Mystères

A Longyearbyen, on ne peut ni naître ni mourir, ni avoir un chat

Les lois uniques de la ville la plus septentrionale du monde.

Nichée au fond de l’océan Arctique, sur l’archipel du Svalbard, se trouve Longyearbyen, l’une des villes les plus insolites du monde.

Cette petite ville, qui compte environ deux mille habitants, est connue non seulement pour son climat rigoureux, mais aussi pour ses règles de vie hors du commun. Ici, il est interdit de mourir ou même de posséder des chats.

Imaginez une ville où les habitants vivent au milieu de mines abandonnées, rencontrent régulièrement des ours polaires et, face à la mort, partent mourir sur le continent. Vous trouverez ci-dessous quelques détails fascinants sur la vie à la frontière la plus septentrionale du monde.


La mort est interdite

À Longyearbyen, il existe une loi qui interdit de mourir. En effet, si un habitant de la ville contracte une maladie incurable ou subit un accident grave, il est rapidement évacué vers le continent. De plus, si une personne décède dans la ville, sa dépouille est enterrée sur le continent.

Cette réglementation n’a pas été établie de manière arbitraire : dans les conditions de froid perpétuel, les corps sont conservés presque intacts, devenant ainsi des « réserves biologiques » susceptibles d’attirer les ours polaires. De plus, des microbes dangereux peuvent rester actifs pendant de longues périodes, ce qui représente un risque pour la population vivante.

Les femmes en travail ne sont pas non plus les bienvenues ici

Les autorités locales estiment qu’il est impossible de maintenir une maternité pour une population de deux mille habitants. En conséquence, les femmes enceintes en fin de grossesse se rendent sur le continent pour accoucher.

Cependant, l’équilibre démographique est préservé car ces mères reviennent avec leurs nouveau-nés pour reprendre leur vie dans cette région reculée et glaciale du monde.


Des ours polaires à la porte

Il est bien connu que Longyearbyen compte plus d’ours que d’habitants. Ces dangereux prédateurs errent librement dans la région et il n’est pas rare que les gens les rencontrent. Par conséquent, les habitants doivent porter une arme à feu chaque fois qu’ils sortent, que ce soit pour aller au pub ou pour une simple promenade.

Les nouveaux arrivants bénéficient de « cours de survie » dès leur arrivée ; les étudiants universitaires apprennent à tirer et à manier les armes en toute sécurité dès le premier jour. Parallèlement, des panneaux dans les magasins et les restaurants indiquent « Les armes sont interdites » et des boîtes sécurisées aux entrées permettent de ranger les fusils de chasse en toute sécurité.

Le journal qui est plus connu que la ville

Malgré sa population modeste, Longyearbyen abrite le journal le plus septentrional du monde, le Svalbardposten.

Publié chaque semaine, il bénéficie d’un lectorat plus important que la population de la ville. Le journal est distribué jusque dans les villages les plus reculés de l’archipel, bénéficiant d’un lectorat qui s’étend bien au-delà des frontières de Longyearbyen.

Le salut de l’apocalypse

Si le monde se retrouve un jour au bord d’une catastrophe, Longyearbyen pourrait servir de refuge. En 2006, un entrepôt de semences a été construit ici, à 120 mètres de profondeur, abritant plus de 800 000 échantillons de semences agricoles provenant de tous les coins du monde. Ainsi, en cas de scénario apocalyptique, c’est depuis ce bunker que la renaissance de l’agriculture et le sauvetage des vestiges de la société humaine pourraient commencer.

La défaveur du chat

À Longyearbyen, les amoureux des chats doivent dire adieu à leurs amis félins. L’élevage de chats est strictement interdit en raison des préoccupations concernant la préservation des populations d’oiseaux du nord, que les chats pourraient potentiellement décimer.

Par conséquent, les animaux de compagnie à fourrure sont interdits dans la ville, ce qui permet aux habitants d’apprécier la faune indigène, allant des ours polaires aux goélands du nord. Néanmoins, cette interdiction ne s’étend pas aux chiens, ce qui permet aux habitants de profiter de la compagnie de leurs compagnons à quatre pattes.

Une métropole miniature

Malgré son isolement et son climat rigoureux, Longyearbyen dispose d’une infrastructure très développée. La ville offre des commodités allant d’un hôtel quatre étoiles à un supermarché, ainsi que divers bars et restaurants. Même au milieu du froid perpétuel, elle reste une destination touristique attrayante. Parmi les attractions, on compte un cinéma, une galerie d’art, des musées et même une discothèque. L’église locale, ouverte 24 heures sur 24, sert non seulement aux services religieux mais aussi à diverses manifestations culturelles.

De plus, les habitants vivent dans l’obscurité totale pendant quatre mois chaque année en raison de la nuit polaire, qui occulte toute lumière du soleil pendant 120 jours. Cependant, lorsque le soleil se lève enfin au-dessus de l’horizon, les habitants célèbrent son retour avec une fête animée.

La vie sans pharmacies

A Longyearbyen, il est rare de tomber malade, c’est pourquoi il n’y a pas de pharmacie. On trouve un choix limité de médicaments dans les supermarchés, mais c’est tout.

Il est possible que le climat local rigoureux contribue à une bonne santé, ou peut-être que les habitants sont trop occupés pour prendre des congés maladie pendant l’hiver perpétuel.

Les Thaïlandais au bout du monde

Il est intéressant de noter que la deuxième plus grande population de Longyearbyen est constituée de Thaïlandais. Cette petite ville abrite un restaurant et un supermarché thaïlandais et célèbre chaque année un festival en l’honneur de la culture thaïlandaise.

Souvent considérée comme l’endroit le plus tolérant de la planète, Longyearbyen abrite des personnes originaires de 50 pays différents, chacune apportant ses traditions à la structure de cette communauté arctique.

Enlève tes chaussures et vas-y !

À Longyearbyen, l’une des coutumes les plus caractéristiques consiste à retirer ses chaussures avant d’entrer dans les bâtiments, y compris les hôtels et les restaurants.

Cette pratique remonte à l’époque minière et visait à empêcher la poussière de charbon de pénétrer dans les espaces de vie. De nombreux établissements proposent des pantoufles de différentes tailles pour que les clients se sentent aussi à l’aise qu’à la maison.


Que pensez-vous de cet article ? Partagez autant que possible. L'info doit circuler.



Aidez Elishean à survivre. Merci


ELISHEAN 777 Communauté pour un Nouveau Monde

Bouton retour en haut de la page