Brahim Aouissaoui, jugé pour l’attentat terroriste qui a fait trois morts dans la basilique de Nice en 2020, a enfin reconnu les faits.
La troisième semaine du procès de Brahim Aouissaoui, le terroriste de l’attaque à la basilique Notre-Dame de l’Assomption à Nice en 2020, a marqué un tournant. Jusqu’alors, l’accusé invoquait l’amnésie pour expliquer son absence de souvenirs sur les événements tragiques du 29 octobre.
Mais lors de son interrogatoire ce lundi 24 février au matin, le Tunisien de 25 ans a finalement reconnu les faits.
Face au président de la cour d’assises spéciale de Paris, Brahim Aouissaoui a délibérément mis fin à son mutisme :
« Oui, je reconnais les faits », a-t-il déclaré sans détour, mettant fin à cinq mois d’amnésie prétendue.
Jusqu’alors, l’accusé se bornait à dire « je ne sais pas », répudiant toute mémoire de l’attaque où trois victimes ont perdu la vie.
Une évolution qui choque d’autant plus que le jeune homme avait initialement feint une « amnésie totale » depuis son départ de Tunisie à la fin de l’été 2020, jusqu’à l’assaut mortel dans la basilique.
« Couper la tête c’est un symbole »
Lors de son intervention, Brahim Aouissaoui n’a pas seulement reconnu son acte mais en a également justifié la violence.
« Je ne suis pas un terroriste, je suis un musulman », a-t-il affirmé, présentant son attaque comme un acte de revanche contre l’Occident, responsable selon lui de la mort de musulmans innocents à travers le monde.
« Tous les jours, vous tuez des musulmans et cela vous est égal », a-t-il ajouté.
Pour lui, les assassinats étaient « légitimes » et « se venger » de ces injustices fait partie de ses « droits » et de sa « justice ».
Quant au choix de ses victimes, Aouissaoui a affirmé que « c’était au hasard ».
Une déclaration qui interroge le président de la cour :
« C’est le droit et la vérité d’aller tuer des gens au hasard ? »
La réponse de l’accusé est sans ambiguïté : « Oui ».
La décapitation de l’une des victimes, une scène qui a bouleversé l’opinion publique, est également justifiée par l’accusé :
« Couper la tête c’est un symbole, un message pour dire qu’il y a une injustice. La décapitation c’est aussi pour faire peur aux gens » explique-t-il devant les familles des victimes.
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