre conférence qui a été retransmise en direct sur Internet par la chaîne CNN. Organisée par Robert Hastings, chercheur et écrivain, et l’ancien capitaine de l’US Air Force Robert Salas, cette conférence a décrit les incursions d’Ovnis au-dessus des sites américains d’armements nucléaires depuis ces 60 dernières années. A ce jour plus de 100 retraités de l’USAF ont révélé la surveillance continuelle de l’armement nucléaire des USA, avec des interférences occasionnelles. Quoique la plupart des incursions n’aient été que de simples observations quelques-unes d’entre elles ont causé la désactivation d’un grand nombre de missiles nucléaires. Visionnez la conférence de Hastings sous-titrée en français ici : Déclaration du pilote d’avion néozélandais Bruce Cathie
Dans son livre Harmonic 695, Bruce Cathie affirme:Je pense que beaucoup des machines que nous voyons viennent de l’espace, mais qu’un grand nombre sont des machines fabriquées sur terre. Les secrets de l’antigravité et de la production d’énergie libre sont connus dans les cercles scientifiques supérieurs et tout est fait pour que nous n’en soyons pas informés… Tous les jours quelque part dans le monde, se produisent des apparitions vérifiées d’OVNIs. Tandis que les sceptiques continuent d’affirmer que ce ne sont que des émanations de marécages, des liquides flottants dans les yeux, le lever ou le coucher de Vénus, et des flashs de phares de voitures projetés sur des nuages, ils ne peuvent rien dire concernant le nombre croissant de rapports d’objets physiques apparaissant sur les radars.
Le projet Révélation de S. Greer
En 1993, le docteur Steven M. Greer fonde le projet Disclosure (Révélation), une organisation à but non lucratif qui a pour mission de rendre publique toute information sur les OVNIs et de lutter contre la désinformation et l’ostracisme des gouvernements sur le phénomène extra-terrestre. Cette organisation regroupe des scientifiques, des militaires, des membres de la CIA et des hauts fonctionnaires américains. Le docteur Steven Greer est un médecin américain spécialiste en médecine traumatique, ancien président du département d’urgence de médecine du « Caldwell Memorial Hospital » en Caroline du Nord.
Toujours au même Club National de la Presse de Washington, le 9 mai 2001, une vingtaine de témoins de l’association sont venus pour rendre compte de la réalité sur les OVNIs et les technologies de propulsion qui en sont issues. Parmi ces témoins, on trouve des anciens militaires, des membres de la CIA, des contrôleurs aériens, des anciens pilotes de l’US Air Force, des professionnels de l’aviation… Un autre témoignage détaille l’implication de plusieurs entreprises sous contrat avec l’État américain dans la recherche et le développement de la technologie à contrôle gravitationnel depuis les années 1950. Ils se disent tous prêts à témoigner sous serment devant le congrès américain. Le poids de ces témoignages de première qualité, renforcés par des documents officiels et autres, établit sans aucun doute possible la réalité de ces phénomènes.
Une interview d’Edgar Mitchell
Edgar Mitchell est le sixième astronaute américain à avoir marché sur la Lune, le 6 février 1971. Il dit: « C’est en techniciens que nous sommes partis pour la Lune, et c’est en humanistes que nous en sommes revenus. » Il affirme que notre planète est visitée par des extraterrestres. Visionnez son interview:
Bruce Cathie et la grille
Aimé Michel n’est pas le seul à s’être intéressé aux caractéristiques de vols des OVNIs. Dans une publication intitulée Skyways and Landmarks (Routes aériennes et bornes terrestres, 1961), Tony Wedd, ex-pilote de la Royal Air Force britannique, avance que les OVNIs se déplacent le long de lignes de force magnétiques qui relient les sites anciens.
Bruce Cathie (né en 1930), alors qu’il était en activité comme pilote aéronautique en Nouvelle-Zélande, a non seulement été lui-même témoin d’apparitions d’OVNIs, mais il recueillait également les témoignages de ses collègues. Contrairement à lui, ils ne souhaitaient pas en faire état publiquement, de peur que cela nuise à leur réputation.
Au fil du temps, Cathie a constaté que les OVNIs apparaissaient en Nouvelle-Zélande avec une certaine régularité. Fasciné par cette régularité, il décide d’y consacrer du temps pour recueillir des informations et consulter les dossiers disponibles en Nouvelle-Zélande. Il reporte la localisation des événements sur la carte et constate qu’ils se placent sur un quadrillage nord-sud, est-ouest.
Par la suite, prenant connaissance d’un travail antérieur d’Aimé Michel qui avait estimé que la distance moyenne entre les lignes était de 54,46 km, Cathie ajuste cette mesure à 55,5955 km et constate que c’est exactement 30 milles nautiques.
