Nous n’avions jamais entendu parler de ce message, ni même entendu parler de ce 2e sphinx ‘’féminin’’ derrière le sphinx que nous connaissons et qui aurait été détruit… !
De siècles en siècles, les égyptologues, les scientifiques, et les passionnés restent partagés quant à sa signification et a l’existence supposée d’une chambre secrète en dessous du Sphinx.
Les égyptologues affirment que le Sphinx date de l’époque de Khephren, bâtisseur de la 2eme pyramide. Mais les preuves qui rattachent le roi Khephren à ce site ne sont pas viables. Les archéologues et les géologues s’accordent à dire que le Sphinx remonte bien avant Khephren.
On peut donc imaginer que le Sphinx est le dépositaire du savoir d’une civilisation plus ancienne et plus avancée, peut-être même venue d’ailleurs…
Plusieurs autres structures semblent aussi dater de la même période. Pour ne citer qu’un seul exemple, on a fait la découverte d’une série de tombes très intéressantes sur le plateau de Saqqarah , celles-ci n’ont pas pu être datées avec certitude, mais elles comportent des traces d’érosion très marquées qui laisse supposer qu’il s’agit de structures prédynastiques datant de l’époque du Sphinx.
Etait-il donc possible de construire de tel structures à cette époque? Qui les a construites et pourquoi?
Les textes de l’Egypte antique font maintes fois référence à un âge doré lointain qui aurait existé avant leur temps. Cette période qu’ils nomment SEPTEPI ou le premier temps aurait marqué l’ère du Lion en 10 500 avant JC.
La lente oscillation de la Terre semble faire voyager les constellations à travers les âges. Les anciens égyptiens accordaient une attention particulière à ce phénomène nommé précession des équinoxes.
Mouvement de précession…
L’axe de la Terre décrit un cône complet en 25 760 années environ. Ainsi à peu près tous les 2 000 ans environ, un nouveau signe du zodiaque apparaît derrière le soleil et défini une nouvel ère, une autre époque astrologique. Le grand Sphinx semble avoir été érigé pour contempler ce phénomène, pour regarder sa propre image à l’horizon il y a 12 500 ans.
Le sphinx détérioré et retaillé d’aujourd’hui était en fait un Lion, un lion bâti il y a à peu près 12 500 ans, regardant arriver la constellation du lion.
Ceci est bel est bien la conclusion de plus en plus d’archéologues, cette tête de pharaon a été resculptée à partir d’une tête de lion très abimée par les pluies, comme le corps. Voilà pourquoi la tête est si petite.
Sans cette tête de pharaon, le Sphinx n’a plus rien d’égyptien, il n’a même plus rien d’un Sphinx. C’est juste un vieux lion raviné par les pluies dans un passé si lointain que les Egyptiens eux-mêmes l’aurait jugé impossible. Il aurait pu être sculpté pendant cette ère zodiacale, le Lion, qui couvre bien la période de 10 500 av JC.
Note: Une autre explication est arrivée lors d’une canalisation des Hathor, disant que ce lion avait la tête d’une femme dont la chevelure formait douze pointes érigées autour de sa tête.
L’avenue, longue de 2,7 km, relie les temples de Louxor et de Karnak. Elle est bordée de 700 sphinx à tête de bélier qui, pour la plupart, avaient été ensevelis ou carrément détruits par le sable du désert.
Nous savons aussi que l’ère géologique connue sous le nom de Pléistocène s’est terminée autour de cette date, que ce fut la fin du dernier âge glaciaire, qui s’est assorti d’un volcanisme mondial, qu’une extinction animale de masse a accompagné cette fin, que la population humaine a été décimée au point que toutes les cultures du Paléolithique supérieur ont disparu à la même époque. Ces arguments pourtant sérieux n’ont pas mis fin à la bagarre archéo-géologique.
