Jeudi 20 février a été une journée de désespoir absolu, de douleur infinie, pour ceux, comme moi, qui depuis le 7 octobre se mobilisent pour attirer l’attention de nos concitoyens sur le sort des otages israéliens, juifs ou non, et étrangers, qui ont été kidnappés et qui sont encore atrocement torturés par les djihadistes palestiniens de Gaza.
Après avoir supporté de voir haineusement arrachées les milliers d’affiches des visages de Kfir et Ariel Bibas que nous collions, après avoir supporté la calomnie suprême d’être qualifié de génocidaires, nous avons dû supporter la pire des annonces, celle que nous ne voulions pas entendre : la mort de ces deux enfants qui ont été suppliciés par des djihadistes, dont les corps ont subi les pires outrages.
Le 20 octobre, nous étions désespérés, j’étais effondrée de douleur et de colère.
A la différence d’autres Etats européens ou sud-américains, la France n’a pas rendu hommage à Shiri, Kfir et Ariel Bibas.
Leurs mémoires a même été salie par les tweets de députés insoumis que l’ignominie n’effraie jamais.
Sur le plateau de l’émission spéciale d’I24NEWS à 20h jeudi, j’ai affirmé qu’une fois tous les otages remis à Israël, il fallait « vider Gaza ». Je l’avais d’ailleurs déjà écrit dans un post Facebook le 18 février qui n’avait soulevé aucun débat.
J’ai soutenu à plusieurs reprises dans les émissions précédentes la pertinence de l’approche de Donald Trump concernant Gaza : cela ne constitue pas un délit mais une opinion personnelle. J’ai justifié l’idée de déplacer les civils gazaouis hors de l’enclave en rappelant la participation active des civils dans les exactions (documentées par le Hamas lui-même) du 7 octobre.
Au kibboutz Nir Oz dont la famille Bibas était membre, les civils gazouis (dont certains connaissaient bien les lieux pour y avoir été accueillis avec bienveillance par les habitants, des militants invétérés de la paix) sont entrés moins de quatre heures après les terroristes. A dix heures, ils arpentaient le kibboutz et indiquaient aux terroristes où aller. Des civils ont pillé, brûlé, violenté ; cela est documenté.
Toutes les chancelleries disposent des témoignages. La plupart des kidnappés de Niz Oz et des autres kibboutz l’ont été avec l’aide ou par des civils, repartant en mobylette ou avec des véhicules volés dans les kibboutz.
Des civils palestiniens ont participé directement aux crimes du 7 octobre. Les autres les ont célébrés lorsque le Hamas revenait avec les otages. Des mères de djihadistes ont félicité publiquement leurs fils pour les crimes qu’ils avaient commis. Le monde entier a vu ses images diffusées fièrement par les djihadistes eux-mêmes. Ceux que la LFI et certains syndicalistes nomment « l’armée de résistance ».
« Vider Gaza » comme le propose Trump ne signifie en rien exterminer les Palestiniens. Cela signifie rebâtir un espace pour une paix lointaine mais jamais impossible si la génération du 7 octobre est éloignée du lieu de ses crimes.
Quel ami du peuple palestinien peut vouloir qu’une population de deux millions de personnes demeure sans espoir dans un territoire dévasté, sans infrastructure sanitaire ou médicale, sans autre ressource que ce que le Hamas veut bien leur distribuer au gré des détournements de l’aide humanitaire ?
Les amis du peuple palestinien qui parlent sans cesse de « prison à ciel ouvert » ne devraient-ils pas se réjouir que les Gazaouis la quittent enfin ?
Les amis du peuple palestinien ne devraient-ils pas saisir l’opportunité offerte par le plan Trump, aussi fantasque puisse-t-il sembler, de débarrasser Gaza des djihadistes qui le gangrènent depuis des décennies, de reconstruire un territoire neuf avec d’autres acteurs que les fréristes qataris, d’offrir un projet d’avenir aux Palestiniens ?
Il semble hélas que, comme depuis 1948, l’intérêt de ces faux amis soit d’instrumentaliser la cause palestinienne pour délégitimer l’Etat juif.
A ce jour, un Etat autonome et souverain dans des frontières sûres a été proposé à cinq reprises aux leaders palestiniens par l’ONU, par la médiation américaine, par les Israéliens. Ils l’ont toujours refusé réclamant la destruction d’Israël comme préalable : par la submersion démographique (la méthode du Fatah d’Arafat et Abbas), par l’extermination (la méthode djihadiste), par le terrorisme (Fatah et djihadistes concertés).
