En Suède, les immigrés présentent un taux de condamnation pour vioI 4 à 6x plus élevé que celui des « autochtones ».
Mais qu’en est-il une fois les facteurs socio-économiques neutralisés ? Une récente étude se penche là-dessus.
Contexte : la Suède est un cas intéressant pour 3 raisons.
👉 Les statistiques y sont assez complètes
👉 Le pays a connu récemment une forte vague d’immigration
👉 Les vioIs enregistrés y ont explosé ces dernières année
Et les immigrés sont largement surreprésentés parmi les auteurs condamnés.
👉 Leur taux de condamnation est jusqu’à 6 fois plus élevé que celui des Suédois nés en Suède de parents nés en Suède.
Une phénomène certainement multifactoriel.
Justement, une étude récente cherche à identifier les facteurs associés à une condamnation pour vioI, ou tentative de vioI.
👉 Avec un périmètre géant : l’ensemble des personnes condamnées entre 2000 et 2020, pour des infractions à l’encontre de femmes de 18 ans ou plus.
Cette étude parue en janvier 2025 emploie un modèle de régression logistique, qui estime la probabilité qu’un événement se produise.
👉 Par exemple, la probabilité qu’une personne soit condamnée en fonction de son âge, sexe, quartier de résidence et statut migratoire.
Deux échantillons sont étudiés :
👉 Le premier, un échantillon témoin de plus de 20 000 personnes issu de la population suédoise
👉 Le deuxième composé de tous les condamnés pour vioI de 2000 à 2020 (4 032 personnes)
👉 Parmi les personnes condamnées pour vioI en Suède, 63% sont issues de l’immigration (immigrés ou descendants)
👉 Un taux qui n’est pourtant « que » de 30% dans l’échantillon témoin, représentatif de la population
Les données brutes montrent ainsi que par rapport aux Suédois nés de 2 parents nés en Suède, le taux de condamnation :
👉 des individus nés en Suède de parents nés à l’étranger est plus élevé
👉 des individus nés à l’étranger est encore plus élevé
Mais ce n’est pas tout.
On observe au passage qu’avoir 1 seul parent immigré plutôt que 2 diminue le taux de condamnation.
👉 Idem, les immigrés arrivés avant l’âge de 15 ans présentent des taux de condamnation plus faibles que ceux arrivés plus tard.
Voilà pour les données « brutes ».
Comme expliqué, l’étude teste ensuite plusieurs modélisations, visant à neutraliser divers facteurs, comme les écarts de revenus.
👉 Oui, la capture d’écran ci-dessous est un peu complexe, mais je vais vous faire un résumé.
Dans TOUS les modèles, une fois neutralisés ces différents facteurs socio-économiques, le taux de condamnation des personnes issues de l’immigration :
👉 diminue sensiblement
👉 mais reste supérieur au taux de condamnation des « autochtones »
On va prendre un exemple :
Le modèle C neutralise plusieurs facteurs socio-économiques et comportementaux. Ex :
👉 revenu
👉 alcool & drogue
Le taux de condamnation des immigrés arrivés après 15 ans n’est alors plus 6,3 fois plus élevé, mais reste 4 à 5 fois plus élevé que celui des « autochtones »
Nier l’influence des facteurs socio-économiques est absurde.
👉 Un individu qui n’a littéralement « RIEN » à perdre n’a pas le même rapport au risque qu’un individu ayant une famille, un logement et un CDI.
Et donc pas le même rapport aux comportements délictuels / criminels.
Cependant, il faut aussi éviter l’écueil inverse.
👉 Vouloir expliquer les taux de criminalité élevés des personnes issues de l’immigration « uniquement » par les facteurs socio-économiques semble insuffisant.
Ce que d’autres études dans d’autres pays montrent aussi :
Par exemple, aux Pays-Bas, à âge et conditions socio-économiques identiques, les personnes issues de l’immigration antillaise ou maghrébine présentent des taux de criminalité plus élevés que les néerlandais « autochtones ».
En fin de compte, peut-on vraiment attendre que des personnes issues de pays plus pauvres, parfois en guerre, au cadre moral différent, présentent d’emblée en Europe des taux de criminalité identiques aux populations européennes autochtones ?
En tout cas, fort heureusement, tous les immigrés ne sont pas des délinquants ou des criminels, très loin de là.
👉 Mais oui, certaines origines sont surreprésentées dans les données policières et judiciaires de différents pays européens.
Immigration et insécurité en Europe :
👉 Les étrangers sont-ils surrepresentés dans les mis en cause pour crimes et délits chez nos voisins européens ?
Sur les violences sexueIIes, la surreprésentation des étrangers s’observe également en France, comme le montrent de nombreuses données récapitulées ici :
La lecture de ces chiffres invite à un débat approfondi sur notre politique d’immigration et d’intégration.
👉 Un débat qui ne devrait pas être l’apanage d’un bord politique, mais l’affaire de tous.
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