Mais la vraie guerre du Sphinx fait de celle-ci une vulgaire escarmouche. Elle oppose les tenants de la nouvelle archéologie au tout-puissant gourou des antiquités égyptiennes, Zahi Hawass. Les néo-archéos s’appuient sur d’autres recherches, comme celles de géologues, ou celle des crypto-astronomes, résumée par Robert Bauval, qui aurait trouvé la même date de -10 500 pour l’érection de la grande Pyramide, en se fondant sur des données astronomiques de l’époque.
Zahi Hawass, de son côté, ne veut rien savoir et distribue au compte-goutte les autorisations de visite ou de fouilles sur tout le territoire égyptien. Il a même fait ceinturer l’ensemble du plateau de Gizeh d’un impressionnant mur de béton qui vient compléter la mise sous séquestre des hauts-lieux pré-Egyptiens déjà commencée à Abydos par les bons soins de l’armée égyptienne.
Maître Hawass a beau se retrancher derrière son titre de docteur en égyptologie, ce n’est qu’un diplôme de complaisance offert par les Etasuniens. Mais il y a bien pire : aux dires des égyptologues, le Docteur Hawass, secrétaire général du SCA depuis 2002, exerce sur eux tous un contrôle dictatorial, sans compter ses dissimulations, calomnies et détournements de fonds qui ne l’arrêtent pas dans ses agissements.
Bibliothèque sous le Sphinx…
Il existe aussi plusieurs textes anciens faisant référence à des chambres secrètes et des tunnels perdus sous le Sphinx et le plateau de Gizeh. Serait-ce par pure coïncidence que tous ces textes nous portent à dire que ces événements ont eu lieu aux alentours de 10 000 ans avant JC ?
Un des textes antiques faisant le mieux référence à ces chambres secrètes est le Papyrus de Westcar datant de la 4ème dynastie pharaonique, lequel faisant référence à un sage dénommé Djedda évoquant ce qu’il nomme les chambres sacrées du livre de Thoth.
D’après la légende, Djedda aurait conduit le pharaon Kheops à l’emplacement où se trouvait caché des clés permettant d’accéder aux archives secrètes où ont été conservés les manuscrits.
L’historien grec Hérodote dans un texte datant 443 av. JC suite à son périple égyptien évoque la présence sous la Grande Pyramide et au-delà de celle-ci d’un dédale souterrain qui mènerait à l’intérieur des pyramides.
Il va s’en dire que d’après ce qu’affirme Platon et d’autres écrivains de l’antiquité, il y avait effectivement une civilisation beaucoup plus ancienne que l’Egypte et qui l’aurait en fait précédé de plusieurs milliers d’années.
La question est restée inexplorée jusqu’à l’ère moderne lorsqu’un récit fantastique de l’Atlantide a vu le jour. D’après cette version des temps modernes, lorsque l’Atlantide fut détruite aux environs de 10 500 av. JC, une poignée de survivants aurait voyagé vers l’Orient et serait arrivée en Egypte. Ils auraient amené avec eux des manuscrits historiques et des objets qu’ils auraient entreposé dans une chambre secrète appelée la salle des annales de l’Atlantide.
Cette salle se situerait quelque part entre le Sphinx et la rivière à l’est, le soleil émergeant projetterait son ombre exactement entre les pattes du Sphinx. Il n’y aurait pas nécessairement de corrélation géométrique entre cette salle, les pyramides et les temples environnants.
En 1991, des scientifiques et des sismologues se sont rendus sur le plateau de Gizeh dans le but de déterminer l’âge du Sphinx par l’application de techniques sismologiques. Le résultat fut très intéressant, sous la patte gauche su Sphinx ils découvrirent une sorte de structure artificielle sculptée par l’homme.
Ils s’en sont rendu compte en recourant à une technique sismologique qui consiste à créer des vibrations au moyen d’un marteau piqueur et d’une plaque de métal, et de mesurer ces vibrations une fois qu’elles pénètrent la roche et rebondissent a la surface.
Cette cavité serait-elle la chambre des anales?