On distingue le mille nautique du mille marin. Le mille marin (en anglais sea mile) désigne la longueur d’un arc de 1′ (une minute d’arc) de latitude le long d’un méridien. Il dépend donc de la latitude et vaut environ 1842,9 m à l’équateur et 1861,7 m aux pôles. 30 milles marins, c’est un demi-degré.
Le mille nautique (nautical mile) ou mille marin international correspond à la moyenne du mille marin (1852,3 mètres). C’est donc la circonférence de la terre le long d’un méridien (40’008 km), divisée par le nombre de minutes d’arc, 21600 min, soit 360 degrés x 60.
Voici ce que dit Cathie: En utilisant des unités de 30 minutes d’arc en latitude nord-sud (il précisera: selon un axe incliné de 006° par rapport à l’horizontale), et 30 minutes d’arc en longitude est-ouest (plus précisément à 276°), sur ma carte Mercator, j’ai trouvé un quadrillage dans lequel s’ajustaient un grand nombre de rapports d’OVNIs. J’avais abouti à une carte dans laquelle 16 positions d’OVNIs stables et 17 d’OVNIs en mouvement étaient placées sur les intersections et des lignes… J’avais une bonne preuve que la Nouvelle-Zélande et peut-être le monde entier était systématiquement couvert d’une sorte d’un système de grille. Par la suite, il subdivisa cette grille en 4, soit des intervalles de 7,5 minutes d’arc nord-sud et est-ouest (environ 13,9 km).
Cela semble suggérer que les OVNIs utilisent ces lignes comme système de navigation. La division en 360° représenterait la structure des lignes de force magnétiques.
Poussant sa recherche un peu plus loin, Cathie repère des points majeurs planétaires, dans un travail qui au départ semble plus de l’ordre de l’intuition que de la déduction expérimentale. Toutefois, ses propositions sont vérifiées expérimentalement par la suite. Il découvre sur le terrain un réseau spécial privé d’antennes de télécommunication et se trouve capable à partir de sa grille de prédire la position de nouvelles antennes et d’en vérifier l’existence.
Il retient d’abord 4 points principaux (C, D, E, F). Puis dans une inspiration, il dessine la grille sur la balle en plastique de son enfant. Elle est faite de cercles qui s’entrecroisent, déterminant des points de croisement spéciaux.
A ce point de notre étude, se forme l’image que les lignes de flux forment un treillis qui couvre la planète entière. D’autres investigations, qui n’ont rien à voir avec les OVNIs, vont confirmer et préciser ce résultat.
Ivan Sanderson et les vortex diaboliques
Ivan Sanderson (1911 – 1973) était biologiste aux États-Unis, mais en plus il s’intéressait à l’étude des phénomènes étranges, tels que l’abominable homme des neiges et a créé la Society for the Investigation of the Unexplained. Il a également apporté une contribution à l’étude de la grille planétaire dans un article publié en 1972 dans Saga magazine: Les 12 vignes du diable autour du monde.
Il y rapporte les résultats de ses investigations sur les zones d’anomalies terrestres: anomalies magnétiques, aberrations énergétiques, distorsions du temps, disparitions de bateaux et d’avions et autres phénomènes étranges. Pour amasser les données et en faire l’analyse statistique, il tire profit des méthodes modernes électroniques de collecte.
Il met en évidence 12 zones d’anomalie. Le plus étonnant est qu’elles sont équidistantes et disposées de façon régulière autour du globe. Deux d’entre elles sont les pôles et les 10 autres zones sont réparties de part et d’autre de l’équateur.
J’en cite 3 assez bien connues:
La zone qui arrive en premier dans le classement de ces statistiques est la région connue comme le triangle des Bermudes, à l’est de Miami (Bahamas). Elle a une réputation diabolique à cause des disparitions d’avions et de bateaux et des perturbations météorologiques. Le magnétisme y prend un caractère exceptionnel: le nord magnétique est identique au nord géographique; les pannes de boussoles, radios et panneaux de contrôle sont multiples. C’est le point 18 de la grille de Becker-Hagens (26° 36′ N 76° 48′ W), grille avec laquelle nous ferons connaissance plus loin.
La Mer du diable, à l’est du Japon (point 14 de la grille B-H, 26° 34′ N 139° 12′ E), située entre les îles Iwo Jima et Marcus, constitue une deuxième zone remarquable de distorsions, où des avions et navires ont été portés disparus. Des événements sinistres y ont régulièrement lieu au point que le gouvernement japonais l’a officiellement classée comme zone dangereuse.
