Le principal conseiller du Forum économique mondial et créateur du « Great Reset », Yuval Harari, a causé une grande inquiétude avec ses nouvelles déclarations dans lesquelles il a révélé que « des êtres humains modifiés » apparaîtront bientôt !
Le génie génétique, ainsi que les implants et l’utilisation de la robotique, de la nanotechnologie, de la biotechnologie et de l’intelligence artificielle, devraient être utilisés pour modifier les êtres humains, qui « auront désormais des capacités mentales et physiques incroyablement améliorées », a-t-il déclaré .
Harari dit que le problème sera que tout le monde n’y aura pas accès, créant inconsciemment l’anxiété que celui qui sera laissé deviendra inférieur, car il ne sera pas physiquement « amélioré » comme les autres.
Plus précisément, il a dit :
« Nous approchons d’un point de l’histoire où il sera de plus en plus probable que les différences économiques se traduiront par des différences biologiques réelles, ce qui était vrai dans une certaine mesure plus tôt dans l’histoire.
Les riches avaient une meilleure nourriture, donc grandissaient et avaient d’autres avantages. Mais essentiellement, ils sont restés les mêmes êtres humains. Mais l’un des dangers auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui avec les nouvelles technologies est que si nous ne nous assurons pas que tout le monde en profite, alors peut-être que la plus grande inégalité de temps émergera à cause de ces nouvelles technologies. C’est clairement un très gros risque.
Dans une autre de ses interventions, entre autres, il a déclaré :
« Il y a eu ce débat pendant des milliers d’années sur ce que les gens sont vraiment. Est-ce une âme immatérielle ou un esprit immatériel ou des êtres corporels, des entités corporelles ? Et ce fut un sujet de discussion philosophique majeur.
Dans le christianisme ancien, Jésus et les premiers chrétiens, influencés par les traditionalistes juifs, croyaient très fermement que les gens étaient des corps. Pour cette raison, Christ est ressuscité dans le corps. Il a été ressuscité dans le corps ! Et quand le Christ parle initialement du Royaume des Cieux, il veut dire le royaume des cieux sur Terre.
Mais au fil du temps, sous l’influence de la philosophie platonicienne en particulier, le christianisme s’est éloigné de cette vision de l’homme comme corporel et a mis de plus en plus l’accent sur l’âme ou l’esprit immatériel. Lorsque vous mourez, vous ne retournez pas dans le corps (mais) votre âme est libérée du corps matériel et ne va pas dans un royaume sur Terre mais au Ciel qui est un royaume complètement immatériel.
Ainsi, le fantasme chrétien en est arrivé à se déconnecter complètement du corps.
Disons que vous avez un adolescent ou une personne de tout âge assis à la maison, ne quittant jamais la maison, toujours devant son écran, peut-être avec des lunettes 3D ou quelque chose du genre, et vivant sa vie en ligne. D’une certaine manière, ils mettent en œuvre l’idéal platonicien de déconnecter l’âme ou l’esprit du corps.
Le métaverse n’est que cela. C’est l’idée de créer un domaine immatériel, qui se compose entièrement de données. Il n’y a pas de biologie ou de physique telles que nous les connaissons là-bas.
Superpuissance
La révolution industrielle a créé une énorme richesse pour les Rockefeller, les Carnegies et autres barons, mais aussi une énorme pauvreté pour des millions de personnes, qui ont été forcées de quitter la campagne et de travailler dans des conditions sordides dans les usines des villes.
Le résultat fut ce que Benjamin Disraeli appela « deux nations », les riches et les pauvres, entre lesquelles il n’y avait aucun point de contact.
La révolution des technologies de l’information a été multidynamique. Elle a créé une énorme richesse pour les Gates, Bezos et Zuckerberg et des inégalités exoplanétaires. Le numérique est plus explosif.
« Au-delà de la sécurité militaire et de l’économie, un troisième ordre mondial est en train d’émerger qui sera bientôt plus influent que les autres : le numérique. La donne est toutefois en train de changer significativement, car pour la première fois dans ce nouvel ordre des choses, les acteurs dominants ne seront pas les gouvernements, mais les entreprises technologiques », argumente le politologue américain Ian Bremer.
En d’autres termes, nous avons le hard power – l’armée, la monnaie, le soft power – la culture, les universités et le smart power – une combinaison intelligente des deux dont nous sommes conscients.
Ils changent de contenu.
En sécurité, poursuit-il, nous avons un ordre unipolaire – les États-Unis dominent militairement – mais en économie, il est multipolaire.
La troisième classe est importante car elle peut changer les économies, le pouvoir relatif, les relations sociales, la politique, l’éducation, la science, la façon dont nous pensons et créons, peut-être même la façon dont nous percevons notre place dans le monde. Dans quel monde ? Un Dr Faust compétitif ou la fin de la démocratie ?
L’historien israélien Yuval Noah Harari soutient que :
« la démocratie est un débat, et les débats sont basés sur la langue. Lorsque l’IA pirate le langage, cela pourrait détruire notre capacité à avoir des conversations significatives, détruisant ainsi la démocratie.
En attendant, on fait ce qu’on peut.
Mais nous avons les outils intérieurs pour empêcher ça ! Il suffit de les utiliser en faisant croître notre capacité à s’exercer. Mais avant tout, il faut y croire, il faut que nous commencions à croire en nous.
Quand on fait le tour des opinions chez les jeunes aujourd’hui, on s’aperçoit qu’ils y croient, mais ils ne savent pas trop comment s’y prendre.
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