Secrets révélés

Trump corrige une erreur majeure de son premier mandat présidentiel

par JEAN-PATRICK GRUMBERG

Plus l’ancien président Donald Trump remporte de victoires aux primaires, plus les personnalités influentes des deux partis, démocrate et républicain, qui composent le marécage de Washington, affutent leurs armes contre lui. Et plus il s’y prépare.

Ça c’est de l’info pour de vrai !

« Je n’ai pas pour habitude de faire des pronostics, mais celui-là était sans risque : lors de la campagne électorale de 2016, j’ai affirmé que Trump ne parviendrait pas à tenir sa promesse de nettoyer le marécage. Il est bien plus profond et plus grand que ce que Trump imaginait, écrivais-je à l’époque, et hélas, j’avais raison.


Ce que je n’avais pas prévu, c’est que le marécage allait presque engloutir Trump.

Entre les fraudes aux élections de 2020 – dont la preuve ne sera probablement jamais rapportée (je veux parler du seul moyen indiscutable : la justice) ;

  • l’accusation d’avoir fomenté une insurrection le 6 janvier 2021 au Capitol (qui ressemble de plus en plus à une opération exacerbée par l’opposition – allo Nancy Pelosi ?- pour transformer l’émeute en une tempête parfaite) ;
  • le faux dossier sur la collusion russe, pour lequel aucun responsable n’affrontera jamais la justice ;
  • la manipulation d’une partie des partisans de Trump contre le vaccin COVID par les médias – qui a arraché à Trump sa victoire d’avoir développé en quelques mois une solution qui a sauvé de dizaines de millions de personnes dans le monde, dont il est très fier, mais qu’il n’ose même plus rappeler ;
  • les chasses aux sorcières, avec des procès délirants et sur-mesure, aux amendes d’un autre univers (près d’un demi-milliard de dollars, une interdiction d’exercer et d’emprunter aux banques, pour une affaire sans victime ni plaignant ; 85 millions pour des propos diffamatoires contre une femme qui prétend avoir été sexuellement harcelée par lui il y a plusieurs décennies, et d’autres à venir) ;
  • des poursuites pénales pour avoir emporté chez lui des documents classifiés – qu’il est en droit, en tant que président, de déclassifier – au même moment où Biden est totalement exonéré pour le même délit – le marécage s’avère encore plus profond que ce que je supposais, et il a failli engloutir celui qui restera comme l’un des plus grands présidents de l’histoire des Etats-Unis.

Je m’en suis souvent ouvert auprès de mon ami Guy Millière, au cours de nos échanges privés : Trump s’est fait rouler dans la farine quant au choix de ses proches collaborateurs. Manque d’expérience, manque de connexion, manque de méfiance (dans le monde des affaires qui est le sien, une nouvelle recrue ne s’active pas pour couler sa société), le consensus pour 2016-2020 est que Trump n’avait essentiellement pas d’équipe de confiance.

Les gens ont été recrutés presque au hasard, ou sur des recommandations douteuses. Des figures clés ont été éliminées tout au long de sa présidence (Jeff Sessions, son premier ministre de la Justice, qui s’est immédiatement récusé dans le dossier russe sous le prétexte bidon qu’il avait croisé un officiel russe dans un dîner, permettant trois ans de harcèlement ; Rex Tillerson l’anti-Israélien ; James Mattis ; Rick Perry ; Michael Flynn qui s’est fait piéger par le FBI comme un débutant ; John Kelly ; Steve Bannon ; Herbert McMaster ; John Bolton ; Bill Barr ; Reince Priebus ou encore le ridicule Anthony Scaramucci – qui s’est conduit comme un animateur de cirque…).


En conséquence, tout au long des quatre années de la présidence de Trump, il n’a jamais disposé d’une équipe forte, solide et cohérente, ce qui a considérablement affaibli ses capacités, tant sur le plan national qu’international.

Et compte tenu de son exceptionnel bilan avec l’économie du pays et en politique étrangère, on imagine difficilement les prouesses de plus qu’il aurait pu accomplir – mais

  • la Russie n’aurait pas déclenché la guerre contre l’Ukraine ;
  • la Chine serait revenue à sa place d’usine tournevis au service du monde qui crée et invente ;
  • Israël serait en paix avec l’Arabie saoudite ;
  • l’Autorité palestinienne serait marginalisée, avec une « capitale » en banlieue de Jérusalem ;
  • la Corée du Nord aurait avancé vers une paix durable avec la Corée du Sud,
  • et Taïwan ne serait pas menacée.
  • Et le rêve américain serait redevenu une réalité.