Une autre est localisée près de Hawaï (point 16 de la grille B-H, 26° 34′ N 148° 48′ W), une zone d’activité volcanique intense. Sanderson rapporte le récit d’un pilote dont les instruments de guidance et de communication ne fonctionnaient plus dans cette zone, et se sont remis à fonctionner une fois sortis de la zone, une panne sur une étendue de 560 km, donc pendant au moins une demi-heure peut-être une heure. Mais la tour de contrôle n’a enregistré aucune interruption, comme si la traversée avait duré une seconde. C’est une zone de distorsion du temps.
La grille cristalline de Goncharov, Makarov et Morozov
Les résultats de Sanderson ont été repris et développés par un groupe de trois scientifiques russes: Nikolai Goncharov est historien, Valery Makarov est un spécialiste en électronique, Vyacheslav Morozov est un ingénieur en bâtiment. Ils ajoutent de nouveaux points sur la grille qui tiennent compte des activités électromagnétiques et thermiques: anomalies magnétiques et gravitationnelles, zones de fractures sismiques, crêtes de relief sous-marin, zones de climat extrême, vols d’oiseaux migrateurs, sites de cités antiques.
Ils arrivent ainsi à un total de 62 points qui incluent les 12 lieux déjà identifiés par Sanderson. En 1973, ils énoncent leurs conclusions dans un article intitulé La terre est-elle un gigantesque cristal? publié dans le journal des sciences soviétiques Khimiya i Zhizn (Chimie et Vie). Le journaliste et écrivain américain Christopher Bird les fait connaitre dans un article de New Age Journal paru en mai 1975, intitulé Planetary Grid. Ils y présentent un réseau géométrique dessiné sur une mappemonde.
Si l’on joint ces points par des segments de lignes droites, se dessine une configuration géométrique régulière. Les points de Sanderson (lignes jaunes) déterminent des triangles équilatéraux (en vert). Les autres points déterminent des pentagones (en rouge). Les pentagones sont en correspondance avec les triangles précédents car leurs centres sont les sommets des triangles.
Ce réseau régulier montre qu’une structure géométrique est associée à la sphère terrestre, soit qu’elle lui soit superposée, soit qu’elle la sous-tend. Elle est l’empreinte visible d’une matrice d’énergie implantée dans la terre.
Les polyèdres qui sous-tendent la sphère terrestre
Goncharov, Makarov et Morozov se sont aperçus que les lieux mis en évidence sont placés aux sommets de deux polyèdres qui font de la terre un vaste cristal. Les triangles sont les faces d’un icosaèdre et les pentagones sont les faces d’un dodécaèdre (voir article Cristaux et géométrie cristalline).
Un dodécaèdre régulier comporte 12 faces en forme de pentagones réguliers (dodéca = 12), 20 sommets et 30 arêtes. Un icosaèdre régulier est un assemblage de 20 triangles équilatéraux (icosa = 20) et comporte 12 sommets et 30 arêtes.
Les 5 polyèdres réguliers de Platon
L’icosaèdre et le dodécaèdre sont deux des cinq volumes (ou solides) de Platon. Platon avait explicitement fait référence à ces polyèdres comme symboles des éléments qui constituent le corps humain et la terre. Ce concept est probablement très ancien. Kepler a également tenté de le remettre en honneur en l’appliquant au système solaire.
Les 3 autres solides de Platon sont l’octaèdre et le tétraèdre, qui comme l’icosaèdre sont faits de triangles, et le cube, fait de carrés. Or justement, nous trouvons aussi ces trois solides de Platon comme partie intégrante de la grille terrestre.
La grille complète de Becker et Hagens
Un couple américain, le Dr William Becker et son épouse le Dr Bethe Hagens, a été fortement intéressé par la description de la grille planétaire de l’équipe russe telle qu’elle est rapportée par Christopher Bird dans son article de 1975. William Becker était alors professeur de dessin industriel à l’université de l’Illinois à Chicago et Bethe Hagens était professeur d’anthropologie à l’université d’état Governors.
Becker et Hagens retravaillent la grille et la perfectionnent sous l’inspiration des études mathématiques d’un ingénieur américain Richard Buckminster Fuller (1896 – 1983). Fuller était aussi inventeur et futuriste. Il a imaginé et construit des dômes géodésiques, dont celui du pavillon des États-Unis à l’exposition internationale de 1967 à Montréal, où siège maintenant la Biosphère, un musée dédié à l’environnement.
Voici ce qu’ils disent de leur contact fructueux avec les études de Fuller:
Pour rendre la grille complète, il suffit d’y superposer le polyèdre sphérique dérivé de l’icosaèdre développé par Richard Buckminster Fuller. Dans son livre « Synergetics 2 », il l’appelle « Composite of Primary and Secondary Icosahedron Great Circle Sets » (Composé d’ensembles de Grands cercles primaires et secondaires de l’icosaèdre !!). Nous l’avons simplifié en une sphère à 120 triangles identiques appelée « Polyèdre 120 à géométrie unifiée de vecteurs » (UVG) ou étoile terrestre.