Le dernier projet en date était celui de Joseph Shore avec le soutien de l’université de Floride. Ce projet rendu publique avait pour objectif de dresser un plan de tout le plateau de Gizeh au moyen d’un radar a détections souterraines. Mais malheureusement les autorités égyptiennes ont très vite mis un terme aux recherches et aux efforts du docteur Shore.
Shore s’est montré peu en clin a parler de ce qu’il avait pu découvrir jusqu’ici, il a toutefois émis des commentaires lors d’une conférence. Son groupe aurait d’après lui détecté une zone souterraine anormale a une dizaine de mètres sous le Sphinx. Il a décrit cette cavité souterraine comme une pièce faisant a peu près 8 mètres sur 12 et avec des parodies d’environ 16 mètres de haut.
Mais d’après les sceptiques, cette chambre sous la patte du Sphinx ne serait qu’une fissure naturelle.
Cette salle des archives, si on la retrouvait, serait un lien entre notre monde et le monde antédiluvien qui a précédé l’Egypte.
Si une civilisation antédiluvienne comme l’Atlantide par exemple devait laisser un témoignage de son histoire, un témoignage qui ne serait compris que d’une société ayant atteint un niveau de développement similaire, on peut facilement imaginer qu’ils aient donc pris certaines dispositions pour protéger leur témoignage de l’âge des ténèbres qui s’annonçait où personne ne pouvait comprendre la portée de leur développement.
La chambre secrète serait peut-être une espèce de capsule témoin qui serait à même de survivre à la longue période entre la fin de l’Atlantide et une ère future qui atteindrait un niveau de développement similaire. Et si c’est le cas, on peut difficilement exagérer l’importance d’un tel message.
Une idée toute simple comme la nature cyclique de l’histoire, le fait d’imaginer que nous avons déjà traversé tout ça peut nous aider à comprendre pourquoi autant de monuments et de prouesses énigmatiques datant des temps anciens dépassent les limites de notre savoir contemporain.
Récit de la tradition orale…
Le Docteur Abdel Akim Hayan est à la fois un égyptologue formé en Occident et un gardien de la sagesse tribale transmise de générations en générations depuis des siècles au sein de sa tribu indigènes.
D’après lui, le Sphinx a été sculpté dans une roche naturelle et même avant qu’il ne fut sculpté, les gens y venaient pour puiser les ondes positives que dégagé ce rocher. Et d’après la tradition, ce rituel autour des ondes positives a commencé il y a près de 56 000 ans.
Il dit aussi que le Sphinx a été sculpté en 3 étapes, d’abord la tête, puis l’avant et finalement l’arrière.
Dans l’ensemble il a probablement fallu une trentaine d’années pour sculpter le Sphinx à partir de la roche. Il a fallu déplacer des blocs de roches calcaires pesant plus de 80 tonnes chacun pour sculpter le Sphinx et ces blocs ont ensuite servis à la construction du temple.
Bien des personnes pensent tout savoir sur le sphinx du plateau de Gizeh et l’on ne peut imaginer les trois pyramides voisines de Chéops, Chéphren et Mykhérinos sans le sphinx tellement celui-ci est devenu indispensable à l’harmonie visuelle du plateau. Ceci n’est pas étonnant car le sphinx est placé exactement où il faut dans une conception basée sur des principes géométriques de la section d’or.
L’archéologue égyptien et Professeur Emeritus : Alexander Badawy (1913-1986) a prouvé dans son étude de plus de 50 temples au bord du Nil que les anciens égyptiens avaient bien utilisé cette série de nombres à dessein démontrant une fois de plus leur grande connaissances et sophistication en matière architecturale.
Or je vais vous démontrer dans cet article que le sphinx recèle bien des secrets encore méconnus pour la plupart et que notre vision actuelle est bien déformée par rapport à son aspect originel.
L’inscription méconnue de la patte gauche du sphinx…
En 1817 Gianbattista Caviglia (1770-1845) nettoie le devant du sphinx, chose qui n’avait pas été faite depuis la chute de l’Empire Romain. Il trouva en premier lieu un morceau de la barbe tombée du sphinx (aujourd’hui au British Museum).
