Cas de conscience

L’exil des blancs au Zimbabwe n’a provoqué que la famine

Le Zimbabwe en état de faillite, après sa politique anti-blancs soutenue par l'Afrique du sud. Le pays réalise son erreur.

Dans les années 2000, Robert Mugabe, le dictateur noir et marxiste du Zimbabwe a expulsé les agriculteurs blancs pour confier leurs exploitations à des vétérans de la “guerre de libération” dépourvus de toute expérience agricole (au mépris des petits agriculteurs noirs locaux).

Cette action s’inscrit dans la théorie marxiste qui dit que les travailleurs, quelles que soient leurs compétences initiales, feront toujours mieux que les patrons (en l’occurrence, la majorité des fermiers blancs du Zimbabwe étaient de besogneux entrepreneurs qui donnaient du travail à une main d’oeuvre locale).

Résultat : en quelques années, le Zimbabwe, réputé “grenier de l’Afrique” et largement exportateur de céréales quand le pays s’appelait la Rhodésie est devenu une terre désolée où les fermes blanches autrefois florissantes sont devenues des endroits à l’abandon ou cultivées suivant les pratiques locales de l’agriculture vivrière.


Le marxisme devient une maladie mentale quand il est associé à une idéologique africaniste de type raciste anti-blanc.

Raconter leur histoire

«IL Y A DEUX ANS, disent-ils, on ne vous aurait pas parlé.»

S’ils se livrent aujourd’hui, c’est avec d’extrêmes réserves. À la condition que leurs noms ne soient pas mentionnés. C’est qu’ils vivent depuis plusieurs années la peur au ventre.

«C’est comme une guerre froide», disent-ils.

Manière d’évoquer une atmosphère lourde de tensions, de non-dits, de menaces, de couperet prêt à s’abattre sans qu’on sache jamais ni quand ni pourquoi.

Elle a 25 ans, lui 41 ans. Ils sont mariés, Blancs et fermiers. Se revendiquent «patriotes zimbabwéens».

«Nous ne partirons pas. Le Zimbabwe est notre pays, nous en avons la citoyenneté, on ne nous en dépossédera pas.»

Dépossédés, ils le furent pourtant. Voilà quatre ans, ils durent abandonner leur ferme achetée en 1999 dans la région de Koraï.


«Avec l’autorisation du gouvernement, nous avions acquis 600 hectares pour y produire du tabac et faire de l’élevage. En 2001, nous avons pu rembourser nos emprunts. L’année suivante, nous avons dû fuir.»

Par un matin d’hiver, ils se sont réveillés aux cris et algarades résonnant dans la cour de leur ferme. Une trentaine d’hommes armés étaient là, leur ordonnant de partir :

«C’était tout, dit-il. Ils nous disaient de débarrasser le plancher. Pas d’explications, rien. Juste cet ultimatum : partir ou subir les conséquences de notre refus.»

Elle ajoute :

«J’étais enceinte de sept mois. Il y avait déjà eu plusieurs évictions les semaines précédentes. Et des fermiers tués par ces soi-disant vétérans de la guerre d’indépendance du Zimbabwe. En réalité, nous n’avions aucun choix.»

Ils ont jeté en toute hâte trois valises dans une voiture. Et sont partis. Sous la protection de leurs 75 employés agricoles tentant de refréner les ardeurs des envahisseurs.

«C’était très surprenant, se souvient-elle. La violence était contenue, maîtrisée. Il fallait nous faire peur. Mais nous sentions que si nous avions résisté, cela aurait été plus loin. Il ne s’agissait pas que d’intimidation.»

«Il fallait survivre»

Arrivés à Harare, la capitale du Zimbabwe, à 200 km, ils ont loué un appartement. Pendant deux mois, ils ont tout tenté pour récupérer leur bien.

«Nous avons voulu faire intervenir la police, dit-il, mais elle refusait, elle avait peur. Le chef de la police nous disait qu’il ne pouvait rien faire, que c’était politique, qu’il y avait des instructions.»

Après huit mois d’efforts vains, ils obtiennent l’autorisation de revenir dans leur ancienne exploitation. Pour embarquer leurs effets personnels.