Ce polyèdre est fait de 120 triangles. En géométrie, il est nommé un hexaki-icosaèdre, ce qui signifie polyèdre à 120 faces (du grec hexakis, 6 et icosa, 20). Il est également appelé plus rarement disdyakis-triacontaèdre par imitation de l’anglais.
On peut aborder sa structure à partir de l’icosaèdre et du dodécaèdre. Pour ce qui concerne les sommets, c’est l’addition des 2 polyèdres, ce qui donne 62 sommets répartis sur la sphère, déjà répertoriés dans la grille russe. Du point de vue des faces, on peut partir du dodécaèdre et partager chacun de ses 12 pentagones à partir de leur centre en 10 triangles, soit au total 12×10=120 triangles (voir figure, pentagone souligné de bleu). Ensuite, on « soulève » légèrement le centre du pentagone et le milieu de chacune de ses arêtes pour les amener à la surface de la sphère et former une petite pyramide à 10 pans. De façon équivalente, on peut partir des 20 triangles de l’icosaèdre (l’un est souligné de jaune) et les partager en 6 triangles.
Le polyèdre 120 est une géode, c’est-à-dire un polyèdre convexe inscrit dans une sphère. Il n’est pas un polyèdre régulier car ses sommets ne sont pas tous équivalents.
La structure du polyèdre 120 contient tous les solides de Platon. Cette nouvelle grille planétaire est donc la synthèse des précédentes. Elle prend appui sur les 2 pôles et sur la Grande pyramide de Guizeh. Ses sommets coïncident avec des lieux remarquables, soit pour leurs anomalies géophysiques, soit comme siège d’une énergie magnétique de haute qualité où ont été implantés des temples sacrés.
La liste complète des 62 lieux est donnée par Becker et Hagens. Il est possible de la visualiser par Google Earth avec le programme proposé ICI.
Quadrillages de flux d’énergie
Indépendamment de l’exploitation statistique de données géophysiques à l’échelle du globe, d’autres découvertes ont été faites au moyen de la radiesthésie et du ressenti sur le terrain (voir l’apport de la radiesthésie dans l’article précédent).
Dans la communauté française, la pratique des mesures énergétiques sur le terrain par radiesthésie s’est bien répandue depuis les années 1930 avec la mise en évidence des flux liés aux sites mégalithiques et aux églises, puis dans les années 1950 par la diffusion de la géobiologie et la mise en évidence de réseaux dont le plus connu reste le réseau Hartmann. Curieusement, la référence à la géobiologie est généralement associée à la nocivité de certains endroits d’une maison ou d’un terrain où il ne fait pas bon séjourner fréquemment. C’est une approche plutôt négative des flux vitaux qui est peut-être due aux origines de sa découverte par des médecins.
Le réseau de Peyré
En juin 1940, un médecin parisien, le Dr Peyré, fait une communication à l’Académie des Sciences sur sa découverte d’un réseau de rayonnements Nord – Sud et Est – Ouest provenant du sol. Il ne s’agit donc pas ici de points isolés, ni de lignes isolées se recoupant, mais d’un quadrillage géométrique dont on peut repérer l’énergie tout au long des lignes. Ses caractéristiques sont les suivantes: mailles dont le côté dans les deux sens mesure environ 8 m. George Prat, que nous retrouverons plus loin, a identifié que ce réseau portait la radiation du cuivre.
Dans un livre intitulé Die Welt Der Geheimen Machte (1952), Siegfried Wittman énonce l’existence d’un autre réseau N-S/E-O de 16m x 16 m de côté. Il précise que cette dimension n’est qu’approximative puisque les lignes N-S sont des méridiens qui se confondent au pôle et s’écartent en allant vers l’équateur où le côté du carré est de 32 m.
Réseau de Curry ou réseau diagonal
Vers 1950, le Dr Manfred Curry, un médecin allemand qui a travaillé avec Wittman, découvre un autre réseau vibratoire tellurique (issu de la terre). Celui-ci est orienté à 45° par rapport au Nord, donc en diagonal par rapport au réseau Hartmann. On le nomme réseau Curry ou réseau diagonal.
Ses caractéristiques moyennes sont les suivantes: maille carrée de 3 à 16 mètres avec moyenne de 4 à 5 m dans les deux orientations; épaisseur des bandes d’environ 40 centimètres. Il porte la radiation du fer. Il couvre toute la terre.
