Secrets révélés

L’Égypte rejoint les Gazaouis et décide de condamner le Hamas

Alors que les Gazaouis manifestent contre le Hamas, l'Égypte se positionne et les pro-palos européens se taisent.

L’Égypte fustige le Hamas pour son rôle à Gaza et sa stratégie. Dans une prise de position particulièrement virulente, le journal égyptien Al-Dustur, réputé proche du gouvernement du président Abdel Fattah al-Sissi, a publié une déclaration cinglante contre le Hamas.

Dans une série de publications sur le réseau X (ex-Twitter), le média critique vivement l’organisation islamiste qui gouverne la bande de Gaza, l’accusant d’avoir conduit sa population dans une impasse tragique, tout en rejetant ses propres responsabilités sur d’autres pays arabes.

Un réquisitoire sans appel

Le journal accuse le Hamas de transformer ses échecs militaires et politiques en discours médiatiques trompeurs, tout en continuant à faire porter la charge aux puissances régionales telles que l’Égypte, la Jordanie et l’Arabie saoudite.


« Tous sont blâmés, sauf le Hamas lui-même », peut-on lire dans cette déclaration.

L’un des passages les plus marquants dénonce directement la stratégie de négociation du mouvement palestinien avec Israël, notamment concernant les échanges de prisonniers.

Al-Dustur s’insurge :

« Le Hamas affirme détenir des prisonniers israéliens qu’il souhaite échanger contre 5 000 détenus palestiniens. Comme si ces 5 000 vies étaient plus précieuses que celles de millions d’habitants de Gaza. »

Le journal reproche à l’organisation de privilégier ses intérêts politiques au détriment de la sécurité et du bien-être de la population civile.

Le 7 octobre au cœur des critiques

La publication revient également sur l’attaque du 7 octobre 2023, qualifiée dans certains discours pro-Hamas comme une victoire. Al-Dustur démonte cette affirmation, en soulignant l’absence de gains concrets pour le peuple palestinien :


« Où sont les terres libérées ? Où sont les foules en liesse ? Ce que l’on a vu, ce sont des prisonniers israéliens rentrant chez eux avec de l’or et du chocolat, pendant que Gaza est en ruines. »

Ce passage fait écho aux nombreuses critiques internationales sur les conséquences désastreuses de cette attaque, qui a entraîné une riposte militaire massive et un lourd tribut humain pour les civils palestiniens.

Une gestion autoritaire et opaque

Le journal va plus loin en remettant en question la gouvernance du Hamas à Gaza, qu’il décrit comme autoritaire et déconnectée de la réalité de ses administrés.

« Comme s’ils ne dirigeaient pas Gaza d’une main de fer… comme s’ils n’avaient pas choisi le moment de l’escalade en connaissance de cause », déclare la tribune.

Selon Al-Dustur, le Hamas tente de détourner l’attention de son rôle direct dans l’escalade militaire et dans la crise humanitaire qui en découle. Il évoque un « pari risqué avec le sang du peuple » et dénonce une « tromperie systématique de l’opinion publique » à travers une communication bien orchestrée.

Le soutien arabe dans la ligne de mire

Un autre aspect du texte concerne les accusations récurrentes du Hamas contre les pays arabes modérés.

Al-Dustur rejette fermement cette logique et accuse le mouvement palestinien de vouloir masquer ses propres fautes en pointant du doigt l’Égypte et ses voisins. Ce discours fait écho à une tension croissante dans le monde arabe, où plusieurs gouvernements, tout en soutenant la cause palestinienne, s’interrogent sur les choix stratégiques du Hamas.

Un message politique clair

En conclusion, Al-Dustur adresse un avertissement sévère : ceux qui ne reconnaissent pas la réalité seraient, selon le journal, « soit aveugles, soit complices du crime ».

Le ton employé ne laisse place à aucune ambiguïté quant à la position officielle égyptienne, qui s’inscrit dans une logique de responsabilité régionale et de condamnation des dérives extrémistes.

Cette information ne fait pas la Une des journaux français et nous savons pourquoi.

Fronde anti-Hamas à Gaza : le silence embarrassé des militants propalestiniens français

La popularité du mouvement s’effondre chez les Palestiniens. Les activistes de l’Hexagone s’efforcent de ne pas le voir et restent muets sur les manifestations en cours.

5,3 % d’opinions favorables. Voilà la cote de popularité actuelle du Hamas chez les Palestiniens de Gaza. Le chiffre est tiré d’une enquête réalisée par l’Institut pour le progrès économique et social (ISEP), une ONG montée par des chercheurs issus du monde arabe, diplômés d’universités anglo-saxonnes.

Ils ont sondé 400 Gazaouis de 15 ans et plus durant la dernière semaine de janvier 2025. Seulement un sur vingt souhaitait que le Hamas reste au pouvoir. 70 % d’entre eux le jugent incapable de gouverner. En cas d’élections à Gaza, selon cette enquête, le mouvement au pouvoir depuis 2007 serait balayé par son grand rival, le Fatah, ou par des candidats indépendants, qui recueilleraient 60 % des suffrages.

Voilà maintenant une semaine que la mouvance propalestinienne radicale française ne regarde pas l’éléphant dans la pièce.

Des centaines de manifestants descendent depuis le 25 mars dans les rues de Gaza – ou ce qu’il en reste – pour appeler le Hamas à s’en aller. Les associations et les activistes de France font comme s’il ne se passait rien.

L’eurodéputée LFI Rima Hassan, d’ordinaire intarissable sur sa patrie de cœur, n’a pas posté un seul message sur ces manifestations anti-Hamas. Sa collègue députée Mathilde Panot, présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale, a refusé de les commenter.

Silence aussi du côté de l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri, issu des rangs du Front populaire de libération de la Palestine (allié du Hamas), commentateur infatigable de l’actualité israélo-palestinienne.

Silence toujours à l’observatoire European Legal Support Center, « protecteur et promoteur des défenseurs des droits des Palestiniens en Europe », et à l’Association France Palestine Solidarité.


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