Trump, pour avancer, s’est appuyé sur ses amis personnels et ses proches (sa fille Ivanka, son mari Jared Kushner, dont on ne mesure pas assez les accomplissements avec le Mexique et la renégociation des accords commerciaux avec le Canada, et bien entendu, les accords Abraham), mais ce réseau était trop restreint, trop peu connecté et peu apprécié pour doter les agences fédérales de personnes compétentes et loyales.

Le résultat final est ce qu’il s’est avéré être : Trump n’a pas drainé le « marécage de Washington », mais le marécage a englouti son administration et l’a privé (très probablement par la fraude) de sa victoire à l’élection de 2020.

Administration Trump 2024

Dans la perspective d’une nouvelle victoire en 2024, Trump lui-même, qui a appris de ses erreurs (ce n’est pas parce qu’il ne les reconnaît jamais publiquement qu’il ne les voit pas), et les groupes de pression qui le soutiennent souhaitent sérieusement mettre en place une administration efficace, cohérente et parfaitement opérationnelle.

Afin de ne pas répéter les erreurs du passé, la sélection et la formation du personnel de la future administration ont été réparties entre plusieurs centres de décision :

Le célèbre think tank conservateur Heritage Foundation coordonne le “projet 2025” qui, selon son président Kevin Roberts “visera à recruter et à former un groupe d’Américains patriotes profondément enracinés, prêts à servir leur pays dès le premier jour de la prochaine administration“.

L’America First Policy Institute a une mission similaire. Il a été fondé en 2021 par Brook Rollins et Larry Kudlow, qui ont quitté l’administration Trump. L’initiative Pathway to 2025 promet de”veiller à ce que les politiques et les équipes les plus solides soient en place dès le premier jour en janvier 2025″.

John McEntee, ancien directeur du bureau du personnel présidentiel de la Maison-Blanche et assistant personnel du président Donald Trump, qui rendait compte au président personnellement.

Après avoir quitté la Maison-Blanche, McEntee a créé The Right Stuff, un service de rencontres pour les conservateurs, et il recrute maintenant des employés qui sont – comme lui – loyaux envers Trump.

Une grande partie de la sélection des candidats aux postes de direction de la nouvelle administration dépend de M. McEntee, qui semble jouir de la confiance totale de M. Trump.

Vice-présidente ?

Kristi Noem et Donald Trump

Le vice-président idéal est une vice-présidente.

Une femme noire, solidement conservatrice, élue d’un Etat charnière où Trump peut perdre ou gagner, voilà le profil parfait pour solidifier une victoire. Un femme : pour convaincre plus de femmes de voter pour Trump. Une femme noire : pour remporter le vote noir qui ont déchanté des promesses jamais tenues par les démocrates, et un Etat charnière, car les élections vont encore une fois se jouer sur 6 ou 7 Etats.

Mais nous ne vivons pas dans un monde parfait…

Pour l’instant, nous avons :

Kristi Noem (52 ans), gouverneure du Dakota du Sud et partisane de longue date de Trump ;

Tim Scott (58 ans), un sénateur relativement conservateur de Caroline du Sud et le seul républicain noir du Sénat.

Elise Marie Stefanik (39 ans), présidente de la Conférence républicaine de la Chambre des représentants. Jeune femme (élue au Congrès à 30 ans – plus jeune membre du Congrès de tous les temps).

Stefanik, comme Kristi Noem, apporte un meilleur soutien des femmes et des immigrés (Mme Stefanik est d’origine mixte tchéco-italienne).

J.D. Vance (39 ans), sénateur de l’Ohio dont c’est le premier mandat, est un ancien opposant et maintenant un partisan actif de Trump. M. Vance est un fervent opposant à l’aide à l’Ukraine. Le principal atout de Vance est sa jeunesse (tout comme Stefanik) et ses origines (il est issu d’une famille ouvrière).

J’ai personnellement des réserves quant à sa solidité.

Nikki Haley, ancienne représentante permanente des États-Unis auprès des Nations unies, est l’actuelle rivale malheureuse de M. Trump dans la course à la présidence, et malgré les piques, les attaques et les coups bas, Nikki Haley est une candidate possible. Elle est aussi la « candidate de l’establishment », et a perdu une grande partie des électeurs MAGA – moi y compris.

Tucker Carlson, dont la candidature, selon les bruits de couloir, serait soutenue par Melania Trump.

Conclusion

Cette fois, Donald Trump pourrait réussir son pari : nettoyer le marécage.

Et je vous livre un secret à condition que vous me promettiez de ne le répéter à personne : Donald Trump est supérieurement intelligent, il aime profondément l’Amérique et les Américains, et il a parfaitement intégré ce fait que son mandat ne durera que 4 ans.

Cette fois, il voudra accomplir une tâche essentielle pour les Américains : préparer l’avenir en neutralisant les progressistes et leurs folies – autant que possible, pour aussi longtemps que possible.

Mais chut ! Je ne vous ai rien dit.

© Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.


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