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Choisir entre la bénédiction de la Paix et la malédiction de la Guerre

À l’ONU, Netanyahu exhorte le monde à préférer la « bénédiction » de la paix à la « malédiction » de l’Iran.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a commencé son discours devant l’Assemblée générale de l’ONU vendredi en dénonçant les « mensonges et calomnies » prononcées contre son pays.

Netanyahu a déclaré qu’il n’avait pas l’intention de se rendre à l’ONU cette année, car son pays « lutte pour sa survie ».

« Mais après avoir entendu les mensonges et calomnies contre mon pays par de nombreux orateurs à ce podium, j’ai décidé de venir et de rétablir la vérité », a-t-il lancé.

« Israël recherche la paix, Israël aspire à la paix, Israël a fait la paix et fera encore la paix. Pourtant, nous avons affaire à des ennemis sauvages qui cherchent à nous anéantir », a-t-il déclaré, avertissant qu’ils cherchent à détruire la civilisation.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu affirme qu’un accord entre l’Arabie saoudite et Israël était proche lorsqu’il était aux Nations unies l’année dernière, mais le Hamas a alors franchi la frontière pour assassiner, violer, mutiler et brûler vifs des civils, « dans des scènes qui rappellent l’holocauste nazi ».


Netanyahu a rappelé qu’Israël a libéré ou obtenu la libération de 154 otages, dont 117 vivants et a promis qu’il n’aura de cesse que tous les otages ne soient ramenés à la maison.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’adressant à la 79e session de l’Assemblée générale des Nations unies, au siège de l’ONU, à New York, le 25 septembre 2024. (Crédit : Charly TRIBALLEAU / AFP)

Netanyahu a désigné les familles d’otages présentes et leur a demandé de se lever.

Il a raconté l’histoire de chacun des otages représentés par leur famille, y compris ceux dont les corps ont été traînés à Gaza et les survivants du festival Nova.

Netanyahu a souligné que « la malédiction du 7 octobre » s’est étendue à six autres fronts, dont le front libanais où le Hezbollah a ouvert le feu. Il a évoqué les quelque 250 attaques des Houthis au Yémen et celles des milices soutenues par l’Iran en Irak.


« J’ai un message pour les tyrans de Téhéran : si vous nous frappez, nous vous frapperons. Il n’y a pas d’endroit en Iran que le bras long d’Israël ne puisse atteindre, et c’est vrai pour tout le Moyen-Orient », a poursuivi le chef du gouvernement israélien.

« Nous gagnons, nous gagnons, nous gagnons, nous gagnons, nous gagnons, nous gagnons, nous gagnons, nous sommes en train de gagner », s’est exclamé Netanyahu.

Comme il le fait souvent, Netanyahu a brandi un support visuel, cette fois la carte qu’il a montrée l’année dernière et qui prévoyait un pont logistique entre l’Inde, le Moyen-Orient et Israël, une carte de la « bénédiction ».

Il a ensuite présenté ensuite une carte de la « malédiction », montrant le croissant d’alliés de l’Iran à travers le Moyen-Orient.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s’adressant à la 79e session de l’Assemblée générale des Nations unies, au siège de l’ONU, à New York, le 25 septembre 2024. (Crédit : AP Photo/Pamela Smith)

Netanyahu a averti que l’Iran mettra en danger tous les pays du Moyen-Orient et bien d’autres encore s’il n’est pas maîtrisé. « Pendant trop longtemps, le monde a apaisé l’Iran », a-t-il déclaré en parlant de sa répression interne et externe. « Cet apaisement doit cesser, et cet apaisement doit cesser maintenant. »

Le Premier ministre a appelé le monde à soutenir le peuple iranien et à « se joindre à Israël » pour mettre fin au programme d’armement nucléaire de l’Iran. Il a demandé au Conseil de sécurité des Nations unies de rétablir des sanctions contre l’Iran pour son programme nucléaire.

Netanyahu a révélé que les actions d’Israël ont retardé le programme d’armement nucléaire de l’Iran, mais ne l’ont pas arrêté :

« La question qui se pose à nous est simple », a-t-il avancé. « Israël a fait son choix, dit-il, en se dirigeant vers la paix avec les Arabes et en écrasant les mandataires de l’Iran. »

Il a affirmé que le Hamas comptait près de 40 000 membres le 7 octobre et qu’il disposait d’un arsenal massif et d’un réseau de tunnels. Il a indiqué qu’Israël a éliminé la moitié des terroristes, détruit 90 % des roquettes et 23 bataillons sur 24.

Aujourd’hui, Israël est en train de « nettoyer », a-t-il dit, en éliminant les commandants en chef et l’infrastructure.

Il a souligné qu’Israël reste concentré sur sa « mission sacrée » : ramener les otages chez eux.

Netanyahu évoque ensuite le Hamas qui vole l’aide humanitaire et la vend à son peuple. « Cela aussi doit cesser, et nous nous efforçons d’y mettre un terme », a-t-il déclaré.

« Si le Hamas reste au pouvoir, il se regroupera, se réarmera et attaquera Israël encore et encore, comme il a juré de le faire. »

« Le Hamas doit partir », a-t-il clamé.

Il est « inconcevable » et « ridicule » que le Hamas fasse partie de la reconstruction de Gaza, et Israël rejettera tout plan qui l’inclurait, a prévenu Netanyahu.