Puis en désensablant un orteil de la patte gauche du sphinx, il trouve une inscription, un texte de 13 lignes en Grec, gravé bien visiblement avec une mention comme quoi il s’agit d’un texte officiel datant de 166 Après JC sous le règne de Marc-Aurèle pour commémorer la restauration des murs entourant le sphinx par les romains.
Ce texte est passionnant et vous n’aurez pourtant aucune chance de l’apercevoir aujourd’hui sur le sphinx tellement les restaurations successives et surtout les dernières, ont recouvert de couches incroyablement épaisses et souvent défigurantes les contours de notre sphinx comme sous les bandelettes étouffantes d’une momification.
Ecrite en Grec donc, et en lettres capitales, voici la traduction :
« Cette structure est l’œuvre des Dieux immortels.
Placée de façon à dominer le sol de cette Terre de récolte,
Erigée au centre d’une cavité dont ils ont retiré le sable,
Comme une île de pierres au voisinage des pyramides,
Pour que nous puissions le voir,
Non pas comme le sphinx tué par Œdipe,
Mais comme un servant sacré de Leto,
Qui garde avec vigilance,
Le Guide Sacré de la Terre d’Egypte.»
La référence à Leto ici se comprend car à l’époque où le pharaon Ptolémée d’origine Grecque régnait sur l’Egypte, Gizeh se trouvait dans un district administratif appelé : « Letopolitain ». Le texte est signé Arrianos, sans doute l’historien et philosophe romain d’origine Grec qui écrivit la vie d’Alexandre le Grand (« Anabase d’Alexandre »).
Donc outre la référence aux Dieux Immortels comme créateurs de ce sphinx qui est intéressante, nous y reviendrons, nous voyons bien par ce texte lui-même que le sphinx était considéré comme une île. Ceci est tout nouveau !
Un lion qui était un chien et l’île du sphinx…
Le savant Robert Temple et sa femme Olivia ont publié un livre intitulé: «Le Mystère du sphinx, les origines oubliées du sanctuaire d’Anubis» fort bien documenté avec bien des éléments exhumés de l’oubli ou de multiples collections dispersées inaccessibles au public, dans lequel il nous dit :
« Les douves du sphinx dans l’Ancien Empire étaient connues dans les Textes des Pyramides comme le lac du chacal, le canal du Dieu, le canal d’Anubis, le Lac de Vie… »
Or on trouve beaucoup de références à cela dans toute la littérature égyptienne Antique : par exemple sur les autels dans la tombe de Toutankhamon à propos de Rostau (Gizeh) on dit que sa topographie est celle d’une citée d’eau et on parle de: « La maison du lac » à propos de l’île du sphinx. Même Auguste Mariette qui creusa autour du sphinx en 1858 admet que l’enclos du sphinx avait dû contenir de l’eau du Nil dans l’Antiquité. Dans les Textes des Sarcophages on nous parle du bassin lustral, du lac du chacal.
Pourquoi ?
Tout simplement parce que l’universitaire Temple avance l’assertion que le sphinx à l’origine aurait été fait à l’image d’Anubis (« chacal » est une mauvaise dénomination des traducteurs car il n’y a jamais eu de chacals en Basse Egypte mais bien plutôt des chiens sauvages) le gardien du site par excellence et il le prouve avec force analyses, photos et recherches.
Le sphinx serait devenu léonin vers la IV ème dynastie où les lions étaient fort à la mode dans toutes les représentations, puis au Moyen Empire Amenemhat II lui aurait apposé son visage (et non pas Chéops). Mais je ne vais pas entrer trop dans les détails de l’œuvre de Temple ici, seulement en évoquer quelques points et d’autres d’ailleurs.
