Nous vivons des temps décisifs. Et tout soldat, citoyen, soutien d’Israël, devrait aujourd’hui lever la tête avec fierté et émotion : car c’est bien à cela qu’il a participé.
À cela, précisément.
Le moment venu, lorsque les historiens du XXIe siècle rédigeront leurs analyses, ils ne s’attarderont pas sur les questions obsessionnelles des plateaux télévisés — « Mais enfin, quelle était la stratégie ? ».
Ils retiendront, avec étonnement puis admiration, une séquence singulière dans l’histoire contemporaine :
Comment, après le massacre du 7 octobre — le jour le plus tragique vécu par les Juifs depuis la Shoah — Israël n’a pas réagi dans l’instant. Il a observé un silence de trois semaines, presque irréel, pour préparer soigneusement son armée.
Puis il a pénétré dans la bande de Gaza et, méthodiquement, étape après étape, a réduit l’infrastructure du Hamas à l’état de ruines.
Face aux provocations répétées du Hezbollah, Israël a fait le choix de la retenue. Il a contenu l’escalade pendant près d’un an, jusqu’au moment opportun où ses ressources pouvaient être redéployées vers le Nord, et où des plans de longue date — perfectionnés au fil des ans — pouvaient être mis en œuvre :
- l’opération « Bipers »,
- l’opération « Talkies »,
- l’opération « Flèches du Nord », visant l’élimination des derniers cadres supérieurs de l’organisation,
- et enfin l’opération « Nouvel Ordre », qui a précipité le chef emblématique du Hezbollah dans une chute brutale et irréversible.
Ce coup porté à l’épine dorsale du Hezbollah a déséquilibré l’axe chiite qui soutenait le régime autoritaire du clan alaouite en Syrie. Il en a résulté un effondrement progressif du pouvoir.
Israël a saisi cette fenêtre stratégique pour prendre le contrôle des hauteurs du mont Hermon, dominantes à la fois sur le plan militaire et symbolique, supervisant l’axe Beyrouth-Damas. Et c’est là, sur les ruines fumantes de la Syrie, que la redéfinition régionale a commencé.
La menace houthie, elle aussi, a été adressée. Cette branche méridionale du croissant chiite, essentielle dans le projet géostratégique ourdi par Qassem Soleimani pour encercler Israël de missiles, de drones et de feu, a été contenue de manière ciblée. Le problème n’a peut-être pas été extirpé jusqu’à la racine, mais l’envie de poursuivre l’agression a été, pour l’heure, efficacement neutralisée.
Mais tout cela ne fut qu’un prélude.
Une fois les fronts périphériques stabilisés, Israël a pu concentrer ses efforts sur la source du danger.
Des années de préparation patiente par les agents du Mossad, alliées à une stratégie diplomatique sophistiquée et aux capacités chirurgicales de l’armée de l’air, ont permis de lancer une frappe sans précédent :
Élimination de dizaines de hauts responsables du régime iranien, désorganisation des chaînes de commandement du lancement balistique, atteinte sérieuse à plusieurs installations nucléaires.
En quelques jours, une puissance régionale soixante-dix fois plus vaste, dix fois plus peuplée, dont les centres névralgiques se trouvent à plus de 1 500 kilomètres, s’est retrouvée paralysée — sous les yeux stupéfaits du monde entier.
Un tel événement ne dépendait pas d’un feu vert de Washington. Il a redéfini la position américaine.
À l’ère Trump, cela est particulièrement manifeste : les sondages internes à la conférence républicaine du Sénat révèlent un soutien massif à l’action israélienne. Ils font écho aux propos du président-candidat :
« Parfois, il faut aller jusqu’au bout », puis « Peut-être que nous devrons intervenir », avant d’en venir à cette déclaration sans ambiguïté : « Il faut évacuer Téhéran ».
Bien sûr, le site de Fordow demeure intact. Et non, Israël ne possède pas de B-52.
Mais au-delà de ces considérations techniques, certains signaux macroéconomiques parlent d’eux-mêmes :
- La hausse du shekel face aux grandes devises en pleine guerre, l’envolée de la Bourse de Tel Aviv, et surtout, l’absence de réaction négative des agences de notation — y compris de Moody’s, pourtant coutumière d’une lecture politique des événements — témoignent d’un fait fondamental :
- Le système international, en son for intérieur, parie sur la victoire d’Israël.
Voici, en réalité, le cœur du récit.
Dans un monde occidental parfois englué dans ses renoncements moraux, ses aveuglements idéologiques, ses alliances contre-nature avec des régimes destructeurs, Israël s’est dressé.
Par l’initiative, par la ruse, par la résilience, mais surtout par un courage lucide, il a frappé ses ennemis d’un coup net.
Il n’a pas seulement protégé ses citoyens.
Il s’est imposé comme le fer de lance moral d’une lutte mondiale contre l’axe chiite, ce front radical qui menace l’ordre du Moyen-Orient — et au-delà, les équilibres du monde libre.
Et même notre époque confuse finira, tôt ou tard, par le reconnaître. Et par lui rendre hommage.
Que chaque épouse de soldat, chaque mère juive, chaque combattant anonyme engagé dans une mission harassante ou un soutien logistique resté à l’arrière sache ceci :
Dans cette guerre immense et tragique, notre génération a eu l’honneur — et le poids — de l’histoire.
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