Cas de conscience

Bruxelles comme symptôme avancé de la désintégration de l’UE

Bruxelles : le miroir trouble d'une Europe en crise - par Drieu Godefridi

Bruxelles, capitale autoproclamée de l’Union européenne, n’est plus le symbole d’une Europe unie, mais le symptôme avancé de sa désintégration.

Depuis quinze ans, les signes d’une crise profonde – paralysie politique, explosion de la criminalité, faillite budgétaire, montée de l’islamisme et engloutissement migratoire – se multiplient, annonçant un inévitable point de bascule.

La normalisation du discours islamiste radical et antisémite à laquelle nous assistons à Bruxelles est le résultat de quinze années de dirigeants qui ont renoncé à leurs responsabilités.


Bruxelles, par son incapacité – ou son refus – de faire des choix désagréables mais nécessaires, se présente comme le premier foyer potentiel de troubles européens prolongés. Même Politico reconnaît l’ampleur du problème.

La seule question est : quand l’État belge reconnaîtra-t-il l’échec d’une société qui a renoncé à se gouverner selon un droit commun ?

1. Paralysie politique structurelle

Près d’un an après les élections régionales de juin 2024, le Parlement régional de Bruxelles-Capitale n’a toujours pas trouvé de majorité gouvernementale. Les partis traditionnels, comme le Parti socialiste (PS), le Mouvement réformateur (MR) et l’Open VLD, sont embourbés dans des négociations infructueuses, incapables de surmonter leurs divergences idéologiques et leur crainte de froisser les différentes factions de leurs électeurs.

Le PS, ouvertement islamisé, refuse tout accord avec les partis centristes, préférant s’allier à l’Équipe islamiste Fouad Ahidar (TFA), parti fondé en 2024 par Ahidar, homme politique d’origine marocaine, député au parlement bruxellois depuis 2004, où il représentait auparavant le PS. Le Parti des travailleurs de Belgique (PTB), parti marxiste, avec 16,1 % des voix à Bruxelles en 2024, s’allie également à TFA.


La TFA incarne une situation nouvelle : un islam politique qui ne dissimule plus son identité. Au contraire, elle prône une identité religieuse comme fondement de la cohésion nationale. Cette fragmentation reflète une rupture profonde du contrat social entre la vieille société européenne, qui confine la religion à la sphère privée, et les « nouveaux Européens » (les musulmans), qui veulent que tout soit soumis à leur doctrine religieuse.

Georges-Louis Bouchez, président du MR (centre-droit), a averti que les alliances avec des forces telles que le PTB et le parti islamiste TFA « sapent les fondements de la démocratie libérale ».

La paralysie du gouvernement prive Bruxelles de toute capacité à faire face aux crises qui s’accumulent rapidement.

2. Criminalité endémique, résultat d’un État défaillant

La criminalité est en hausse partout à Bruxelles, notamment dans un quartier souvent victime de fusillades : la zone Bruxelles-Midi (Saint-Gilles, Forest, Anderlecht). Entre 2022 et 2023, note L’ Écho , les vols et extorsions ont augmenté de 23 %, les vols sans arme de 34 %, les vols à la tire de 27 % et les vols à main armée de 53 %. Ce quartier abrite cinq des 15 points chauds du trafic de drogue de Bruxelles.

La zone Bruxelles-Midi souffre donc sans surprise d’une grave pénurie de policiers – 20 % des postes restent vacants – principalement en raison d’importantes difficultés de recrutement. En cause : le niveau élevé de criminalité.

Des quartiers comme Molenbeek, Schaerbeek et Anderlecht sont devenus des lieux où l’insécurité est une réalité mortelle, marquée par des agressions, des trafics de drogue, des fusillades et des affrontements entre gangs.

L’assassinat du policier Thomas Montjoie, le 10 novembre 2022 à Schaerbeek par Yassine Mahi, un islamiste qui avait annoncé son intention de s’en prendre à des policiers sur les réseaux sociaux, a suscité une vive colère au sein des forces de l’ordre. Quelques jours plus tard, des milliers de policiers ont manifesté devant le Palais de Justice de Bruxelles pour dénoncer l’absence de sécurité et de toute action judiciaire face à la radicalisation violente.

Ces échecs ne sont, comme on dit, que la partie émergée de l’iceberg : la justice belge libère des délinquants multirécidivistes et des djihadistes.

En mai 2025, des émeutes impliquant des « bandes de jeunes » ont secoué plusieurs quartiers. Des véhicules ont été incendiés et d’innombrables attaques contre la police ont eu lieu. L’incapacité à rétablir l’ordre public a transformé des quartiers entiers en enclaves où la loi belge ne s’applique plus, préfigurant leur balkanisation en zones islamiques interdites aux autres.

