Le programme canadien d’aide médicale à mourir (AMM) devrait s’élargir en 2027 pour inclure les personnes dont la seule condition sous-jacente est une « maladie mentale » .
Il est inquiétant de constater que l’État canadien a adopté une définition de plus en plus large et subjective de ce qui constitue une maladie mentale, ce qui soulève des inquiétudes quant aux personnes que l’État pourrait mettre à mort dans le cadre du régime élargi d’AMM.
Plus alarmants encore sont les signaux récents provenant du gouvernement de Mark Carney et des milieux universitaires, qui prônent l’inclusion des soi-disant « théoriciens du complot » dans la catégorie des maladies mentales.
Cette tendance risque de pathologiser la dissidence et la pensée alternative, en présentant la non-conformité idéologique comme un état clinique.
Si rien n’est fait, cela ouvre la porte à des excès de l’État, où qualifier quelqu’un de malade mental pourrait devenir un outil non seulement pour une intervention médicale, mais aussi pour faire taire ou éliminer les voix jugées gênantes.
L’élargissement de l’AMM a été retardé à plusieurs reprises, la date d’admissibilité actuelle étant fixée au 17 mars 2027. Ce report reflète les inquiétudes quant à la capacité du système de santé à traiter de tels cas de manière sûre et éthique.
Le Centre de toxicomanie et de santé mentale (CAMH) a exprimé son appréhension, citant un manque de lignes directrices et de ressources cliniques pour évaluer et fournir l’AMM aux personnes atteintes de maladie mentale.
Autrefois présentée comme un dernier recours pour les malades en phase terminale, l’AMM s’est discrètement transformée en l’un des régimes d’euthanasie les plus permissifs au monde.
L’inclusion prévue des maladies mentales soulève de profondes questions éthiques. Qui décide si la souffrance d’une personne est « irrémédiable » ? Dans un pays où les soins psychiatriques sont sous-financés, certains craignent que l’État ne propose la mort comme une alternative moins coûteuse à la thérapie et à un accompagnement à long terme.
Les critiques affirment que cette politique envoie un message dangereux : si vous êtes en difficulté, si votre douleur est invisible, mieux vaut mourir – et le gouvernement est heureux de contribuer à cela. Pour les personnes souffrant de dépression chronique, de syndrome de stress post-traumatique ou de schizophrénie, l’espoir ne doit pas être remplacé par une aiguille.
Que pensez-vous de cet article ? Partagez autant que possible. L'info doit circuler.
Aidez Elishean à survivre. Merci |
ELISHEAN 777 Communauté pour un Nouveau Monde