Depuis des années, le soutien de la Norvège à ceux qui mènent le terrorisme contre Israël constitue une politique officielle.
Pourtant :
« Il fut un temps où la Norvège rejetait le soutien de l’AP au terrorisme. Lorsque Palestinian Media Watch révéla que la Norvège avait financé un centre communautaire pour filles portant le nom de la terroriste Dalal Mughrabi, responsable du massacre de 37 civils, dont 12 enfants, en 1978, le ministre norvégien des Affaires étrangères, Borge Brende, réagit avec une clarté morale en affirmant que « la glorification des attentats terroristes est totalement inacceptable… Nous ne permettrons pas que l’aide norvégienne soit utilisée à de telles fins… Nous avons demandé le remboursement des fonds. »
Malheureusement, « cette réponse de principe est désormais absente ».
La Norvège reste silencieuse aujourd’hui alors que « son aide financière finance un système éducatif de l’AP qui présente les terroristes comme des modèles pour les enfants. »
L’AP (Autorité Palestinienne) a ainsi nommé six écoles en l’honneur de ce même Mughrabi, cinq en l’honneur d’Abou Jihad (responsable de 125 meurtres), cinq autres en l’honneur de Salah Khalaf (cerveau du massacre des Jeux olympiques de Munich en 1972), et même une en l’honneur d’Amin al-Husseini, allié des nazis et criminel de guerre.
De plus, en mars 2025, « dans une lettre sans précédent adressée aux autorités sanitaires, les dirigeants juifs mettent en garde contre une tendance profondément préoccupante qui n’avait pas été observée depuis la Seconde Guerre mondiale. »
Le Dr Rolf Kirschner, médecin juif avec 45 ans d’expérience dans le système de santé publique norvégien et membre de l’Association médicale norvégienne, a expliqué que « les gens n’osent pas porter de symboles juifs comme l’étoile de David lors des examens, et les patients juifs craignent que leur nom soit appelé à haute voix dans les salles d’attente, de peur que les soignants ou d’autres personnes ne découvrent qu’ils sont juifs ».
On compte 1 500 Juifs enregistrés en Norvège, dont 800 résident à Oslo.
Les Juifs représentent 0,003 % de la population totale et se sentent très vulnérables compte tenu de la position fortement pro-palestinienne du gouvernement norvégien.
En réalité :
« On Alpeleg, un Israélo-Norvégien résidant en Norvège depuis plus de trente ans, replace ces préoccupations dans un contexte historique troublant : « Le système de santé norvégien a un passé et un présent problématiques, indéniablement entachés d’influences politiques. La Norvège a aidé les nazis à déporter les Juifs vers les camps d’extermination, et elle est aujourd’hui le seul pays occidental à refuser de reconnaître l’organisation meurtrière du Hamas comme une organisation terroriste. »
« Les gouvernements norvégiens dominés par les travaillistes (2005-2013) ont joué un rôle majeur dans l’incitation à la haine et la diabolisation d’Israël, aux côtés des principaux médias norvégiens et de certains segments des élites du pays. »
Trente-huit pour cent des Norvégiens estiment qu’Israël agit envers les Palestiniens comme les nazis envers les Juifs. Ce chiffre a été publié en 2012 par le Centre norvégien d’études sur l’Holocauste et les minorités religieuses, une étude financée par le gouvernement norvégien.
En juin 2011, la municipalité d’Oslo a publié une étude sur le harcèlement des enfants dans les lycées d’Oslo. Elle a révélé qu’un tiers des lycéens juifs étaient harcelés verbalement ou physiquement au moins deux ou trois fois par mois.
En 2007, Manfred Gerstenfeld a souligné le fait que :
Des caricatures haineuses anti-israéliennes sont publiées dans les principaux quotidiens et hebdomadaires norvégiens. Certaines expriment un message et une violence similaires aux pires caricatures antisémites publiées sous l’Allemagne nazie. Les Premiers ministres israéliens sont représentés en nazis, avec des attributs du diable ou des animaux. Les opinions antisémites les plus extrêmes, déguisées en anti-israélisme, peuvent également être exprimées dans les médias grand public.
« Le gouvernement norvégien actuel, de gauche, a probablement adopté la position la plus conciliante d’Europe occidentale à l’égard du mouvement palestinien Hamas, qui, dans sa charte, appelle au massacre de tous les Juifs.
« Parmi les incidents antisémites de ces dernières années, on peut citer la fusillade dans la synagogue de la communauté d’Oslo, une attaque contre son chantre et la profanation de tombes dans son cimetière.
En 2009, Manfred Gerstenfeld a noté que :
L’année dernière, la Norvège a de nouveau été le théâtre d’importants incidents antisémites et anti-israéliens. Parmi ceux-ci, on peut citer des émissions télévisées satiriques antisémites, un acte de nazification d’Israël commis par un diplomate norvégien, des agressions physiques contre une manifestation pro-israélienne, des menaces de mort contre des Juifs et la profanation d’un cimetière juif.
