Cas de conscience

JO de Paris 2024, le dôme des Invalides perd sa croix

Comme c'est bizarre, une nation qui se veut dhimmi de sa population musulmane importée !

Au lendemain de leur présentation par les organisateurs, les deux affiches officielles des Jeux olympiques et paralympiques créées par l’artiste Ugo Gattoni font réagir sur les réseaux sociaux. En cause, l’absence de croix sur le dôme des Invalides.

« Nous ne ferons aucun commentaire. »

Si le diocèse aux Armées françaises souhaite garder le silence, ce n’est en revanche pas le cas pour nombre d’élus Les Républicains (LR) et Rassemblement national (RN) sur les réseaux sociaux. Ils s’insurgent quant à l’absence de la croix au sommet du dôme de la cathédrale Saint-Louis-des-Invalides sur les affiches officielles des Jeux.

« Je reste sans voix […] Qui a enlevé la croix du dôme des Invalides et oublié un drapeau Bleu Blanc Rouge ? C’est juste l patrimoine de la France », s’est fendu d’une publication sur le réseau social X, Pascal Thevenot, maire de Vélizy-Villacoublay, dans les Yvelines.

Un constat manifestement partagé par l’ancien député Bernard Carayon, ou encore le député RN Grégoire de Fournas. Il dénonce sur X une « suppression scandaleuse » de la croix du dôme des Invalides.


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« Ils sont prêts à nier la France jusqu’à travestir la réalité pour annuler son histoire », regrette également dans une publication François-Xavier Bellamy, député européen et ancien adjoint au maire de Versailles. « La France aurait-elle honte de son héritage chrétien et républicain », questionne quant à lui l’ancien député Julien Aubert, à propos de l’absence de la croix, mais également du drapeau tricolore.

La croix se situe au sommet de la flèche fleurdelisée qui surplombe le dôme de la cathédrale Saint-Louis-des-Invalides, construite à partir de 1676 par l’architecte du roi Jules Hardouin-Mansart, et siège de l’évêque du diocèse aux Armées françaises.

Conçues pour représenter « la diversité » et « la richesse » des JO

Or, présentées ce lundi par les organisateurs des Jeux olympiques et paralympiques de Paris, les deux mettent en scène plusieurs symboles de la capitale à l’instar de l’hôtel des Invalides, tels que la tour Eiffel, les fontaines Wallace ou encore le métro parisien.

« Un parti pris de l’artiste », selon le comité d’organisation de Paris 2024 (Cojo), contacté par nos confrères du Parisien. Des « œuvres artistiques à part entière », rappelait hier Tony Estanguet à propos des deux affiches.

Quelle diversité au profit de quelle communauté ?

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Derrière l’affiche des JO 2024, le malaise d’une nation en proie à la déconstruction

Pour Marc Eynaud, journaliste et auteur de « Qui en veut aux catholiques ? », la France ne doit pas sacrifier son identité ni son histoire sur l’autel de l’organisation d’un événement sportif.

La croix surplombant les Invalides a été remplacée par une flèche sur l’affiche des JO 2024

« Une représentation qui n’est ni exhaustive ni fidèle à la réalité ».

En quelques mots, le comité d’organisation des Jeux olympiques a tenté de balayer la polémique naissante : la disparition de la croix juchée en haut du dôme des Invalides sur l’affiche officielle des JO. Un point de détail concernant une polémique qui ne devrait pas avoir lieu. Un simple choix artistique pour l’auteur qui vante l’image d’un Paris imaginaire et festif. Une interprétation légère et joyeuse dans laquelle la croix n’a pas sa place. De même que le drapeau français.

Face à la polémique, les ricaneurs de « Quotidien » ont volé à la rescousse de l’organisation des Jeux, moquant et vilipendant les nombreuses voix à droite qui s’en sont étonnées ou émues.

« Aucune sorte de propagande politique, religieuse ou raciale n’est autorisée dans un lieu, site ou autre emplacement olympique », affirme triomphalement Yann Barthès en citant le règlement des Jeux.

