Cas de conscience

Cette France où les dealers font la loi

Les dealers « estiment que ce sont eux qui font la loi » et la police n'a qu'à bien se tenir !

Depuis le début de l’année, les opérations « place nette XXL » se multiplient un peu partout en France, pour enrayer le fléau du narcotrafic. Un trafic en expansion qui désormais, à en croire le rapport rendu par la commission d’enquête du Sénat sur le narcotrafic, touche toutes les grandes métropoles, comme les petites communes rurales.

Un phénomène accéléré par de nouveaux modes de distribution et de consommation via les réseaux sociaux. On a désormais affaire à « une micro mafia qui finalement infiltre tout, et qui en reprend les codes, l’omerta, la menace…

« Ceux qui tiennent les points de deal sont plutôt gentils, ils aident à porter les courses etc. Mais ils font aussi des menaces quand on leur dit des choses qui ne leur plaisent pas. Ils vous disent carrément qu’ils pourraient venir chez vous, ils savent où vous habitez, ils estiment que ce sont eux qui font la loi. »

Des quartiers où le narcotrafic fait partie du quotidien

« 0pération pichenette » et « communication XXL », moque le syndicat de la magistrature. Une « pieuvre » , une « hydre », constatent les magistrats, parfois désabusés. Le trafic de drogue n’a jamais été aussi florissant en France, porté par une consommation en hausse constante.


Des « checkpoints », frontières revendiquées entre la rue et le royaume des dealers, coupent désormais certains quartiers du reste de la ville.

Les actes de torture et les règlements de compte meurtriers s’y multiplient, on découvre aussi des commandos de mineurs tueurs, ignorant parfois tout de leur commanditaire. « Vertige » et « bord du gouffre », disent les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic en France.

« Le problème, c’est que rien n’est fait dans ces quartiers(…) Les dealeurs se font 50 000 balles par jour ! »

Sébastien, taxi, se fait dégager par des dealers en pleine après-midi car il gênait le commerce. Il constate que la ville est envahie par des nombreux dealers et que les mesures ne sont pas exécutées.

À Marseille, le scénario du pire se confirme.


Non seulement les dealers font usage de kalachnikov en plein jour, à deux pas des écoles, mais ils n’hésitent plus à sceller des alliances avec des «gâchettes» venues de l’Est pour imposer leur loi.

Échirolles (38) : deux individus cagoulés munis d’un bidon d’essence attaquent et incendient un bureau de tabac-épicerie ; une crèche du quartier évacuée par mesure de sécurité. « Le seul commerce qui restait… »

C’est un quartier où les dealers font la loi, où la vie était déjà suffisamment difficile. C’est le quartier village 2 d’Échirolles, près de Grenoble, où les habitants sont désormais privés du seul commerce qui restait. Un bureau de tabac qui faisait office d’épicerie, un lieu où l’on se retrouvait pour boire un café, a été consumé par les flammes.

Deux personnes cagoulées ont incendié l’établissement, mardi 29 avril, en pleine journée, sans qu’on ne sache pourquoi. Et les habitants sont complètement dépités.

Éliane, mamie de 76 ans, avait l’habitude d’y faire ses courses. Aujourd’hui, devant les murs noircis par les flammes, elle est totalement désemparée.

“C’est vraiment désolant. C’est sûr que ça va vraiment être un manque pour nous, parce que les autres commerces sont loin d’ici”, regrette-t-elle au micro de RTL. “Il va falloir prendre des transports en commun et aller plus loin. Ce n’est pas évident”. Si le commerce ne rouvre pas, “ce serait une catastrophe”, assure encore Éliane.

Marion, la vendeuse du commerce, était présente lors de l’attaque.

“Des individus sont entrés dans le tabac, cagoulés, en trottinette. Ils m’ont demandé de sortir avec une cliente. Je suis partie tout de suite. Ils ont mis de l’essence partout et ils ont allumé le feu”, précise-t-elle. (…)

La maire d’Échirolles, Amandine Demore, a vivement réagi.

Elle dit avoir « appris avec consternation l’attaque et l’incendie survenus au tabac-presse situé en plein cœur du quartier Village Sud. »

« Au-delà de ce nouvel acte insupportable, révélateur d’une ambiance insécuritaire et anxiogène pour les habitants du quartier, je déplore profondément une attaque visant un commerce de proximité, aujourd’hui essentiel à la vie de tout un secteur », souligne-t-elle. Et de réitérer sa demande « d’implantation d’un commissariat de police de plein exercice sur (notre) sa commune ». (…)

Les agents de la police nationale sont sur place, tout comme ceux de la police municipale et les sapeurs-pompiers.

D’après nos informations, aucun blessé n’est à déplorer. La crèche Les Lucioles, située juste à côté du bureau de tabac a été évacuée le temps de sécuriser les lieux. Les enfants ont été conduits dans les locaux du groupe scolaire tout proche. (…)


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