Mystique

Le secret de l’inédie est dans le chakra de la gorge

L’inédie est la capacité à vivre sans manger. Evidemment, pour tout esprit réputé « raisonnable », une telle chose est radicalement impossible. Pourtant, il existe des témoignages, passés et présents, qui témoignent de la possibilité de cette « impossibilité ».

Lorsque les grands médias « effleurent » le sujet, c’est évidemment pour dénoncer le caractère dangereux, voire sectaire, des gens qui enseignent ce genre de pratique. Ainsi, on a vu, dans une émission « Carnet de voyage d’envoyé spécial », une petite séquence consacrée au respirianisme, une séquence « coincée » entre la dénonciation de dérives à propos de pratiques thérapeutiques prétendant guérir le cancer, et la déclaration finale du reportage selon laquelle, en France, certains centres de bien-être alternatifs seraient devenus des lieux de recrutement pour les mouvements sectaires…

Dans la petite séquence sur le respirianisme, on voit, flouté, un homme qui, dans une salle où plusieurs personnes sont présentes, enseigne la nourriture par le prana ou énergie de vie, et qui déclare notamment que les gens vieillissent parce qu’ils croient qu’ils doivent vieillir, et qu’ils meurent parce qu’ils croient qu’ils doivent mourir, la mort n’existant pas.

L’homme qui tient ces propos est-il Henri Montfort ?


Mais n’en déplaise à ceux qui pourfendent ce sujet sans l’approfondir de façon objective, l’inédie et le respirianisme existent depuis longtemps.

Ainsi, dans le verset 31 du Livre III de son oeuvre, Patanjali a écrit :

« kantha-kûpe Kshut-pipâsâ-nivrittih »

« Par (la maîtrise parfaite) sur l’arrière-gorge, (vient) la domination de la faim et de la soif. »

Voici la traduction d’Alice Bailey :

« L’attention étant fixée sur le centre de la gorge, il s’en suivra la suppression de la faim et de la soif. »

Elle associe ce sûtra au suivant :


« Par l’attention fixée sur le conduit ou nerf situé au-dessous du centre de la gorge, l’équilibre est atteint. »

Des cas d’inédie ont été enregistrés dans toutes les religions.

On connaît le cas de saintes qui n’ont mangé en tout et pour tout qu’une hostie par semaine. Comment l’organisme peut-il trouver les éléments nutritifs qui lui sont nécessaires pour vivre ?

Michel Coquet se réfère au processus de transmutation de l’énergie sexuelle en énergie spirituelle (ojas). Comme il existe une étroite relation entre le centre sacré et le centre laryngé, l’énergie sexuelle, une fois transmuée, alimente le centre de la gorge et ses principales glandes (thyroïde et parathyroïdes).

« Si au lieu d’alimenter les organes sexuels, l’énergie ojas est élevée et reçue par le centre laryngé, celui-ci s’en trouve puissamment stimulé et finit par éveiller le segment d’un grand nerf appelé kurma nâdî, ou le conduit de la tortue (…). C’est du reste en se concentrant sur ce nerf qu’un yogi est capable de se mettre à volonté en état de catalepsie et de vivre sans air et sans nourriture.

Cependant, le pouvoir de s’abstenir d’eau et de nourriture ne sera possible que lorsque le centre laryngé (matériel) sera enfin remplacé par son alter ego, le centre alta-major (spirituel), que certains identifient physiologiquement à un plexus nerveux situé dans la moelle allongée au niveau du bulbe rachidien (medulla oblongata).

C’est par là que pénètre l’énergie indispensable à la survie du corps alors directement alimenté par âkâsha-prâna. » (M. Coquet)

Lorsque l’alta-major est actif, sa radiation éveille un chakra mineur se trouvant dans la voûte du palais, le talu-chakra.

« Ce dernier est la cause de l’écoulement du nectar provoquant l’extase divine et éventuellement la siddhi de la non-sustentation. C’est un état psychique qui permet également à un homme de ne plus dormir, ou très peu. » (M. Coquet)

Des jeûnes complets ont souvent été observés chez des mystiques chrétiens :

Victoire Courtier, Marie-Madeleine de Pazzi, Catherine Emmerich, sainte Lidwine (réputée pour n’avoir pris aucune nourriture pendant 28 ans), Thérèse Neumann, Padre Pio (qui vivait avec 200 ou 300 calories par jour)… De 1928 à 1981, Marthe Robin n’a absorbé que l’hostie qu’on lui apportait une ou deux fois par semaine. (1) Marthe Robin est née en 1902 et est décédée en 1981.

