Les sciences physiques ont éradiqué les superstitions et déplacé le centre des croyances religieuses sans parvenir à éliminer la myopie inhérente à l’analyse purement intellectuelle.
Nous avons progressé de la superstition à la science empirique, en ce qui concerne l’étude de la matière, sans parvenir à progresser de la superstition à la science dans l’étude de la pensée, un préalable à la compréhension des mystères.
Nous concevons la conscience comme un état d’esprit
Elle est en fait un amalgame instantané de pure intelligence et de mémoire d’âme, dont les proportions varient selon le statut évolutionnaire de l’âme. Les deux principes convergent en l’homme pour créer sa double nature, humaine et cosmique.
La première lui est familière, la souffrance psychologique correspondant à une condition existentielle fort colorée par une ignorance fondamentale et historique des lois du mental. Il revient à la seconde de confronter, en termes universels, la conscience humaine puisqu’elle correspond à la dimension externe de la réalité à laquelle l’âme est reliée, au-delà du plan astral de la mort.
L’âme n’est qu’un aspect de la dimension humaine alors que le Moi supérieur, ou le double en représente la contrepartie.
Les deux doivent éventuellement s’unir afin qu’ils puissent ordonner et mettre en œuvre le processus de la conscience.
L’homme est le point terminal de la conscience et l’âme en est son aspect mémoriel, alors que le double, ou l’esprit, gouverne toute la gamme d’énergies émergeant de la source cosmique universelle de forces dirigeant l’évolution des formes vitales.
Tous doivent former, par le biais du développement évolutif, une triade créative contre laquelle les forces astrales de la mort sont impuissantes.
La pensée est une facette subjective de la réalité personnelle, résultant de la coloration du mental inconscient dont la compréhension de la nature de la pensée en soi fait défaut.
La poursuite du développement du processus de la pensée, au-delà des limites psychologiques du Moi ignare, mène à la perception d’un point de contact entre le Moi inférieur et un plan mental ou psychique supérieur, siège du Moi supérieur ou du mental créatif.
La traduction de la réalité en termes conceptuels intelligibles requiert une alliance psychique avec le connaissable, au-delà du pensable.
Le mental, en tant que science bien fondée de la psychologie supramentale, peut faire la lumière sur la nature de la psyché. Une telle évolution ne peut avoir lieu par le biais de la manipulation égocentrique d’idées caractérisées par le rationalisme.
La conscience supramentale puise son savoir du défi télépathique d’un contact avec le plan mental supérieur.
Le mental n’a que peu de rapport avec le processus effectif de la pensée, un aspect limité de ce dernier.
Au gré de l’éveil de la conscience, le mental devient une extension, dans le temps et l’espace, d’énergies puissantes ayant la capacité de s’organiser en vue de prendre l’apparence de l’être physique, non soumis aux lois de la gravité.
Le mental a la capacité de se manifester psychiquement sans le soutien de moyens physiques, ce qui lui permet de faire interface avec les lois de causalité et de les actualiser autrement que par le biais d’un processus mécanique perceptible.
Le mental est pure énergie. Il peut intercepter et disséquer des courants d’énergie étant opposés à sa volonté, autant sur les plans physique que psychique, forme supérieure de son action créative. (5)
L’Homme nouveau réalisera que la pensée est un processus qui ne vient guère de lui mais à lui.
On comprendra alors parfaitement, et ce pour la première fois, que la pensée tire son origine des plans supérieurs du mental et perd de sa lumière lors de son ajustement aux paramètres psychologiques de l’ego réfléchi inconscient, maintenant ainsi l’illusion karmique du libre arbitre.
L’évolution future du mental peut se définir par la capacité absolue de vivre au-delà des influences de l’âme ou du plan astral.
Il nous faudra, un jour, admettre que le cerveau n’est qu’un récepteur radio et que les ondes qu’il capte proviennent de la réalité multidimensionnelle d’un univers supra-matériel.
Le prochain cycle d’évolution mettra en lumière la faculté du Moi à interagir consciemment avec le mental psychique.
Une révolution personnelle d’ordre psychologique et psychique propulsera la conscience, de manière permanente, au-delà de ses limites historiques passées.
Le développement de la pensée supramentale permettra l’individualisation globale de la psyché, à l’axe de l’esprit, de l’âme et du Moi.
Systèmes de croyance
L’Humanité, en tant que race, est une accumulation historique de distorsions psychologiques et psychiques développées par la domination d’idéologies qui détournent l’individu de lui-même.
L’humain plus évolué se dissociera, le temps venu, des idéologies globales et recouvrera son identité.
Il prendra possession de son mental, librement, de son plein gré.
La conscience ne peut être individualisée aussi longtemps qu’elle dépend de systèmes de croyance créés pour l’évolution de la conscience planétaire. Elle requiert une restructuration du Moi égoïque et un alignement de l’esprit, de l’âme et de l’ego.
L’humanité ne se réfère pas à la réalité individuelle, ressource créative qui devrait servir le public plutôt que les alcôves ésotériques de sciences marginales.
L’humanité a une raison d’être évolutionnaire globale par laquelle l’ego s’instruit des voies de l’âme, alors que l’esprit, en marge de l’Histoire, guette le moment où la maturité permettra que soit faite la distinction entre les illusions astrales de l’âme et la réalité absolue de la force de l’esprit.
L’orgueil intellectuel et la naïveté spirituelle sont les pires ennemis de l’homme.
Par orgueil, les mécanismes de la pensée et de ses origines lui échappent, se croyant en contrôle de son destin. Par dogmatisme religieux ou par naïveté spirituelle, il mystifie le paradis et l’enfer et adhère à un concept traditionnel du divin qui l’isole de la réalité de l’univers psychique et multidimensionnel de ses instances gouvernantes.(11)
De la Femme
Par le passé, l’homme fut le gardien de la mémoire de la race. Dans l’avenir, il reviendra à la femme d’instruire l’espèce dont la mémoire universelle assurera un ordre évolutif nouveau.
Veuillez élaborer.
La femme jouera un rôle prépondérant dans l’évolution de la conscience sur la Terre car elle remplacera la foi spirituelle par un ordre mental.
Au cours de l’involution, la loi prima sur l’ordre car elle permettait à l’homme d’établir son autorité par domination, alors qu’au cours de l’évolution elle sera abolie et l’ordre établi. La loi représentait la domination et pointait à la puissance de l’homme, alors que la science de la femme lanternait en arrière-plan.
L’ordre remplacera la loi car la femme dominera la scène d’une vie renouvelée.
N’exhibant pas de tendance naturelle à la domination, elle instaurera l’ordre nécessaire pour le développement et l’évolution de la paix.
Elle assurera la paix alors que l’homme assura la guerre.
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