Cas de conscience

Ce monde doit choisir entre le progrès et la régression

Le monde est au bord de la catastrophe, prévient un scientifique théoricien reconnu.

Nafiz Ahmet, membre éminent du Club de Rome, de la Commission Earth4All sur l’économie transformationnelle et membre honoraire de l’Institut Schumacher pour les systèmes durables, a lancé un avertissement sévère : l’humanité se trouve à un tournant critique.

Ahmet, connu pour avoir prédit la crise financière de 2008, le passage aux énergies propres et le Brexit, a publié un article dans la revue Foresight . Il y soutient que la civilisation humaine est au bord d’un « bond de géant » en termes d’évolution.

Cependant, cette transition vers un système post-matérialiste dépendant d’une énergie propre et distribuée est confrontée à la menace imminente d’un déclin rapide.


Un moment critique dans l’histoire de l’humanité

Selon Ahmet, le moment actuel est crucial pour l’avenir de l’humanité. Il suggère que les prochaines années seront décisives pour déterminer notre trajectoire pour le reste du 21e siècle.

L’humanité doit choisir entre le progrès et la régression, un bond en avant dans l’évolution ou une descente dans une crise mondiale. Le scientifique souligne que nos actions dans les années à venir façonneront considérablement notre avenir.

Le cycle de vie des civilisations

Le Dr Ahmet conceptualise le développement des civilisations comme un cycle de vie en quatre étapes : croissance, stabilité, déclin et transformation.

Il affirme que la civilisation industrielle a déjà traversé les étapes de croissance et de stabilité et se trouve désormais dans une phase de déclin. Ce déclin est aggravé par un autoritarisme croissant et une dépendance continue à l’égard de technologies obsolètes, en particulier dans le secteur de l’énergie.


Ahmet souligne que la protection de l’industrie des combustibles fossiles entrave la transition vers des sources d’énergie plus propres.

Si l’humanité ne parvient pas à changer de cap, elle risque de rater l’occasion de faire la transition vers une civilisation plus avancée et plus stable.

Ahmet estime qu’une telle transition pourrait fournir une surabondance de ressources grâce aux nouvelles technologies, telles que la robotique, l’intelligence artificielle et l’impression 3D. Cependant, si les changements nécessaires ne sont pas apportés, nous risquons d’être confrontés à un effondrement, à des bouleversements mondiaux et même à une crise prolongée.

Potentiel de transformation

Ahmet voit un grand potentiel dans les technologies modernes qui peuvent déjà fournir de l’énergie propre, des transports, de la nourriture et des connaissances sans nuire à l’environnement. Cependant, il souligne que pour tirer parti de ces opportunités, il faut repenser complètement les approches de gestion et d’allocation des ressources. Si l’humanité n’accepte pas ces changements, elle risque de s’autodétruire.

Alertes urgentes et menaces mondiales

Les avertissements d’Ahmet surviennent au milieu d’autres publications scientifiques soulignant les changements rapides de la vie sur Terre.

Les scientifiques avertissent que la planète se trouve dans un état similaire à celui d’un « patient dans un état grave » et que nous pourrions franchir des points critiques de non-retour beaucoup plus tôt que prévu.

Les cinq prochaines années sont décrites comme cruciales pour décider de notre avenir collectif. L’humanité doit faire un choix entre le progrès et le déclin, car il n’y a pas de temps pour la complaisance.

Prédictions de catastrophe

Le concept de « fin du monde » est apparu dans diverses prédictions, décrivant souvent une menace pour toutes les civilisations et toutes les formes de vie.

Des catastrophes environnementales, des guerres nucléaires mondiales, des pandémies, des collisions de météorites et d’autres scénarios ont été prédits par différentes sources comme conduisant à la fin du monde de notre vivant ou dans un avenir lointain.

Les Indiens Hopis ont prédit que le monde prendrait fin en 2035 en raison de catastrophes naturelles, de phénomènes astronomiques et de maladies inconnues, nettoyant la Terre des personnes « superflues ».

Isaac Newton croyait que l’apparition de « l’Antéchrist » précéderait la fin du monde, qu’il prévoyait pour 2060.

Edgar Cayce a prédit la disparition de l’humanité en 2120 en raison de forts tremblements de terre qui détruiraient les continents et anéantiraient la civilisation.

Nostradamus a prédit que des catastrophes mondiales s’abattraient sur l’humanité en 2080, où la moitié de la Terre mourrait à cause d’un déluge mondial et l’autre moitié à cause de la sécheresse. Il a également évoqué une guerre nucléaire en 2250 comme l’année de la fin du monde.

La devineresse bulgare Vanga a imaginé la fin du monde en 2378, croyant que le soleil s’éteindrait et que la Terre coulerait sous l’eau à cause d’une collision d’astéroïdes .

Rajoutez les prophéties bibliques et l’Apocalypse de Saint Jean, et vous verrez qu’on est pas sortis de l’auberge !


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