Si cette siddhi est répertoriée dans les sûtras de Patanjali, c’est parce qu’elle existe aussi en Orient. Voici quelques exemples :

1. La sainte hindoue Giri Bala :

Lorsque le yogi Yogananda Paramahamsa vit Giri Bala pour la première fois, celle-ci était âgée de 72 ans et elle n’avait ni bu ni mangé depuis l’âge de 12 ans. Elle parvint à cette extraordinaire performance grâce à l’initiation de son guru. La technique comprenait la récitation d’un mantra et des exercices pénibles de respiration. Sur elle-même, elle révéla peu de choses :

« Je n’ai jamais eu d’enfants ; voici bien des années que je suis veuve. Je ne dors que très peu, car pour moi il n’y a pas de différence entre le sommeil et l’état de veille. Je médite pendant la nuit et, dans la journée, je vaque à des travaux domestiques. Je suis très peu sensible aux changements de température, aux saisons. Jamais je n’ai été malade. Lorsqu’il m’arrive de me blesser, je ne sens presque pas la douleur. Je n’ai pas d’excrétions et peux contrôler la respiration et les battements de mon cœur. Mon guru et d’autres grands êtres m’apparaissent souvent dans les visions. » 

C’est en mai 1936 que Yogananda posa la question à Giri Bala : « Dites-moi, mère, est-il vrai que vous vivez sans manger ? »   Elle répondit : depuis l’âge de 12 ans, c’est-à-dire depuis près de 56 ans, elle n’a rien bu ni absorbé aucun aliment. Ce qu’elle prend comme nourriture, c’est, précisa-t-elle à Yogananda, « l’énergie subtile de l’air et de la lumière qui rechargent le corps par le bulbe rachidien ».

La yogini se livrait à certains exercices agissant sur Vishudha chakra, le cinquième centre d’énergie subtile.

« Ce chakra face à la gorge contrôle l’élément akash ou éther, qui pénètre les espaces interatomiques des cellules physiques. La concentration sur ce chakra permet de vivre de l’énergie éthérique. » (Elisa Granpas)

Toute petite, elle ne pouvait s’empêcher de manger tout ce qui lui tombait sous la main. Mariée à l’âge de 12 ans, elle subit très vite les moqueries de sa belle-famille… Puis, un jour, elle demanda au divin de lui envoyer un guru qui lui enseignerait comment vivre de la lumière divine. Celui-ci se présenta et l’initia à une technique de Kriya, la libérant de la nécessité d’absorber des aliments terrestres. Ceci comprenait un mantra et des exercices de respiration.

A la question de Yogananda : pourquoi n’enseignait-elle à personne l’art de vivre sans manger ?, elle répondit que son guru lui avait expressément demandé de ne pas divulguer le secret.

« Il ne veut pas contrecarrer les plans divins… Les fermiers m’en voudraient à mort si j’enseignais aux hommes à vivre sans aliments ! »

« Les beaux fruits de la terre pourriraient inutilement. Il semble que la misère, la famine, les maladies sont le fouet du karma qui finalement nous poussent à rechercher le sens véritable de la vie. »

A quoi bon être la seule à se passer de nourriture ?, continua à demander Yogananda. Giri Bala répondit : prouver que l’homme est Esprit, démontrer « que l’accession divine apprend progressivement à vivre de Lumière éternelle ».

2. Prahlad Jani :

Il s’agit d’un yogi qui, alors qu’il était âgé d’environ 83 ans, a fait parler de lui dans les médias. Depuis l’âge de 8 ans, il aurait vécu sans boire ni manger, ni bien sûr uriner. Selon son disciple Bhiku Prajapati, il n’aurait jamais été atteint par une maladie.

Sollicité par 40 médecins de l’hôpital Sterling, il a accepté de se soumettre à une surveillance constante dans un hôpital d’Ahmedabad, la capitale de l’Etat du Gujarat. Après 15 jours d’observation (avec une caméra en circuit fermé), les médecins durent admettre la réalité des faits. Selon le neurologiste Sudhir Shah, le yogi montre des signes de formation d’urine réabsorbée dans la paroi de la vessie.