Pour en donner une image réaliste, il faut préciser que ces valeurs sont variables d’un endroit à l’autre. Les mailles et les bandes peuvent être déformées localement. Il faut aussi ajouter que même si on le mesure sur le sol, il s’étend également verticalement comme un ensemble de rideaux épais qui montent du sol.
Réseau Hartmann ou réseau global
Vers 1950, un autre médecin allemand, le Dr Ernst Hartmann (1925-1992) découvre presque en même temps un réseau vibratoire Nord-Sud et Est-Ouest. Par rapport au précédent, ce réseau est plus serré et sa maille est rectangulaire. Il est appelé réseau H ou Hartmann ou réseau global. Il couvre toute la terre. Sa maille est d’environ 2 m (N-S) x 2 m 50 (E-O). Il porte la radiation du nickel. Les bandes émanent des profondeurs terrestres et remontent à la verticale avec des épaisseurs de 21 cm en moyenne.
Pour tous les réseaux, la dimension Est-Ouest de la maille se rétrécit lorsqu’on se rapproche des pôles de l’axe terrestre (pour les matheux, proportionnellement au cosinus de la latitude). Par contre la distance Nord-Sud entre les parallèles reste constante.
A l’origine, la découverte de ces réseaux est largement due à la constatation que certains lieux sont pathogènes. Certains croisements de lignes du réseau émettent des énergies défavorables. Normalement neutre, le croisement devient pathogène quand il est porteur d’anomalies dues au sous-sol, telles que certains courants électriques induits par des nappes ou cours d’eau souterrains, des failles géologiques ou des gisements minéraux déséquilibrés. Les Dr Curry et le Dr Peyré ont observé que des points nocifs de ce type favorisaient l’apparition de cancers.
Résilles de métaux de Georges Prat
Nous avons déjà fait connaissance avec Georges Prat, architecte et géobiologue français, dans l’article précédent à propos des flux sacrés. En faisant ses expertises sur le terrain, il retrouve les réseaux précédemment nommés. Mais il en découvre bien d’autres qui vibrent différemment. Cherchant à comprendre leur nature, il s’adjoint la collaboration d’un chercheur autrichien qui mesure le rayonnement du réseau au moyen d’un appareil scientifique de laboratoire, et il identifie le rayonnement de ces réseaux à des métaux (on ne sait malheureusement pas avec quel appareil le chercheur aujourd’hui décédé a procédé, ni quel type de mesure il a effectué. Cependant on peut vérifier rétrospectivement les résultats par radiesthésie). C’est ainsi que Prat identifie le réseau Hartmann au nickel, le réseau Curry au fer et le réseau Peyré au cuivre.
Selon lui, les rayonnements venus du centre de la Terre ne nous proviennent pas uniformément mais sous forme de résilles d’énergie, telles les mailles d’un filet… Chaque métal a sa propre résille dont les dimensions sont fonction de son importance quantitative à l’intérieur de notre propre planète. Ainsi le nickel, métal répandu et abondant dans le noyau central de la Terre, a sous les latitudes européennes une résille de 2 mètres par 2,5 m alors que l’or, métal le plus rare, ne se rencontre dans les mêmes conditions que tous les 400 km (555 km à l’équateur). (G. Prat, Précis cartésien de géobiologie)
Chaque résille est unique par les dimensions et l’orientation de la maille. Par exemple, le réseau du nickel (Hartmann) est rectangulaire et le plus serré des réseaux. Les mailles sont délimitées par des murs ou rideaux verticaux qui s’élèvent en hauteur et ont également une épaisseur déterminée. Voici la description de quelques-uns de ces réseaux.
Métal | dimensions de la maille | épaisseur | Orientation | Nom |
---|---|---|---|---|
Nickel | 2,00 x 2,50 m | 21 cm | 0° | Hartmann |
Fer | 4m x 4 m en moyenne, variable de 3 à 8 m | 40 cm | 45° | Curry |
Zinc | 36 cm | 45° | ||
Cuivre | 10 x 10 m environ | 30 cm | 0° | Peyré |
Platine | 36 cm | 45° | ||
Argent | 350 km x 400 km | 36 cm | 45° | |
Argent double | 72cm | 45° | ||
Or | 350 km x 400 km, 540 km à l’équateur | 72cm | 0° | |
Or double | 144cm | 0° |
Prat a aussi mis en évidence les réseaux du cobalt, manganèse, platine, uranium, sélénium, palladium, lithium, magnésium, antimoine, titane, sidérite… Ces flux sont plus rares. On les trouve quelquefois dans certains temples néolithiques où le croisement de plusieurs d’entre eux agit comme lieu de guérison par les oligo-éléments.