Dans ce contexte, l’idée de Trump de déplacer les Gazaouis pour les installer dans des pays en paix où ils vivraient dans des conditions décentes le temps de la reconstruction n’a rien de « criminelle ». Le président américain a le mérite de poser la question essentielle qu’aucune chancellerie n’ose poser tout en connaissant la réponse : Quid des Palestiniens après cette guerre dévastatrice ?
Tous nos dirigeants, répétant comme un mantra la fable des « 2 Etats » en paix, savent que depuis le 7 octobre il n’y a plus de partenaire pour ce rêve. La paix des bienveillants négociateurs est morte avec l’échec d’Oslo et l’explosion concomitante du djihadisme palestinien dans les années 1990 qu’Arafat a encouragé au lieu de l’interrompre. Seule la paix par la force peut fonctionner désormais. Donald Trump le comprend car il est pragmatique et veut la paix parce qu’elle seule servira les intérêts américains.
Les Européens continuent de sombrer dans leur faux angélisme pour tenter de masquer leur impuissance et leur médiocrité géostratégique. Grâce à Trump tous les masques tombent et voilà ce qui met en rage les islamistes et les gauchistes qui avaient tant besoin de la cause palestinienne pour diaboliser l’Occident à travers Israël en l’assommant de qualificatifs infamants en Europe : colonialisme, apartheid, génocide, etc.
Depuis le 7 octobre leur petite entreprise ne résiste pas au réel : les génocidaires sont du côté du Hamas et les adorateurs de l’apartheid également (cf. l’effondrement de la démographie chrétienne dans les territoires palestiniens depuis Oslo). Pas un de ces termes ne s’applique à la démocratie israélienne, ce qui a été tellement démontré qu’il est inutile d’y consacrer ici un paragraphe.
Comme pour le mauvais buzz sur les réseaux sociaux, ce qui compte pour les islamistes et leurs idiots utiles, c’est de calomnier sans cesse, en espérant ancrer dans le débat public démocratique, leurs mots, leurs valeurs immorales, leur vision totalitaire. Ils peuvent compter en France sur de précieux soutiens, élus ou célébrités souvent incultes de l’histoire et la géographie de ce minuscule territoire.
Penser que Gaza a un « potentiel incroyable » comme le dit le président américain est évident. Ce potentiel serait une richesse pour les Palestiniens, enfin libérés du nationalisme fanatisé et génocidaire dans lequel ils baignent depuis la prise de leadership du frère musulman Amin al-Husseini dans les années 1925-1930, le Mufti de Jérusalem allié objectif d’Hitler qui diffusa la propagande nazie dans le monde arabe par la voie des ondes de 1942 à 1945.
Les amis du peuple palestinien n’ont apparemment pas envie que Gaza soit démilitarisée, évacuée et reconstruite. Ils veulent que Gaza demeure un lieu de misère, d’éducation à la haine, de sous-développement économique.
A ce stade, je pense être une meilleure amie des Palestiniens que ces militants qui m’accusent aujourd’hui d’un délit imaginaire : « apologie de déportation des Palestiniens ». Ce que j’ai dit sur I24 ne constitue en rien un délit au regard du droit pénal, notamment parce que l’on ne fait l’apologie que d’un fait commis et pas d’un fait imaginaire. Ensuite parce que je n’ai jamais incité à « déporter » par la force les Palestiniens.
Depuis un siècle, un pays existe pour eux, il était prévu comme tel avant que les Britanniques ne cèdent à la pression des islamistes (déjà) qui voulaient empêcher la naissance d’Israël. Ce pays s’appelle la Jordanie, il est déjà peuplé majoritairement de gens d’origine dite « palestinienne ».
On m’accuse aussi « d’apologie de crime contre l’humanité » : quel crime ? Donald Trump et tous ceux qui se sont exprimés en faveur de son idée disruptive sont coupables de « crime contre l’humanité » ? Ce crime a-t-il été commis ou en voie de l’être ? Non.
D’ailleurs, pour l’instant nous voyons, grâce aux images de al-Jazeera, chaque samedi lors des cérémonies infâmes du Hamas à la remise des otages que le crime contre l’humanité documenté qui a été commis, l’a été envers les otages israéliens. Nous voyons que le Hamas et ses comparses se portent bien. Nous voyons que les civils palestiniens sont nombreux et bien portants, smartphones à la main pour filmer, que les mamans emmènent joyeusement les enfants à ce répugnant spectacle. La famine qu’on nous avait tant annoncée n’est heureusement pas advenue, les vidéos de Gazaouis montrant des marchés regorgeant de produits frais nous rassurent tous. Donc, de quel « crime contre l’humanité » ai-je fait l’apologie ?
