Cas de conscience

Les “colonies israéliennes” et la chasse au Dahu

Comment un canular peut engendrer un mouvement de masse chez des populations ignorantes ...

La « chasse au dahu » ou « mission absurde » est un canular, qu’on retrouve dans différentes sociétés et cadres institutionnels, qui consiste à pousser les « victimes » à accomplir des actions manifestement stupides.

Le succès des missions absurdes provient d’une propension particulière de la cognition humaine à former des représentations mentales en l’absence d’une compréhension totale des énoncés, du moment que le locuteur semble compétent et digne de confiance.

Le canular exploite le relâchement de la vigilance épistémique envers le contenu absurde des demandes sous l’influence d’une confiance épistémique, déplacée mais non déraisonnable, dans la source de l’information. Bien que le contenu de la farce soit modulé par l’autorité qui l’organise, une importante asymétrie des compétences est le seul trait nécessaire commun à tous les cadres sociaux où se déroulent ces missions absurdes.


Pourquoi les “colonies israéliennes” n’existent pas

Israël ne construit pas sur des terres palestiniennes, mais sur des terres reprises à la Jordanie en 1967 lors d’une guerre défensive.

Jim Sinkinson, vice-président de FLAME (Facts and Logic About the Middle East) raconte cette anecdote que nous publions à la lumière du vote de l’ONU condamnant Israël avec la participation active de Barack Obama.

Comment et quand les Palestiniens ont-ils acquis cette terre ?

“J’étais récemment en visite chez un couple d’amis allemands en Bavière, et la conversation a porté sur Israël.

L’épouse a dit qu’elle était perturbée par les implantations israéliennes sur les terres palestiniennes.


Je commençai : “J’ai deux questions à vous poser. Tout d’abord, comment les Palestiniens ont-ils fait l’acquisition de la terre en Cisjordanie, et ensuite quand cela s’est-il produit ?”

Mes amis se regardèrent et haussèrent les épaules “L’ONU n’a-t-elle pas décidé que les Palestiniens possèdent cette terre?” demanda le mari.

“Eh bien, non,” expliqué-je.

“Cette terre a été occupée et revendiquée par la Jordanie à partir de 1949, après la guerre d’indépendance d’Israël, et tous ceux qui vivaient dans cette région ont été déclarés citoyens jordaniens. Puis, en 1967, trois Etats arabes ont attaqué Israël, mais Israël les a vaincus et a conquis de nombreux territoires alentour — les anciennes terres juives de Judée et Samarie (ou Cisjordanie) prises à la Jordanie, la péninsule du Sinaï et la bande de Gaza pris à l’Égypte, et le plateau du Golan pris à la Syrie”.

Les “trois négatifs”

“Tandis que mes amis écoutaient patiemment, j’expliquais que

  • 1) les Palestiniens n’ont jamais contrôlé ni la Judée ni la Samarie,
  • 2) ils n’ont jamais eu d’Etat,
  • et 3) ils n’ont jamais demandé d’en créer avant que les Arabes aient perdu la guerre en 1967.

Cependant, poursuivis-je, lorsque l’ONU proposa son aide pour négocier une paix avec Israël en 1967, huit pays arabes convoquèrent la Ligue arabe à Khartoum et émirent leur célèbre déclaration des “trois non”: pas de paix avec Israël, pas de reconnaissance d’Israël, pas de négociations avec Israël.

Mes amis me regardaient un peu confus et penauds. “Nous n’avions jamais lu cela,” dit le mari. Notre conversation a ensuite dévié sur un sujet encore plus délicat, l’antisémitisme européen, que je partagerais avec vous une autre fois.”

Posez la question :

Comment les Palestiniens ont-ils acquis ces territoires, et quand est-ce arrivé ?

Vous verrez que la plupart des gens, peu importe à quel point ils sont perturbés par les “colonies”, ne connaissent pas la réponse.

La réponse est que les Palestiniens n’ont jamais contrôlé ces territoires, ne les ont jamais acquis, ne les ont jamais réclamé avant 1967, donc ils ne leur ont jamais été accordés.

Après 1967, l’ONU a considéré que des “territoires” non spécifiés seraient accordés aux Arabes pour créer un Etat une fois que la paix serait négociée entre les parties. Les Palestiniens n’ont jamais été désignés comme étant les Arabes qui devaient recevoir ces terres dans la résolution de l’ONU. La paix n’a jamais été signée entre les parties, et les territoires n’ont jamais été définis malgré plusieurs tentatives.

