Nouveau paradigme

Le futur président Trump choisit sa vice-présidente

La représentante s'est fait connaître lors de son intervention pendant l'audition des présidentes d'universités concernant l'antisémitisme sur les campus

À ce stade du cycle de l’élection présidentielle de 2024, il semble que Donald Trump remportera l’investiture républicaine sans transpirer ni même participer à un seul débat primaire.

L’ancien président américain et candidat à l’investiture républicaine pour les élections présidentielles de 2024, envisage de choisir la représentante Elise Stefanik comme colistière. Celle-ci s’est fait connaître du grand public lors de son intervention marquante à l’occasion de l’audition des présidentes d’universités américaines concernant l’antisémitisme sur les campus, en décembre, où elle s’était montrée particulièrement pugnace.

Elise Stefanik s’exprime lors d’une audition de la commission de l’éducation de la Chambre des représentants sur la colline du Capitole, à Washington, États-Unis.

D’après NBC News, Donald Trump a récemment loué Elise Stefanik lors d’un dîner à sa résidence de Mar-a-Lago. L’ex-président abordait la complexité du choix d’un colistier quand le nom de Stefanik a été mentionné. Trump a acquiescé et a commenté : « C’est une tueuse », en réponse à l’idée de la nommer comme candidate à la vice-présidence.


Plusieurs sources ont indiqué que l’équipe de campagne de Trump avait sérieusement envisagé Stefanik, considérée comme une républicaine modérée, pour ce rôle au cours du dernier mois. L’ancien directeur de campagne de Trump, Steve Bannon, a par ailleurs confirmé que « Stefanik était en tête » de la liste des candidats possibles à la vice-présidence.

Lors de l’audience au Congrès, Elise Stefanik avait interrogé les présidentes des universités d’Harvard, de Pennsylvanie et du MIT sur l’augmentation des incidents antisémites sur les campus universitaires, dans le sillage du massacre commis par le Hamas le 7 octobre.

Durant cette audience, Stefanik avait posé une question directe à la présidente démissionnaire de Harvard, Claudine Gay, lui demandant si le fait d’appeler au génocide des Juifs contrevenait aux règles de l’université concernant l’intimidation et le harcèlement.

Gay avait refusé de répondre par un simple « oui » ou « non », arguant que la réponse « dépendait du contexte », ce qui avait exaspéré Stefanik et l’avait poussée à réclamer sa démission.


Peu après cette audience, Liz Magill, présidente de l’université de Pennsylvanie, avait démissionné de son poste, tandis que Claudine Gay a présenté sa démission environ un mois plus tard, à la suite de cette audition et d’allégations de plagiat dans ses travaux académiques.

Stefanik est également reconnue pour sa loyauté envers Donald Trump, un atout important pour l’ancien président.

Elle aura 40 ans en 2024 et possède déjà des références politiques.

En septembre, dans l’émission «Meet the Press» de NBC, Trump a déclaré qu’il aimait «le concept» d’une femme colistière.

Elise Stefanik est présidente de la Conférence républicaine de la Chambre depuis 2021. Elle a été la première femme élue au Congrès du nord de New York à 30 ans en 2014, et la plus jeune femme jamais élue à la Chambre à l’époque.

C’est une jeune femme accomplie, diplômée de Harvard, catholique et mariée et mère d’un enfant.

Elise Stefanik est un aimant médiatique. Jeune mais dure, loyale et intelligente, elle pourrait être perçu par l’équipe Trump comme un choix sûr et « normal » dans ce qui risque d’être une campagne anormale, préfigurant peut-être l’administration la plus en colère de l’histoire des États-Unis.


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