Mais le but de mes harceleurs n’est pas dans la vérité des accusations. Le but est de diffamer, de discréditer en faisant passer ce que je dis pour le pire des délits dans la liste de l’éthique humaine. C’est même à croire, à lire certains twittos, que je peux déclencher à moi seule un génocide, par la seule force de ma présence hebdomadaire dans les médias. Mais leur principal objectif est de me faire taire en poussant la rédaction de RMC à mettre fin à notre collaboration dans le talk info le plus ancien et le plus célèbre de la radio, les Grandes Gueules, dont je suis fière d’être sociétaire depuis 2019 et dont l’équipe est d’un professionnalisme et d’une éthique à toute épreuve.
Le narratif d’intimidation de ces antifascistes qui sont d’authentiques agents du totalitarisme le plus sombre, consiste à retourner le sens des mots pour les vider leur sens, puis s’en servir pour détruire un mal- pensant.
Comme ils ne peuvent pas atteindre Trump, ils s’en prennent à Louis Sarkozy, à Barbara Lefebvre, à Raphaël Enthoven, à Zohra Bitan, à Céline Pina, à Arthur, etc. Ils utilisent les raids numériques pour impressionner des rédactions frileuses dans certains médias qui s’empresseront de tweeter leur « prise de distance » avec l’accusé qui n’aura été ni écouté, ni inculpé, ni jugé.
Cette terreur de la pensée s’installe aussi via le relais de certains syndicats militants d’extrême gauche toujours prêts à embrayer à coups de communiqués vite et mal rédigés pendant le week-end. L’objectif est de saturer l’espace de menaces : la cible doit sentir peser sur elle la menace de sanctions professionnelles, médiatiques, juridiques et surtout physiques. Pour une enseignante comme moi, cette dernière menace est la plus importante.
Nous savons désormais à quoi conduisent les raids et fatwas numériques. Je m’exprime sur ces sujets depuis 2002. Quand nous avons publié avec Georges Bensoussan, « Les territoires perdus de la République », les réseaux sociaux n’existaient pas, mais je parlais déjà dans les médias, incrédules sur la montée de l’islamisme et de l’antisémitisme. J’ai été menacée par des « grands frères » à la sortie de mon collège de l’époque, j’ai déposé des plaintes sans effet. Ils ne me feront pas taire : je continuerai d’une façon ou d’une autre à m’exprimer malgré les menaces car je fais simplement usage de mon droit à la libre expression dans une démocratie saine. Qu’ils viennent débattre en plateau avec moi plutôt que me menacer sur X. Je serai ravie d’écouter leurs arguments et d’y répondre.
Suite à la polémique suscitée par mes propos tenus sur i24NEWS où je suis fière d’intervenir et où je continuerai à venir tant qu’on m’y invitera, je devais donc clarifier ma position et dénoncer la manipulation orchestrée par l’extrême gauche et ses alliés fréristes pro Hamas sur les réseaux sociaux.
Mes propos, certes véhéments, prononcés dans le contexte douloureux du retour des corps suppliciés de Kfir, Ariel et Shiri Bibas, ont été délibérément déformés sur les réseaux sociaux pour me faire passer pour une extrémiste appelant à l’extermination des Gazaouis. Il est crucial de distinguer fermeté et appel au génocide ; j’ai simplement souligné mon soutien à la vision générale de Trump. Mon intention était de souligner la nécessité d’une réponse forte face à la barbarie, une fois les otages rendus à leur pays, Israël.
Il est impensable de laisser impunis des terroristes qui endoctrinent leur population dans la haine des juifs, impensable de permettre à une situation si menaçante de perdurer au risque de reproduire un autre 7 octobre.
L’extrême gauche, une fois de plus, instrumentalise la peur et l’émotion pour museler la liberté d’expression.
Sa tactique est rodée : crier au scandale, monter en épingle des propos hors contexte, faire taire toute voix discordante en mobilisant tout leur réseau.
Leur objectif est clair : imposer leur agenda et empêcher tout débat contradictoire. Où était leur indignation lorsque les djihadistes palestiniens assassinaient froidement des enfants à mains nues ?
Face à la barbarie, l’extrême gauche préfère s’attaquer à des mots, à des opinions, plutôt qu’aux véritables criminels. Cette indignation sélective est révélatrice de son hypocrisie et de sa complicité morale avec le Hamas.
Je ne me laisserai pas intimider par ces attaques. Je continuerai à défendre la liberté d’opinion dans le respect des lois face à la lâcheté et à la complaisance des complices du totalitarisme djihadiste qui instrumentalise le sort du peuple palestinien depuis plus de sept décennies.
Barbara Lefebvre
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