Une autre caractéristique remarquable de toutes les résilles métalliques est que l’épaisseur du mur vertical est doublée toutes les 9 mailles. On peut donc considérer qu’un réseau est « charpenté » par un autre réseau de même nature, plus large et plus puissant.
Les réseaux du platine, de l’argent et de l’or ont des mailles très larges, de telle sorte qu’on en rencontre peu sur terre. Ainsi le réseau du platine comporte seulement 38 méridiens coupés par 36 parallèles.
Les résilles de l’argent double et de l’or double
Les réseaux doubles sont encore plus rares. Celui de l’or comprend seulement 3 cercles du nord au sud, dont l’un est l’équateur et les 2 autres des parallèles de part et d’autre de l’équateur. Dans le sens Est-Ouest, on trouve 4 grands cercles (soit 8 méridiens). Au total, ils déterminent 26 points de croisement.
Le réseau de l’argent est couplé à celui de l’or. Bien qu’ils soient orientés différemment, leurs points de croisements sont superposés. Il en est de même des réseaux de l’argent double et de l’or double. Ainsi, les 26 points de croisement de l’or double sont aussi ceux de l’argent double.
Cela fait de ces points des sites remarquables. La plupart de ces croisements sont localisés dans des lieux inaccessibles ou dans l’océan. Seulement deux sont accessibles et marqués comme hauts-lieux: la cathédrale de Chartres en France et le palais du Potala au Tibet.
Les points de croisements de l’or simple ont également un grand intérêt. C’est sur ces points que sont installés les plus anciens temples, souvent remplacés par la suite par d’autres temples puis par des églises ou cathédrales. Le flux des lignes du réseau d’or relient des centres célèbres: Moscou, Istamboul et Guizeh; Chartres, Toulouse et Ghardaia. Ghardaïa, en Algérie, considérée comme un site touristique d’importance majeure à cause de son architecture et de son histoire, fait partie du patrimoine mondial.
Quelques grands vortex de la Terre
Pour terminer cette revue des grilles planétaires, que ce soit la grille de Becker-Hagens ou le double réseau de l’or et de l’argent, nous allons visiter quelques-uns des hauts-lieux de la planète, situés sur des nœuds de ces grilles ou sur un flux vital important joignant 2 nœuds. Certains lieux ont été mentionnés plus haut dans cet article, ou dans l’article précédent. Ici, j’attire l’attention sur quelques autres lieux, dont certains sont moins célèbres, en les balayant du nord au sud.
À la latitude 61°N, au Québec, on remarque le cratère du Pingualuit, auparavant appelé cratère Nouveau-Québec ou Chubb (61° 10′ N 74° 24′ W). Situé dans la baie d’Hudson à l’extrémité nord de la péninsule d’Ungava, il a un diamètre de 3,2 kilomètres, ses rebords s’élèvent à plus de 160 mètres au-dessus de la surface de la toundra. C’est pourquoi on l’appelle Pingualuit qui signifie lieu où la terre se soulève en langue inuite. Des recherches conduites en 1950 aboutissent à la proposition qu’il est dû à l’impact d’un météore.
À la latitude 58°N, dans le Nord-Ouest de l’Écosse (coordonnées 58°17′ N 4°50′ W), on trouve le lac Loch More. C’est le point 11 de la grille Becker-Hagens. A proximité, se trouvent les mégalithes de Callanish ou Calanais (58° 12′ N 6° 44′ W) que nous avons visités dans l’article précédent.
À la latitude 52°N, le point 8 de la grille Becker-Hagens correspond au lac Buffalo, en Alberta au Canada (52° 37′ N 112° 48′ W). Il est le centre d’une roue de médecine des amérindiens. À la même latitude, le lac Baïkal en Mongolie est placé au point 4 (52° 37′ N 103° 12′ E). Les sols et les plantes de ce lac présentent des mutations génétiques étranges. La population locale russe l’a surnommé la mer sacrée, ou l’eau sacrée depuis des temps lointains.
À la latitude 48°N, s’élève la cathédrale de Chartres (48° 26′ 51″ N 1° 29′ 15″ E), située sur un croisement du réseau double de l’or.
À la latitude 32°N, le point 13 (31° 43′ N 103° 12′ E) est situé en bordure de l’Himalaya en Chine. C’est proche de l’emplacement de pyramides de Xian (34° 21′ N 108° 38′ E), situées dans un rayon de 100 km autour de la ville de Xian, chef-lieu de la province de Shaanxi en Chine centrale. C’est au cours d’un vol en juillet 1945 que James Gaussman remarque de hauts tertres qu’il identifie en tant que pyramides recouvertes de terre.