Le fait qu’à l’origine le sphinx ait pu être la représentation d’Anubis est quelque chose que j’annonce depuis des années devant le sphinx lui-même aux personnes qui m’accompagnent dans mes voyages en montrant: « in situ » l’inclinaison du dos, la queue, les traces d’érosion par l’eau dans les douves.
La queue du Sphinx…
Il faut comprendre que depuis l’Antiquité le sphinx a subi de multiples restaurations qui surtout pendant les dernières consistaient en rajouts d’épaisses couches de briques de pierres aussi laides qu’inutiles ne faisant que rendre « pataudes » les lignes du sphinx qui sont en dessous d’une grande finesse.
C’est très visible aujourd’hui pour les pattes qui ressemblent maintenant à d’immenses barres de carton-pâte. Nous avons des clichés du début du 19ème siècle et beaucoup de photos ensuite nous permettant après une analyse minutieuse de voir déjà de grosses différences pendant les restaurations « modernes » et les désensablements successifs.
Aujourd’hui…
Dans le Texte des « Sarcophages » non seulement on parle du lac du « chacal » (Anubis) mais on dit:
« Son nom est face de chien, sa taille est grande » (versets 1165-1185), deux fois dans le Texte des « Pyramides » on cite Anubis comme celui de « la Hauteur de l’Ouest » ( la seule hauteur centrale en Basse Egypte c’est le plateau de Gizeh ) et le lac du « chacal » est aussi cité dans le livre « des Cavernes ».
Le remarquable chercheur Terence Du Quesne à dénombré beaucoup de références à Anubis : « Seigneur de Rostau (Gizeh) » dans des inscriptions et sur des murs, il a listé notamment dix sources publiées de ce titre précis à ce jour. Ce n’est qu’après la cinquième dynastie que le titre: « Seigneur de Rostau » est donné à Osiris.
Rappelons qu’Anubis en égyptien c’est: « Inpou », « celui qui a la forme du chien », il est aussi dénommé: « L’Ouvreur de chemin » et guide les âmes et il est représenté aussi sous le nom d’ « Upuaout, ouvreur de chemin », à Abydos dans le sud. Il est aussi: « Seigneur du Pays de l’aurore » et comme l’écrit l’excellent René Lachaud: « (…) Il fait surgir la lumière anubienne de l’initiation qui correspond à ce moment ambigu, «entre chien et loup» où jour et nuit s’interpénètrent ».
Et dans : « Le Livre de la sortie au jour » (qui est le véritable titre du Livre dit « des morts ») : Oh ! Anubis qui est sur ses secrets. Seigneur des secrets de l’Occident. Seigneur de ce qui est caché. »
Eh oui, qu’Anubis est présidé sur le plateau de Gizeh n’est guère étonnant car à Giza/Rostau nous sommes au carrefour des plus grands mystères. Vous allez vite comprendre pourquoi.
On ne vous parle jamais du « Livre de la Construction » qui se trouve gravé dans l’enclos du temple d’Horus le faucon à Edfu dans le sud de l’Egypte. Or quand vous lisez sur place celui-ci, il y a dedans des références à d’autres textes perdus comme :
« Les Livres Sacré des Temples » qui rassemblent une description de l’histoire des lieux de pèlerinage le long du Nil. Et que dit ce texte ? Il dit que ces lieux furent établis par un groupe « d’entités créatrices » les « Shebtiw » associés à Thot. Il est dit que ceux-ci que l’on appelle aussi les « Ainés », les « Faucons », se sont installés dans un premier endroit sur Terre et que ce premier endroit est…Rostau ! C’est à dire Gizeh !
Toujours selon ce texte, les livres sacrés et objets de pouvoir furent scellés dans une place secrète sous terre par les « Shebtiw » et ils construisirent au-dessus une immense enceinte et des piliers pour le protéger. Ce lieu s’appelle : Bw-Hmr, la place du trône de l’âme.
D’autre part toujours dans ce texte il nous est suggéré que le monde souterrain de Giza est un modèle microcosmique du passage du temps et du processus de la première création dans notre univers physique… vous comprenez mieux maintenant sur quoi le sphinx veille, ce n’est pas rien !