«Nous avons pu prendre nos vêtements, dit-elle. Nous avons aussi vu la ferme. Le nouveau propriétaire vivait dans notre maison. Il roulait dans une voiture volée. Tout l’équipement avait été vendu. Les terres étaient en friche et les employés de la ferme vivotaient sur de petits potagers. C’était catastrophique et ça nous a définitivement ôté tout désir de retour.»

Ils doivent refaire leur vie :

«Nous n’allions pas débarquer à l’aéroport de Londres avec deux valises, deux enfants et pas un sou.»

Ils achètent donc un métier à tisser afin de réaliser des robes de mariée. Se font une clientèle. Dont quelques-uns de ces nouveaux riches qui, sur fond de paupérisation grandissante du pays, tiennent le haut du pavé.

1 200% d’inflation annuelle

Ils s’en sortent. Difficilement. Parviennent à louer, après plusieurs années d’efforts, un potager de 37 acres dans la banlieue d’Harare. Y produisent des tomates qu’ils transforment en sauce et distribuent dans les supermarchés.

«Il fallait survivre, nous avons dû nous adapter aux nouvelles conditions économiques», note-t-il.

Avec 1 200% d’inflation annuelle, une rupture de tous les circuits de production et un manque criant de devises, le Zimbabwe, pays anciennement développé, s’est comme eux mis à bricoler de tous côtés pour survivre.

Aujourd’hui, ils emploient une vingtaine d’anciens employés de leur ferme.

«Ils nous avaient protégés lors de notre éviction, nous leur avons proposé de continuer à travailler ensemble. Sur place, leurs conditions de vie étaient devenues intenables, il n’y avait plus rien à manger. Alors, ils sont venus. C’était peut-être dur pour nous. Ça l’était cent fois plus pour eux…»

Quand ils réfléchissent tous deux à leurs perspectives d’avenir, ils se disent confiants :

«Le Zimbabwe est un pays fantastique. Les difficultés que nous traversons aujourd’hui sont artificielles. Un petit groupe a confisqué le pouvoir et s’est lancé dans une guerre contre son propre peuple, mais ça ne pourra pas durer. Il y a trop de possibilités ici et, à la différence de l’Afrique du Sud, il n’y a pas vraiment de haine raciale…»

Démissionné en 2017, Robert Mugabe, marxiste fervent mais économiste incompétent, a été remplacé par Emmerson Mnangagwa, un président à l’idéologie plus pragmatique.

Celui-ci négocia le retour des fermiers blancs pour faire repartir l’économie du pays et proposa un plan d’indemnisation de 3 milliards d’euros signé en 2020.

Il faut dire qu’il fut aidé en cela par le président de la très puissante fédération des vétérans de la guerre de libération (ZNLWVA) qui supplia les méchants blancs de revenir prendre la direction de l’économie, leur offrant même des postes au sein du gouvernement !

Hélas, devant l’incapacité de l’état zimbabwéen à payer le plan d’indemnisation, la communauté internationale notamment européenne (britannique principalement) a été mise à contribution ! Les Européens ont donc été contraints de payer les erreurs du raciste anti-blanc Robert Mugabe, un comble !

En fait …

« Le seul homme Blanc que vous pouvez croire est l’homme blanc mort » (Robert Mugabe).

En 2000, la réforme agraire au Zimbabwe provoque l’expropriation de la plupart des fermiers blancs, dont plusieurs sont assassinés. Le nombre de fermiers blancs a donc brusquement diminué, passant de 4500 en 1999 à moins de 300 en 2002 (-93%), ce qui a eu des conséquences économiques majeures.

Selon le Programme alimentaire mondial des Nations Unies, la production de maïs a chuté de 70% en 2001 par rapport à l’année précédente. C’est la famine dans le pays.

En 2008, il ne restait plus qu’une poignée de fermiers blancs : leur nombre passe ainsi de 250 000 en 1980 à 40 000 en 2015, avec moins de 200 propriétaires terriens.

Alors que les Blancs assuraient 80 % du revenu national, cette politique agraire anti-blanc provoque la famine dans l’ancien grenier à maïs de l’Afrique. D’exportateur, le pays devient importateur.

Les fermiers expulsés du Zimbabwe prospèrent en Zambie

Parmi les agriculteurs zimbabwéens dont les terres ont été saisies il y a vingt ans par le gouvernement de Harare, certains se sont installés en Zambie et y ont prospéré. L’année dernière, ces agriculteurs ont commencé à exporter des denrées alimentaires vers le Zimbabwe.


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