Conclusion

Ces terres ont toujours été habitées par des Juifs et des Arabes, et aujourd’hui, elles sont des territoires contestés comme il en existe beaucoup dans le monde. Israël a montré à plusieurs reprises sa volonté d’échanger de la terre pour la paix – par exemple, la péninsule du Sinaï a été rendue à l’Égypte en échange de la paix, et Gaza a été rendu aux Palestiniens – mais les frontières de la Cisjordanie doivent encore être établies lors de négociations de paix.

De fait, parler de “colonies” sur des terres qui ne sont possédées par personne, qui n’appartiennent à personne au regard des résolutions de l’ONU, est un abus de langage porteur d’une connotation négative, et pour l’ONU, une contradiction par rapport à ses propres résolutions.

La légalité des implantations israéliennes

par Michael Curtis, The American Thinker, 24 mai 2013.

À la suite de critiques, l’Église d’Écosse a accepté de modifier le rapport controversé de son comité qui demandait une action politique, y compris des boycotts et du désinvestissement en Israël, à cause “d’implantations illégales dans les territoires occupés.” Bien que l’Église ait clairement fait savoir qu’elle n’a jamais contesté le droit d’Israël à l’existence, elle a soulevé une fois de plus deux questions : la demande d’Israël de posséder certains territoires par l’établissement d’implantations, et les préoccupations rencontrées par les Palestiniens dans “les territoires palestiniens occupés.”

La question de savoir si les implantations israéliennes sont immorales ou politiquement imprudentes ou si elles présentent un obstacle à tout processus de paix peut se discuter.

Cependant, ce qui a été le plus important pour beaucoup dans la communauté internationale est le caractère illégal des implantations selon le droit international.

A ce sujet, on peut dire deux choses.

– La première est qu’il faut reconnaître d’emblée que ce n’est pas vraiment un problème de légalité, mais un élément crucial de facteurs politiques :

  • le différend territorial entre Israël et les Palestiniens et d’autres Arabes sur les zones dans lesquelles les deux parties font valoir leurs droits ;
  • la question de savoir qui a la souveraineté légitime sur le territoire ;
  • un état palestinien, et
  • le désir de sécurité d’Israël.

– La seconde est qu’il n’y a pas de droit international clair universellement accepté sur la question des implantations.

De nombreuses résolutions émanant d’organismes internationaux ont considéré les implantations comme illégales. Le rapport critique le plus récent a été présenté en janvier 2013 par un panel mis en place par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies. Le panel de trois juges, présidé par la française Christine Chanet, a déterminé que les implantations violent la Quatrième Convention de Genève de 1949. En outre, le juge Chanet a déclaré que conformément à l’article 8 du Statut de la Cour pénale internationale, les actions d’Israël constituaient des “crimes de guerre”. (

Note de l’éditeur : le conseil Des droits de l’homme des Nations unies est l’un des organismes les plus notoirement anti-israéliens, ayant critiqué l’état juif bien plus souvent que n’importe qu’elle autre nation).

Il convient de prêter attention, sinon un respect total, au contexte historique aussi bien que politique de deux façons : les accords internationaux pertinents, et les faits sur le terrain.

Le traité crucial de San Remo de 1920, qui a rédigé la charte de la Société des Nations, concernait le territoire de l’Empire ottoman qui venait de s’effondrer, et a créé une structure politique dans une zone géographique qu’il a appelé “Palestine”.

Le Mandat a été donné à la Grande-Bretagne en 1922 par la Société des Nations.

L’article 6 du Mandat stipulait que l’administration de la Palestine, en fait la Grande-Bretagne, “doit encourager des implantations par les Juifs sur la terre, y compris des terres d’État non indispensables à l’usage public.”

Il ne parlait pas de d’implantation juive sur la rive est parce que la Grande-Bretagne y avait établi une nouvelle entité, l’émirat, devenu ensuite le royaume de Jordanie.

Le Mandat palestinien reconnaissait le lien historique du peuple juif avec la Palestine, et appelait à l’établissement d’un foyer national pour le peuple juif sans en spécifier les frontières.

La prétendue “ligne verte” n’est pas une frontière, mais c’est là que les armées rivales ont cessé de se battre et ont accepté un cessez-le-feu dans la guerre de 1948-1949. Il n’a ni signification administrative, ni géographique, ni topographique.