3. Faillite inévitable

La Région de Bruxelles-Capitale n’est pas seulement au bord de la faillite ; elle est déjà au fond du gouffre financier. En 2024, les recettes du gouvernement régional s’élevaient à 5,69 milliards d’euros, tandis que les dépenses atteignaient 6,99 milliards d’euros, soit un déficit de plus de 20 %. La dette publique dépassait les 10 milliards d’euros, soit 300 % des recettes annuelles, pour une ville de seulement 1,1 million d’habitants.

Cette situation, aggravée par des décennies de subventions gouvernementales – subventions aux associations locales, programmes sociaux mal ciblés et gestion chaotique des infrastructures (les routes bruxelloises sont notoirement les moins bien entretenues d’Europe) – rend la faillite imminente. Les services publics, tels que les transports, les écoles et les hôpitaux, se dégradent, tandis que la dépendance aux transferts fédéraux expose Bruxelles à un risque systémique. Si les salaires des fonctionnaires ou les prestations sociales, qui soutiennent 30 % des ménages bruxellois, devaient être suspendus, la colère sociale, déjà perceptible lors de manifestations récurrentes, pourrait se transformer en insurrection généralisée.

4. La montée apparemment inéluctable de l’islam et de l’antisémitisme – pour la simple raison que personne ne les arrête ni même n’essaie de les arrêter.

En 2024, l’équipe de Fouad Ahidar, animée par les doctrines islamiques, a remporté un succès électoral important, remportant trois sièges au Parlement régional de Bruxelles-Capitale. Ahidar, qui prône une identité musulmane avant toute allégeance nationale, incarne l’émergence d’un islam politique décomplexé.

« Fouad Ahidar est une figure avérée du Hamas et de l’antisémitisme, qui a été député à Bruxelles pendant vingt ans », note Claude Moniquet, journaliste à la retraite et ancien agent des services secrets français.

Ahidar ne représente qu’une infime partie de la vague d’antisémitisme à Bruxelles. La haine des Juifs, souvent présentée sous des apparences peu convaincantes et transparentes sous le nom d’« antisionisme », prospère dans de nombreux autres milieux islamo-centrés et d’extrême gauche. Rien qu’en 2023, les incidents antisémites en Belgique – agressions physiques et vandalisme de synagogues compris – ont augmenté de 65 %, principalement à Bruxelles et à Anvers.

Après l’invasion d’Israël par le Hamas, soutenue par l’Iran, le 7 octobre 2023, de nombreux élus bruxellois ont prononcé des discours sur la « résistance palestinienne », tandis que d’autres ont dénoncé « la barbarie de l’État terroriste d’Israël ». À Bruxelles, l’organisation terroriste d’inspiration islamique Samidoun était encore bien implantée, même si elle avait déjà été interdite dans plusieurs pays européens, dont l’Allemagne .

En bref, à Bruxelles, la haine des Juifs jouit d’une impunité quasi totale.

5. Un flux incontrôlé de migrants

Depuis dix ans, Bruxelles subit une pression migratoire sans précédent en Europe. En 2023, 74 % de la population bruxelloise est d’ origine étrangère , contre une moyenne européenne de 10 % . Dans des quartiers comme Molenbeek, cette proportion atteint 86 %. Cette transformation démographique, ou « grand remplacement », loin de s’accompagner d’une politique d’intégration efficace, a saturé Bruxelles  écoles surpeuplées, hôpitaux débordés, logements cruellement inadéquats – et exacerbé les tensions intercommunautaires.

En 2022, un rapport révélait que 35 % des jeunes issus de l’immigration à Bruxelles vivaient dans des foyers sans emploi – un terreau fertile pour la délinquance et la radicalisation. Les flux migratoires, alimentés par des réseaux clandestins de passeurs via la Turquie et l’Afrique du Nord, continuent de croître , tandis que les centres d’accueil pour « demandeurs d’asile » affichent déjà complets.

Les attentats djihadistes de 2015-2016 à Paris (130 morts) et à Bruxelles (32 morts), perpétrés par des musulmans radicalisés dans des quartiers comme Molenbeek, ont révélé les conséquences du laxisme migratoire européen. Les autorités belges, et Bruxelles en particulier, semblent n’avoir rien appris.

Pronostic : Soulèvements imminents

Bruxelles n’est pas seulement une ville en crise, c’est une ville au bord de l’implosion. La convergence de la paralysie politique, de la désintégration de l’ordre public, de la faillite budgétaire, du sectarisme islamiste, de la haine des Juifs et de l’immigration incontrôlée ouvre une pente glissante vers la violence et le chaos.

Une intervention militaire, réponse désespérée à des troubles incontrôlables, pourrait finalement s’avérer nécessaire. Ce jour-là, les élites mondialistes, qui ont fermé les yeux sur tant de signaux, porteront la responsabilité d’un désastre qu’elles auraient pu éviter.

Bruxelles, loin d’être un cas isolé, est le petit miroir d’une Europe chancelante.

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