On passera sur le fait qu’une affiche n’est ni un lieu, ni un site, ou encore qu’une croix posée sur la toiture d’une église n’est pas de la propagande. Ou alors suivons la logique : rasons les églises présentes sur les sites olympiques ! Mais supposons. Supposons que tout cela ne soit pas si grave et que les relativistes cathodiques n’auraient pas tort sur le fond. Mais à l’image des enfers pavés de bonnes intentions et de ces petits détails qui n’en sont pas, on peut assez rapidement débusquer le diabolique malaise.

La suppression de cette croix n’est pas un vaine polémique dans une nation en proie aux fièvres déconstructrices

Non la disparition de cette croix n’est pas anodine dans un pays qui voit ses calvaires détruits et dans lequel disparaissent les marchés de Noël transformés en foire aux monstres à Nantes ou pudiquement rebaptisés marchés de l’hiver pour ne pas froisser quelque laïcard en mal d’affaire ou quelque barbu en crise de fatwa.

Oui, l’effacement de cette croix a une haute valeur symbolique dans un pays qui voit chaque jour ou presque, des églises profanées, incendiées ou saccagées.

Non, la suppression de cette croix n’est pas une vaine polémique dans une nation en proie aux fièvres déconstructrices et aux pulsions de grand effacement de sa culture. La croix sur le dôme des Invalides, c’est le rappel que malgré les guerres et les évènements tragiques de l’Histoire, l’espérance domine l’ensemble. Le monde change, mais la croix demeure, comme un ultime pied de nez à cette société liquide ayant accouché d’une génération débarrassée des responsabilités d’un héritage dont on lui a refusé la transmission en bloc. C’est tout sauf anodin.

Quel peuple sacrifierait son identité, son histoire et sa culture sur l’autel de l’organisation d’un évènement sportif ?

Et l’histoire n’est pas neuve.

En 2017, la marque Lidl a dû plier devant une mobilisation d’internautes scandalisés devant l’emballage de yaourts grecs reprenant le visuel de l’église de Santorin sans sa croix.

En 2014, ce fut le club de football du Real Madrid qui fit disparaître la petite croix de son logo pour ne pas « offenser ou mettre mal à l’aise les clients musulmans ».

Beaucoup trop d’exceptions pour ne pas en tirer quelques conclusions. Et au-delà, quel peuple sacrifierait son identité, son histoire et sa culture sur l’autel de l’organisation d’un évènement sportif ?

A-t-on vu le Qatar renoncer à la charia le temps de la Coupe du monde de football ? Le Brésil a-t-il bâché le Corcovado ?

Cette affiche criarde et festive, aux dizaines de scènes et de personnages, ne se contente pas de gommer, elle uniformise. Ce qui en viendrait à nous interroger : devrions-nous renoncer à ce que nous sommes pour être mieux accueillant ?

Devons-nous effacer nos spécificités pour que l’on garde de ces Jeux l’image d’un Paris netflixisé, airbnbisé, non plus universelle car rayonnante, mais semblable à toutes ses sœurs dans le monde entier ?

Cette affiche, c’est l’uniformisation du monde que dénonçait Zweig, ce « monstrueux mouvement mondial » dénoncé par le génial Autrichien, qui représente Paris comme une sorte de parc d’attractions gentrifié dont il fallait gommer toute spécificité.

Les Invalides sont le catholicisme. Le catholicisme, c’est la France. Et on ne peut changer son Histoire

La force de l’Exposition universelle de Paris de 1900 était de faire étalage du génie français, de montrer ce qu’il a de plus beau, de rappeler au fond, pourquoi notre civilisation mérite que l’on se batte pour elle, a minima qu’on en soit fier. Las. Aya Nakamura chantera du Piaf, les élèves courront sur les tombes des Poilus de Verdun sur du Black M. À Clermont-Ferrand, on débaptisera les centres sociaux pour leur donner des noms de défenseurs des droits afro-américains.

Et dans les quelques villes qui l’osent encore, on trouvera toujours quelques crèches de Noël à démonter, des statues d’archanges à déboulonner et quelque église jamais rénovée que l’on condamnera à la démolition.

Cette croix effacée, c’est le symbole d’un héritage devenu quantité négligeable.

C’est un détail gênant qu’il est plus aisé de supprimer plutôt que de l’assumer pleinement. Car les Invalides sont le catholicisme. Le catholicisme, c’est la France. Et on ne peut changer son Histoire.


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