Prahlad Jani explique simplement qu’il a reçu la grâce des dieux et qu’il a entendu leur appel à l’âge de 8 ans. Il dit :

« Je reçois l’élixir de vie par le trou de mon palais, ce qui me permet de vivre sans nourriture et sans eau. »

Des médecins indiens semblent s’étonner du fait, alors que de tels cas sont légion en Inde depuis des siècles. Le docteur Gilavazahagan, physiologiste et directeur de l’Institut National de Défense, pense faire avancer la science par la seule observation du yogi.

« Certains pensent même que si l’on découvre le mystère, cela permettrait à des militaires de s’en servir en cas de survie ! Il est clair que les scientifiques n’ont pas pris la dimension du phénomène car la maîtrise d’une telle siddhi demande bien plus d’une vie de méditation. » (M. Coquet) 

Sur ce dernier point, néanmoins, il convient de nuancer. En effet, il existe de nombreux cas occidentaux de « respirianime » (voir plus loin) qui attestent qu’il n’est pas nécessaire de passer « plus d’une vie » à méditer pour acquérir cette capacité.

Prahlad Jani vit dans une grotte près du temple d’Ambaji (province du Gujarat, Inde de l’ouest).

3. Ram Bamjan (Palden Dorje) :

Comme Prahlad Jani, ce jeune bouddhiste népalais (né en avril 1990) a aussi eu son moment de célébrité, les médias ayant abondamment évoqué son cas. (Même « Envoyé spécial », sur France 2, lui avait consacré un reportage.)

« Après avoir pris conscience de la souffrance du monde et dans le but de contribuer à sauver l’âme de l’humanité, Ram a entrepris un cycle de six ans de méditation ascétique (qui finira en 2012) afin de parvenir à l’état samyaka sambhudha (pleinement éveillé).

Cela ne serait pas exceptionnel si sa méditation n’était pas seulement ininterrompue, c’est-à-dire faite de jour comme de nuit, mais qu’en plus il ne mangeait ni ne buvait, supportant les hivers rigoureux et les étés brûlants, les serpents et les moustiques avec une parfaite équanimité. Le voir méditer ou délivrer son message est suffisant pour comprendre que nous avons affaire à un être avancé, c’est en tout cas mon point de vue. » (M. Coquet)

Ram Bamjan semble être en possession d’autres siddhis.

« Cinquante personnes affirment avoir vu sa poitrine s’enflammer ou rayonner. Lors d’un rituel, il a été vu et filmé en train de méditer sur un brasier sans être incommodé.

En décembre 2005, neuf membres du gouvernement dirigés par lama Gaujaman l’ont observé 48 heures de suite sans le voir ni boire ni manger ni dormir. D’autres observations ont eu lieu depuis, sans pouvoir découvrir aucun subterfuge. Le début de sa période de méditation n’est pas passé inaperçu. Elle a duré dix mois devant une foule de plus en plus exaltée, ce qui a contraint le jeune homme à se retirer dans la jungle. » (M. Coquet)

Entre le 18 et le 23 novembre 2009, Ram Bamjan est sorti de sa retraite afin de montrer pacifiquement son opposition aux sacrifices d’animaux du festival de Gadhimai (déesse hindoue du pouvoir) qui a lieu tous les cinq ans. (5)

4. Quelques autres cas :

« Babaji était connu pour ne pas prendre d’aliments, et il ne consommait que de temps en temps des offrandes de nourriture faites par ses disciples. Un autre être de la tradition indienne, Balayogi, a vécu pendant quarante ans en état de méditation profonde, sans manger ni boire.

Il en est d’autres moins célèbres, tel ce swami des environs de Tiruvanamalai, par exemple, Vellaiyanantha Swami. Il a eu une expérience d’illumination à l’âge de sept ans, et, depuis, la joie ne l’a plus quitté. Il ne mange rien et ne boit rien. Il est cependant joueur, énergique et plein d’humour. Marié, avec trois enfants, il reçoit les villageois des alentours et de plus en plus d’occidentaux. » (Elisa Granpas)

– Le cas Thérèse Neumann (1898-1962) :

Des saints et mystiques chrétiens ont suscité l’étonnement et l’interrogation par le fait qu’ils n’absorbaient pas de nourriture terrestre.

Certains d’entre eux ont aussi reçu les stigmates : Marthe Robin, sainte Catherine de Sienne, sainte Lydwine de Shiedam, la bienheureuse Elisabeth de Rent, Angèle de Foligno, saint Nicolas de Flue (le frère Klaus du quinzième siècle), sans oublier Thérèse Neumann.

Lorsque Yogananda avait entendu parler de Thérèse Neumann, il eut de suite envie de la rencontrer.


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