Des publications de NGO Monitor révèlent que le gouvernement norvégien, dominé par les travaillistes, soutient financièrement de manière indirecte des ONG qui diabolisent Israël. L’attitude de ce gouvernement norvégien à l’égard d’Israël est l’une des plus négatives d’Europe.
De plus en plus d’indices indiquent que le nombre d’antisémites extrémistes et parfois violents parmi les Norvégiens musulmans pourrait approcher, voire dépasser, celui de la communauté juive locale. Certains de ces musulmans ont participé aux plus grandes émeutes depuis de nombreuses années à Oslo en janvier 2009.
Dans une interview accordée en 2011, Bruce Bawer expliquait :
L’antisémitisme norvégien contemporain était un phénomène qu’il « pensait autrefois relégué aux oubliettes de l’histoire. Il est particulièrement virulent au sein de l’élite culturelle : universitaires, intellectuels, écrivains, journalistes, hommes politiques et technocrates. Ils sont majoritairement de gauche et profondément hostiles à l’Occident, au capitalisme, aux États-Unis et à Israël. »
De plus, « une partie de la motivation de cet antisémitisme réside dans l’afflux massif de musulmans en Norvège, ces dernières décennies, venus du Pakistan, d’Irak, de Somalie et d’ailleurs. »
En 2020, il y avait déjà plus de 180 000 musulmans en Norvège, soit 3,4 % de la population totale.
En 2017, un festival d’ Oslo a refusé un documentaire, « The Other Dreamers », sur la vie d’enfants handicapés, simplement parce qu’il était israélien. Le fondateur du festival soutenait le boycott universitaire et culturel d’Israël.
En effet, la Norvège a connu une « histoire mouvementée envers les Juifs ».
En 1814, la Norvège a promulgué sa propre constitution. Bien que progressiste et tolérante par ailleurs, ce document maintenait l’interdiction faite aux Juifs d’entrer en Norvège, fondée sur des stéréotypes antisémites classiques.
Finalement, « en 1851, après plusieurs années de débats houleux, la Norvège devint l’un des derniers pays européens à accueillir les Juifs. La Norvège n’a jamais attiré beaucoup de Juifs. À son apogée, la communauté comptait environ deux mille personnes, soit moins d’un dixième de pour cent de la population. Cependant, les expressions antisémites étaient fréquentes. »
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Vidkun Quisling fut ministre de la Défense et, en 1933, il fonda le parti nazi norvégien. Quisling « joua un rôle majeur dans le processus de spoliation des biens des Juifs norvégiens et dans la préparation de leur envoi dans les camps de la mort. Au total, près de 750 Juifs norvégiens furent assassinés pendant la guerre. »
Quisling devint Premier ministre de Norvège le 1er février 1942 et l’interdiction d’entrée des Juifs sur le territoire fut rétablie.
En 2023, la Norvège a annoncé un nouveau plan d’action contre l’antisémitisme, les Juifs de Norvège continuant de subir des attitudes hostiles. Erling Sande, ministre des Collectivités locales et du Développement régional, a affirmé :
« Il ne fait aucun doute qu’il est nécessaire de déployer des efforts soutenus et accrus pour lutter contre l’antisémitisme en ce moment. Nous avons tous la responsabilité de lutter contre les préjugés et le racisme. Ce n’est pas la responsabilité des Juifs de lutter contre l’antisémitisme en Norvège, c’est notre responsabilité à tous. »
En fait, l’anti-israélisme , c’est-à-dire « la discrimination contre la collectivité juive, est devenue la mutation la plus importante de la Norvège ».
Dans son ouvrage sur « l’antisémitisme norvégien », Vebjørn Selbekk cite divers exemples tirés d’ouvrages populaires décrivant les Juifs de manière très défavorable. Selbekk est considéré comme une « exception étrange – un rédacteur en chef de journal pro-israélien. Il y a quatre ans, Vebjørn Selbekk a publié des caricatures du prophète Mahomet, ce qui lui a valu d’innombrables menaces de mort. » Pourtant, il continue de défendre Israël.
Hanne Nabintu Herland , « historienne des religions , a accusé la Norvège d’être « le pays le plus antisémite d’Occident » et a attaqué le gouvernement d’Oslo pour son « soutien biaisé aux seules opinions palestiniennes ».
En effet :
« Le degré d’anti-israélisme en Norvège aujourd’hui au niveau de l’État, dans les médias, dans les syndicats et dans les universités, les collèges et les écoles est sans précédent dans l’histoire moderne de la Norvège. »
Depuis les massacres du 7 octobre en Israël, la Norvège a critiqué les actions d’Israël, notamment en ce qui concerne le siège de Gaza, et a affirmé que la réponse d’Israël à l’attaque du Hamas était disproportionnée.
En mai 2024 , la Norvège a officiellement reconnu l’État de Palestine, ce qui a encore tendu les relations avec Israël.
La Norvège, ainsi que la Belgique et l’Espagne, « feraient bien de revenir à la raison face à cette démarche contraire au droit international ».
L’appui du pays du Soleil de Minuit aux pays soutenant le terrorisme contre Israël est un terrible fléau. Les fjords sont peut-être une attraction touristique majeure du pays, mais qu’en est-il de son âme ?
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