Les anciens Egyptiens nommaient aussi Giza/Rostau dans leurs descriptions : La Splendide Place du Premier Temps » et : « La Place secrète » et il est vrai que tout le plateau de Giza que je parcours depuis 20 ans mètre par mètre est bien truffé de milliers d’entrées souterraines, de cheminées d’aération, de puits sans fond. Tout cela prouve la présence d’un réseau souterrain impressionnant dont j’aurai l’occasion dans d’autres articles de vous parler davantage.
En tout cas c’est seulement au Moyen Empire (époque où depuis un long moment déjà le sphinx n’avait plus sa tête d’Anubis selon Temple) qu’apparaît pour la première fois dans les hiéroglyphes le nom: « Sphinx »: « Sheshep » qui se traduit littéralement par « image » ou « statue ».
Le nom entier du Sphinx alors est: « Sheshep-Ankh »: la « statue vivante ». Ce sphinx est un symbole vivant représentant bien des choses de l’invisible terrestre et céleste. Dans la langue copte, la plus ancienne langue de l’Egypte parlé encore actuellement, le sphinx se dit: « bel-hit »: « le Gardien ». Et juste après l’an mille on nomme le sphinx: « Twtw »: « Je suis image » que les Grecs retranscrivent en Tithoes et l’assimilent à Cronos le Dieu du temps.
Et ce qui est intéressant aussi c’est que citant Manéthon, Pline précise que Tithoes faisait partie des rois mythiques des toutes premières dynasties ou plutôt comme on dit maintenant de la fameuse dynastie zéro (car on a fait démarrer la première dynastie à Ménes (2920-2770 Avant J.C.) et cependant dans plusieurs documents sont cités des pharaons précédents mais leurs qualifications de dieux ou demi-dieux est dérangeante pour le consensus universitaire) pourtant bien inscrite dans le papyrus de Turin (Le canon de Turin) et l’auteur latin précise bien que Tithoes succéda au dieu Amon et qu’il serait le tout premier constructeur du labyrinthe de Fayoum (à 120 km au sud du Caire au bord du lac Fayoum), le plus ancien labyrinthe de toute l’Antiquité que les gens venaient visiter alors du monde entier. Et qui est en ruines aujourd’hui au pied de la pyramide d’Hawara.
Un sphinx bien plus ancien qu’on ne le pense…
En 1858 notre extraordinaire Auguste Mariette est chargé par le duc de Luynes de vérifier les propos de Pline l’Ancien selon lesquels le Sphinx serait construit et non monolithique. Il ouvre un chantier non loin de la pyramide attribuée à Chéops (qui régna de 2551-2528 av. J.C. 4ème dynastie).
Dans un sanctuaire d’Isis tout proche il trouva la stèle dite de « l’Inventaire » dans laquelle on raconte ni plus ni moins que le sphinx et la grande pyramide existaient bien avant le règne des dirigeants de la 4ème dynastie donc bien avant 2575 av J.C.. Le texte précise que : « Durant le… règne de Chéops celui-ci ordonna la construction d’un monument le long du sphinx ».
En toute logique cela implique que le sphinx était déjà là avant. Or s’il était déjà là du temps de Chéops, cela signifie que contrairement à ce que le « mainstream » affirme, à fortiori il n’a pas pu être construit sur ordre de khéphren son successeur sur le trône !
Il faut dire que la théorie disant que le sphinx a été construit par khéphren juste parce que la chaussée sur son côté sud mène aux pieds de la pyramide de khéphren a été lancée sans aucune preuve ni connaissance par Caviglia qui n’était encore qu’un capitaine au long cours payé pour faire déblayer le sable du sphinx !