À la latitude 29°N se trouve le Potala au Tibet ( 29°39’29 » N 91° 7′ 2″ E), sur un croisement du réseau double de l’or.
À la latitude 26°N, le point 12 (26° 34′ N 67° 12′ E) est situé au Pakistan, au Nord de Karachi, proche de la vallée de l’Indus et du centre de la civilisation antique Rama manifestée en particulier à Mohenjo Daro (27° 19′ N 68° 08′ E) et Harappa.
Dans l’hémisphère sud, les nœuds de la grille sont souvent positionnés dans les eaux de l’océan, ce qui les rend beaucoup moins manifestes. Il en existe toutefois dans les terres émergées, îles ou continents. À la latitude 26°S, le point 47 (26° 45′ S 112° 48′ W) est très proche de l’île de Pâques (27° 6′ S 109° 25′ W), célèbre pour ses énigmatiques statues de géants.
Un système complexe et vivant
La synthèse de ces informations de sources diverses nous met en face de plusieurs systèmes de flux énergétiques de la terre. D’un côté les repérages d’anomalies géomagnétiques ont abouti à la mise en évidence du polyèdre 120 avec ses 62 points et ses triangles. Les lignes y sont représentées au premier abord comme des tracés géométriques entre les sommets, non comme des flux énergétiques, bien qu’elles en soient probablement, comme nous le suggère l’existence des lignes de leys un peu partout sur terre. D’un autre côté, les mesures expérimentales en radiesthésie mettent en évidence des faisceaux de lignes et des quadrillages de flux énergétiques qui recouvrent toute la planète.
De ces constatations, des questions peuvent venir à l’esprit. Le réseau de l’or double ressemble fort à la grille de Sanderson et à celle de Becker-Hagens tout en étant différent. Y a-t-il un rapport entre eux et lequel? Pourquoi certains points de la grille géométrique de Becker-Hagens semblent être décalés par rapport à un lieu sacré proche? Je vais tenter de donner des réponses à ces questions dans la mesure où cela pourra ouvrir nos esprits à la réalité de ces grilles.
Toutefois, je ne vais pas chercher à répondre par des données techniques précises qui demanderaient des investigations longues et inutiles. Le but de cet article est de sensibiliser à l’existence et au fonctionnement de la grille, même si on ne sait pas parfaitement comment elle est constituée. Un peu comme vous pouvez bénéficier d’un ordinateur sans savoir exactement sa structure interne. Je reste fixé sur mon objectif qui consiste à comprendre ce que nous sommes et comment nous sommes reliés à l’univers.
Voici donc encore quelques notions qui rendent compte de la complexité des grilles. Il n’y a pas une seule grille, mais plusieurs qui sont superposées et connectées; elles ne suivent pas une géométrie stricte comme un dessin d’ordinateur; elles sont vivantes, mouvantes et adaptables.
Une géométrie adaptable au terrain
La représentation de la grille sous forme d’une géométrie parfaite ne correspond pas exactement à la réalité du terrain. Sur le terrain, les lignes ne suivent pas des tracés rigoureusement droits et les croisements ne sont pas situés exactement aux sommets de polyèdres parfaits. Mais cela n’infirme pas le modèle géométrique.
Le modèle est le principe créateur, le concept, qui s’adapte au terrain et peut subir des adaptations, des déformations. C’est comparable à la fabrication d’un grillage en fil de fer avec des carreaux parfaits, qui est déformé lorsqu’on l’utilise comme clôture sur un terrain inégal. Ou encore à une tente de camping qui est conçue en usine comme un dôme parfait avec ses armatures en arc de cercle, mais qui, une fois montée sur le terrain, s’avère distordue par des inégalités de terrain et par la façon dont on a tendu les cordes d’amarrage.
De même, les mailles d’un réseau polygonal ne sont pas forcément régulières. Leurs dimensions varient, ainsi que l’épaisseur des murs. Ainsi l’épaisseur des murs du réseau du nickel peut atteindre 39 cm. Lorsqu’on dit que le réseau est orienté Nord-Sud, il s’agit donc d’une orientation moyenne, globale qui subit des variations locales. Les lignes peuvent être sinueuses et non rectilignes.
Ces variations locales sont dues à la qualité du sol et du sous-sol ainsi qu’aux constructions qui ont été implantées. Les flux sont de nature électrique et magnétique, donc influencés par toute présence de charges électriques statiques ou en mouvement, en provenance de la terre ou du ciel, y compris l’influence des taches solaires. Ils sont sensibles aux tensions tectoniques locales, aux mouvements souterrains du magma, à la présence de métaux dans le sous-sol, ou à celle de quartz, un minéral abondant dans la terre qui présente des propriétés piezzoélectriques.