Netanyahu a exhorté les ravisseurs du Hamas à relâcher les otages immédiatement, car, a-t-il avancé, la guerre pourrait prendre fin si le Hamas se rend, libère les otages et dépose les armes, faute de quoi Israël continuera jusqu’à la « victoire totale ».

Dans le cas contraire, Israël continuera jusqu’à la « victoire totale » et vaincra également le Hezbollah, en insistant sur la menace mondiale qu’il représente, a poursuivi Netanyahu.

Le Premier ministre a évoqué les 60 000 habitants du nord d’Israël qui sont devenus des réfugiés dans leur propre pays.

« Combien de temps le gouvernement américain tolérerait-il cela ? Je suis venu ici pour dire que trop c’est trop, a-t-il souligné. « Nous ne nous reposerons pas tant que nos concitoyens ne seront pas rentrés chez eux en toute sécurité. »

« Depuis 18 ans, le Hezbollah refuse effrontément d’appliquer la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies », a-t-il déploré, soulignant qu’il a déplacé ses forces jusqu’à la frontière israélienne au lieu de quitter le Sud-Liban.

Il a ajouté que le Hezbollah « met un missile dans chaque cuisine, une roquette dans chaque garage », mettant en danger son propre peuple.

« Tant que le Hezbollah choisira la voie de la guerre », Israël a tout à fait le droit de faire revenir ses citoyens chez eux, sains et saufs, s’est exclamé Netanyahu.

« Israël a éliminé des commandants militaires de haut rang, détruit des roquettes et « nous continuerons à détruire le Hezbollah jusqu’à ce que tous nos objectifs soient atteints », a-t-il déclaré.

Netanyahu a affirmé que son pays « doit parvenir à un accord de paix historique entre Israël et l’Arabie saoudite. Une telle paix avec l’Arabie saoudite serait une bénédiction pour le tourisme, le commerce, l’énergie, l’intelligence artificielle et bien d’autres choses encore. Il s’agirait d’un véritable pivot de l’histoire, d’une réconciliation entre La Mecque et Jérusalem ».

Le meilleur moyen de déjouer les « desseins néfastes » de l’Iran est d’étendre les bienfaits de la paix, avec le « soutien et le leadership » des États-Unis. « Cela peut se produire bien plus tôt qu’on ne le pense », a-t-il déclaré, exhortant le monde à ne pas laisser passer l’occasion.

« Maintenant, j’ai une question à poser », a-t-il demandé. « Quel choix ferez-vous ? Se ranger du côté d’Israël et de la démocratie, ou de l’Iran et des ténèbres. Oui, nous nous défendons, mais nous nous défendons aussi contre un ennemi commun. »

Netanyahu a également dénonce les accusations de génocide et la « confusion morale » de la Cour Pénale internationale.

« Nous ne voulons pas voir un seul innocent mourir, c’est toujours une tragédie », a-t-il assuré, affirmant qu’aucune armée n’a distribué de tracts ni envoyé de messages textuels pour inciter les Palestiniens à s’écarter des zones de combat.

Il a reproché aux « progressistes autoproclamés » de défiler contre Israël pour soutenir les « voyous » iraniens.

Netanyahu a ensuite accusé l’Iran de financer les manifestants contre Israël et a reproché aux Nations unies leur hypocrisie.

Des manifestants devant l’hôtel où réside le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avant son discours à l’Assemblée générale des Nations Unies plus tard dans la matinée, à New York, le 27 septembre 2024. (Crédit : Bryan R. SMITH / AFP)

Il a évoqué sur son premier discours à l’ONU, il y a quarante ans, contre l’expulsion d’Israël de l’organisation, alors qu’il était ambassadeur d’Israël aux Nations unies.

Netanyahu a souligné que le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, paie des terroristes et mène une « guerre diplomatique » contre Israël.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a estimé que le fait de pointer du doigt Israël est « une tache morale sur les Nations unies », faisant de cette institution un « marécage d’antisémitisme », une « société de platistes ».

« Quelle hypocrisie ! Quelle hypocrisie, quel double standard. Quelle plaisanterie », dit-il sous les applaudissements de la galerie.

« Il ne s’agit pas de Gaza », a-t-il dit à propos des condamnations. « Il s’agit d’Israël et de son existence même. »

Netanyahu a aussi évoqué les démarches entamées par les procureurs de la CPI pour que soient émis des mandats d’arrêt contre lui et le ministre de la Défense Yoav Gallant, des mesures qui sont, selon lui, alimentées par l’antisémitisme.

« Les véritables criminels de guerre », a-t-il dit, « se trouvent à Gaza, en Syrie, en Iran et au Yémen. Ceux qui les soutiennent devraient avoir honte ».

Mais « Israël gagnera cette bataille », a-t-il promis, « parce que nous n’avons pas le choix ».

« Israël n’entrera pas doucement dans cette douce nuit », a-t-il dit, paraphrasant le poète Dylan Thomas.

Netanyahu s’est ensuite adressé au peuple et aux soldats d’Israël, il leur dit : « Soyez forts et courageux », paraphrasant cette fois-ci un versé du livre de Josué.

« Am Yisrael Hai, » a-t-il conclu, sous les applaudissements.


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