Aucune inscription ne confirme sa thèse lancée bien légèrement. Il existe aussi d’autres documents prouvant que le temple adjacent au Sphinx et qui possède exactement les mêmes marques d’érosion que celui-ci existait avant le règne de Chéops. Dans une inscription qui était conservée au musée de Boulak, le scribe royal du pharaon Chéops note une dédicace qu’il a lui-même relevée sur un document antérieur.
Cette dédicace prétend que le soleil en personne présida à la gigantesque construction, dont « l’origine se perdait dans la nuit des Temps ».
Or si l’on prend en compte ceci, c’est toute la datation chronologique actuelle en cours en égyptologie qu’il faudrait revoir ! Un peu trop pour certains… C’est pourquoi la majorité des égyptologues actuels se détourne de cette stèle dite de l’inventaire, car elle remet en question trop d’acquis pour eux.
Certains préfèrent d’ailleurs affirmer que cette stèle faisant la liste de l’inventaire du temple d’Isis remonterait seulement à la 26 ème dynastie. Peut-être mais Auguste Mariette le découvreur, qui a passé plus de dix ans à fouiller le plateau de Gizeh a toujours affirmé lui, que la stèle fut érigée par Chéops lui-même.
Quant à la supposée ressemblance de la tête du sphinx avec khéphren lui-même, cette théorie a été invalidée depuis 30 ans par le Directeur du service de médecine légale de la police de New-York expert en morphologie faciale Dr Franck Domingo. Après avoir photographié le sphinx sous plusieurs angles et lumières puis la statue de khéphren au musée du Caire il compara avec sa méthode scientifique, il conclut sans appel qu’il s’agissait bien de deux personnes différentes…
Robert Temple lui, prouve d’ailleurs grâce à l’étude de la coiffe et de certains traits et aussi à cause de l’obsession du pharaon pour les sphinx qu’il s’agit en fait d’Amenemhat II(1929-1892 Avant J.C.). En tout cas si à l’origine le sphinx avait bien une tête d’Anubis et que bien plus tard il comporta la tête de ce pharaon on pourrait penser également que d’autres avant Amenemhat II ont pu y apposer leur face également, la tête du sphinx comportant beaucoup de traces de multiples réfections et la tête actuelle étant fort disproportionnée par rapport au corps.
On trouve également un texte du pharaon Amenhotep II (1448/1420 Avant J.C.) comportant une mention du sphinx en tant que : « plus ancien que les Pyramides ». Puis nous avons la fameuse stèle de Tutmosis IV qui a donné lieu à mes recherches sur le deuxième sphinx.
A la recherche du deuxième sphinx…
Il était généralement admis pendant de longues périodes chez les Anciens Egyptiens que le Sphinx était recouvert par les sables, sauf la tête jusqu’à ce que le pharaon Tutmosis IV (18ème dynastie: 1420-1411 av. J.C.) ne le désensable.
Et nous avons le merveilleux récit de Tutmosis IV gravé pour l’éternité sur une stèle de granit rose et érigée entre les pattes du Sphinx : c’est la stèle dite de Tutmosis IV. Ce pharaon qui n’était alors qu’un prince, n’appartenant même pas à la lignée principale de succession pharaonique, vint se reposer après une chasse à l’ombre de la tête seule apparente alors, et s’endormit.
Là il rêva que le Sphinx lui parlait dans son sommeil, le suppliant de le débarrasser de ses souffrances car il ne supportait plus les brûlures du sable du désert le recouvrant. En échange, il lui donnerait le pouvoir et la fortune. Tutmosis à son réveil décida de s’exécuter et devint en peu de temps pharaon ainsi que très fortuné.
Ce qui est particulièrement intéressant par rapport à cette stèle de Tutmosis IV c’est la représentation qui est faite du sphinx. Regardez bien, il y a deux sphinx ! Et se tournant le dos ce qui ne veux pas dire d’ailleurs, et pour des questions de règles anciennes de perspectives que dans une réalité, les deux sphinx se tournent véritablement le dos.
De plus ils sont allongés sur des structures avec portes indiquant par là que les sphinx donnent accès à un ailleurs, un complexe souterrain. Mais où donc est passé le deuxième sphinx dessiné sur cette stèle ?