Les constructions métalliques modernes placées sans tenir compte de ces flux les modifient de façon souvent défavorable à l’harmonie du lieu, on peut dire qu’elles le polluent. Inversement, les constructions mégalithiques anciennes, bâties pour contrôler ces flux, les déplaçaient parfois volontairement afin qu’ils fonctionnent selon une technologie précise.
Les niveaux multidimensionnels des grilles
Notre découverte des résilles de métaux illustre le fait que plusieurs réseaux, plusieurs grilles coexistent et s’interpénètrent. Chacune porte une énergie différente et a donc une fonction spécifique.
Il y a des grandes grilles qui sont les conduits vitaux principaux de la terre. Ces grandes mailles sont divisées en mailles plus petites, elles-mêmes sous-divisées en mailles encore plus petites dessinant un treillis plus fin. Il y a des grilles dans des grilles, selon une hiérarchie d’échelle qu’on peut qualifier de fractale.
On peut comparer cette imbrication de réseaux aux réseaux vitaux du corps humain. Le système sanguin est fortement couplé au réseau respiratoire, au système lymphatique et au système nerveux, par exemple. Il est lui-même constitué de gros vaisseaux principaux, qui se ramifient en vaisseaux plus fins, et encore jusqu’aux vaisseaux capillaires extrêmement fins.
Par ailleurs, le corps humain est fait de la superposition d’au moins 5 corps énergétiques de niveaux vibratoires différents: corps physique, vital, émotionnel, mental et spirituel (voir article Chakras et corps subtils). Il en est de même pour la Terre. Elle a ses propres corps énergétiques. Ainsi la comparaison entre le corps humain et le corps de la Terre n’est pas qu’une image commode. Il est une réalité: corps humain et corps terrestre sont constitués selon des structures semblables. Chacun des corps de la Terre est parcouru de son propre système circulatoire: c’est une grille.
La superposition multidimensionnelle des grilles a par exemple été décrite par Richard Leviton (Leys lines and the meaning of Adam). Selon sa vision, une certaine forme de structure énergétique s’est mise en place dans les premiers temps de l’existence de la Terre, en relation avec l’apparition de la vie biologique. La structure d’origine était faite de lignes droites reliant des vortex énergétiques en forme de dômes posés à la surface de la terre. Ces lignes étaient doubles, l’une portant la vibration de l’or et l’autre celle de l’argent. Ces lignes montaient aussi verticalement d’une certaine façon pour se rejoindre en un point particulier de la Terre, son nombril en quelque sorte. Ce nombril pourrait être Avebury en Angleterre. Il est intéressant de remarquer que d’autres lieux sur la planète ont été nommés nombril, comme Delphes en Grèce ou Cuzco au Pérou.
Levinton distingue 4 grilles de niveaux vibratoires différents, correspondant aux corps énergétiques de la Terre, localisées en surface ou dans l’atmosphère, jusqu’à environ 3 km d’altitude. L’une d’elle est faite de 15 grands cercles entourant la terre au-dessus de sa surface, déterminant 62 points de croisement et 120 triangles. La ligne de ley St-Michael en Angleterre en fait partie (voir article précédent). Elle ne se limite pas à l’Angleterre, elle fait le tour de la Terre. Une autre grille, souvent parallèle à la précédente, inclut une multitude de dômes secondaires, au total 1746 dômes qui sont devenus des lieux potentiels de menhirs, de centres mégalithiques ou de temples. Chaque dôme était porteur des codes de lumière nécessaires pour créer la vie.
Les grilles évoluent
Ainsi, les flux vitaux de la terre sont répartis selon un système de grilles géométriques multidimensionnelles dont la structure repose sur une combinaison de polyèdres inscrits dans la sphère terrestre, les solides de Platon et leur dérivés fractals.
Toutefois, ces géométries ne sont pas immuables. Les grilles sont vivantes et comme tout être vivant, elles respirent et évoluent. Leur évolution est liée à l’évolution de la terre et de l’humanité. Selon Levinton, chaque changement majeur dans l’évolution de la vie biologique et humaine a été accompagné d’un changement de la structure des grilles, par exemple au moment de l’apparition de l’homme sur Terre.
Selon d’autres auteurs, d’importantes modifications des grilles ont marqué le début de l’expérience humaine de la dualité, c’est-à-dire la coupure de l’homme avec son être divin intérieur et avec les hiérarchies célestes.
Or nous voilà à nouveau confrontés à de fortes modifications des grilles qui ont des répercussions troublantes sur nos corps et nos esprits, ainsi que sur la géologie.
Alain Boudet, Dr en Sciences Physiques, Thérapeute psycho-corporel, Enseignant
https://www.spirit-science.fr/
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