Une définition simple d’une colonie israélienne est un quartier résidentiel construit de l’autre côté de la Ligne verte. Elle ignore l’existence des implantations juives avant la création de l’état d’Israël. Elle en comprend d’autres, comme Hébron, vieux de plusieurs siècles, le quartier juif de Jérusalem, et ceux mis en place pendant le mandat britannique, comme Neve Ya’acov, au nord de Jérusalem, le bloc de Gush Etzion en Cisjordanie, certains au nord de la Mer Morte, et Kfar Darom dans la région de Gaza.

Le seul organisme politique à interdire la colonisation juive fut l’administration jordanienne, qui entre 1949 et 1967 a prétendu avoir annexé la Cisjordanie.

Cette définition simple ne tient pas compte non plus de la diversité des implantations. Certaines sont de petites communautés agricoles et des villages frontaliers, d’autres sont des banlieues urbaines, ou des villes, comme Modi’in Illit, Maale Adumim et Betar Illit, avec une population considérable. Certaines ont été instaurées pour des raisons de sécurité. Un nombre considérable sont de petits avant-postes, non autorisés, quelques mobile homes, généralement au sommet de collines.

Actuellement, il y a quelque 121 implantations et plus de 100 avant-postes non autorisés. Jérusalem-Est et les blocs adjacents de Givat Zeev et Maale Adumim en Cisjordanie sont du côté ouest de la ligne. Israël a retiré tous les colons du Sinaï en 1982 et les 8.000 colons de la bande de Gaza en 2005. Environ 534.000 habitent maintenant les implantations qui occupent moins de trois pour cent des terres litigieuses.

Les adversaires des implantations ont toujours fait référence à l’article 49 de la Quatrième Convention de Genève.

Ses interprétations controversées concernant les actions d’Israël sont ironiques du fait qu’en réalité elle a été adoptée pour prévenir des crimes comme la déportation nazie des Juifs d’Europe vers la mort.

L’article 49 (1) interdit “les transferts forcés, en masse ou individuels, ainsi que les déportations de personnes protégées hors du territoire occupé vers le territoire de la Puissance occupante ou celle de tout autre état, occupé ou non.”

En outre, l’article 49 (6) stipule que “la Puissance occupante ne doit pas déporter ou transférer une partie de sa propre population civile dans le territoire qu’elle occupe.”

Au sujet de cet argument, un certain nombre de réponses peuvent être données. D’abord et surtout, aucun Israélien n’est déporté ou transféré vers les implantations ; pour diverses raisons, les Israéliens y vont volontairement. Certaines résultent de facteurs économiques avec des colons qui profitent des incitations publiques et privées et de prêts hypothécaires avantageux. D’autres ont été mises en place par les membres religieux de Gush Emunim (Bloc des Fidèles) qui se considèrent comme retournant à la patrie juive de la Bible.

Les zones d’implantation ne sont ni sous la souveraineté légitime d’aucun État, ni sur des terres arabes privées.

Elles ne sont pas non plus destinées à déplacer des habitants arabes et ne l’ont jamais fait. Cela été démontré en 2012 par la Haute cour d’Israël lorsqu’elle a ordonné l’évacuation de colons de leur résidence illégale à Ulpana, un avant-poste non autorisé à la périphérie de Beit El.

Deuxièmement, aucun arabe palestinien n’est déporté de son lieu de résidence vers aucun autre endroit.

Troisièmement, aucun crime, et encore moins de “crime de guerre” n’a été commis.

Les revendications concurrentes d’Israël et des Palestiniens et autres Arabes ne peuvent être résolues que par des négociations pacifiques.

Si les Palestiniens ont des prétentions légitimes sur la terre contestée, il en va de même pour Israël en raison de ses liens historiques et religieux.

La communauté internationale semble avoir oublié les déclarations claires des différents accords de l’armistice de 1949 qui prévoyait que les lignes de démarcation de l’armistice ne devaient d’aucune façon être interprétées comme des frontières politiques ou territoriales.”

Aucune disposition de ces accords ne doit, d’aucune façon, porter atteinte aux droits et revendications des parties dans “le règlement pacifique ultime du problème palestinien.”

La présence israélienne dans les zones contestées est légale jusqu’à un règlement de paix, car Israël y est entré légalement en auto-défense.

Le Droit International


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