Ce qui est bien curieux c’est que très peu de gens se sont mis à chercher les réponses…
Dans la fameuse stèle de l’inventaire conservée au musée du Caire, il est fait mention qu’un éclair aurait foudroyé la coiffe du deuxième sphinx entraînant sa destruction ainsi que celle d’un sycomore, arbre sacré à l’époque, qui fut brûlé aussi par la foudre.
Pour l’archéologue Michael Poe qui se réfère à des fragments de papyrus du Moyen Empire ce deuxième sphinx aurait été détruit par une crue du Nil particulièrement violente environ 1 000 ans après J.C. Les villageois auraient alors prélevé les pierres pour reconstruire leur village.
Des textes confirmant l’existence de deux sphinx…
Ainsi dans ses deux encyclopédies géographiques (Kitab al Mamalik, al-Mamsalik et Kitab al Jujori le grand géographe et savant arabe Al-Idrisi (1099-1166), mentionne bien la présence de deux sphinx à Gizeh, l’un est en très mauvais état, il est atteint par les eaux du Nil et de nombreuses pierres manquent.
D’autres auteurs mentionnent également l’existence de deux sphinx : Ainsi l’historien célèbre Musabbihi écrit au sujet d’un : « sphinx plus petit que l’autre » de l’autre côté du Nil, en très mauvais état, composé de briques et de pierres (Annales de Rabi II,vers 1024).
Comment trouver l’emplacement d’un sphinx disparu?
Avec l’analyse par satellite minutieuse, couplée à une étude sur le terrain du moindre des détails. J’ai, après avoir sillonné des milliers de ruelles, déterminé deux endroits possibles. C’est alors que le grand géologue et archéologue égyptien Dr Barakat m’a fait l’honneur de me contacter en me disant, après avoir lu un de mes articles sur ce sujet en anglais qu’il appréciait beaucoup mon travail et était arrivé aux mêmes conclusions que moi, ce qui me conforte comme vous pouvez l’imaginer dans la continuation de cette recherche.
D’autre part à l’instar des historiens arabes qui l’ont vu à leur époque, nous avançons l’hypothèse que l’un des deux sphinx devaient être féminin. Al Idrisi dit clairement que le second sphinx était féminin et situé sur la rive Est du Nil faisant face au sphinx mâle celui que nous connaissons tous.
N’oublions pas également que le nom Grec : « Sphinx » du verbe « sphingô » veux dire étrangler. Les deux sphinx face à face de chaque côté du Nil formaient comme un goulot d’étranglement, comme une surveillance sur les navires provenant de Haute Egypte ou descendant au Sud…
L’emplacement du second sphinx pourrait receler de nombreux secrets des temps préhistoriques même, beaucoup de choses dans le sous-sol. Ce sera dans le futur sans nul doute un projet archéologique colossal… dans le futur comme le dit le Dr Barakat.
Je vous dirais aussi et je ne suis pas la seule, que les deux sphinx sont similaires aux deux piliers d’Hercule, l’un indiquant le pouvoir matériel s’impliquant vers le haut dans le pouvoir spirituel (le sphinx féminin) et l’autre (l’actuel), le pouvoir spirituel s’impliquant dans le monde matériel souterrain mais c’est là le sujet d’un de mes livres en cours…
En tout cas pour boucler la boucle momentanément et pour apporter ma pierre à l’œuvre de Temple même s’il ne parle pas du tout de deuxième sphinx, j’ai découvert récemment qu’il y avait bien dans le passé deux Upuaout (Anubis)/Sur la stèle JE 47381 aux trois registres sont bien figurés un: « Upuaout de Haute Egypte, contrôleur des deux Terres et dans le registre du milieu on voit celui-ci accompagné de: « Wepwawet de Basse Egypte ».
Donc les deux sphinx tout à fait à l’origine auraient bien pu représenter deux Anubis…
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