Dans une région marquée par des luttes hégémoniques, l’État hébreu constitue un pilier de stabilité politique et militaire, dont l’influence s’étend bien au-delà de ses frontières
Que deviendrait le Proche-Orient sans Israël ? Serait-il plus stable ou bien plongé dans le chaos ?
Cette région du monde fait l’objet de divisions internes endémiques qui ont précédé et n’ont rien à voir avec la création de l’État d’Israël. Sunnites contre chiites, nationalistes contre islamistes, hostilités tribales et guerres de clans, razzias, trafics de drogues et d’êtres humains, sont le lot ancestral du monde arabe auquel viennent se greffer l’Iran et la Turquie dans la lutte pérenne pour l’hégémonie de l’Islam.
Pendant tout un temps, le projet sioniste a uni tous ces rivaux autour d’un ennemi commun et permis aux tyrans locaux de transférer la rancune des populations sur le « péril juif ».
Ce qui n’a pas toujours empêché les occasions de s’étriper allègrement comme lors de la guerre civile libanaise ou syrienne, du conflit Iran-Irak, des épurations turques, de la montée de factions terroristes allant de l’OLP à Daech, en passant par Al-Qaïda.
À côté de tout cela, Israël est un havre de stabilité, faisant figure d’un modèle durable de gouvernement et de démocratie que l’on ne trouve nulle part autour.
En dépit de certaines tensions internes, Israël offre une continuité institutionnelle et un État de droit que ses voisins feraient bien de prendre pour modèle. Par son excellence militaire, ce petit État est facteur d’équilibre et de paix dans la mesure où sa puissance de frappe est soit dissuasive soit capable de juguler des conflits.
Aujourd’hui plus que jamais, Tsahal fait régner l’ordre, jouant un rôle de gendarme pour contrer toute déstabilisation régionale, toute montée de l’islamisme, toute dictature qui pourrait être néfaste à Israël.
La liste des crises contenues grâce à l’implication israélienne s’allonge de jour en jour. De plus en plus de pays doivent leur stabilité, sinon leur survie, à la fermeté sécuritaire de la nation juive.
La semaine dernière, la Jordanie a évité l’effondrement de son régime grâce à l’appui discret du Mossad et du renseignement militaire israélien.
Un important réseau islamiste opérant sur son sol a été démantelé. Le trône jordanien est très affaibli économiquement et politiquement. Son alliance avec Israël lui ouvre les portes de Washington, facilite ses activités de commerce international, décourage des pays comme l’Iran ou l’Irak de tenter d’en prendre le contrôle ou d’y déployer des forces armées car Israël ne le permettrait en aucun cas.
On en veut pour preuve l’exemple syrien montrant comment les frappes incessantes de Tsahal contre les alliés de l’Iran, les convois d’armement, la présence d’officiers des Gardiens de la Révolution, ont empêché Téhéran de prendre le contrôle.
À l’heure actuelle, c’est la vigilance extrême qu’exercent les Israéliens qui évitera à la Syrie, libérée de la tyrannie d’Assad, de tomber aux mains d’un dirigeant non moins tyrannique et avide. C’est cette même détermination qui freine les envies turques d’extermination des Kurdes. Et probablement les ambitions djihadistes des nouveaux dirigeants en place à Damas.
Si Israël se retire du sud de la Syrie, le chaos s’ensuivra.
Même chose pour le Liban où c’est Israël qui tient aujourd’hui le Hezbollah en laisse. Et certainement pas l’armée libanaise.
C’est Israël qui assure la stabilité géo-sécuritaire permettant au nouveau président, Joseph Aoun, d’envisager un désarmement des factions terroristes présentes sur le sol libanais.
C’est Israël qui, en quelques semaines de combat, a neutralisé une force de quarante mille hommes armés et cent cinquante mille missiles, évitant ainsi une guerre dont même Washington pensait qu’elle serait d’une ampleur catastrophique pour toute la région.
Israël peut faire bien plus que libérer le Liban du joug du Hezbollah, du FPLP, du Hamas qui y sèment la terreur. Elle peut aider Beyrouth à sortir de la profonde crise économique où le pays se trouve. Sans normalisation avec Israël, les Libanais n’auront aucune chance de bâtir un avenir serein. Ils tomberont inévitablement sous la coupe d’un profiteur de leur détresse, comme le furent Yasser Arafat puis Hafez el-Assad, bien avant Hassan Nasrallah.
Les Égyptiens sont endettés de même à l’égard d’Israël qui tient pour eux, et à leur place, la bande de Gaza dont ils ne veulent en aucun cas. Ils ont assez de fil à retordre avec les éléments incontrôlés et dangereux dont est infestée la péninsule du Sinaï.
Là encore, ce sont les Israéliens qui viennent à la rescousse. Ils mènent de nombreuses opérations secrètes de surveillance et d’appui militaire sans lesquelles l’armée égyptienne subirait d’importantes pertes. Le bras long de Tsahal et du Mossad opère de même en Irak, contre les milices chiites, et au Yémen, contre les Houthis, qui sont autant de forces déstabilisatrices et néfastes pour les pays où elles sévissent et pour leurs voisins.
L’Arabie saoudite et les Émirats, premiers visés, se sont montrés incapables de faire face à la menace houthie. Et surtout, à la menace iranienne !
Israël aide ces pays sur les plans de la cybersécurité et de la défense anti-aérienne. De tout le Proche-Orient, et même du reste du monde, seuls les Israéliens ont pris et prennent encore les mesures nécessaires pour empêcher l’Iran de parvenir à ses fins sataniques, évitant ainsi une possible escalade régionale. Il semble qu’il en sera bientôt de même face au non moins machiavélique Recep Tayyip Erdoğan.
Rappelons enfin qu’Israël est la première ligne de la lutte globale contre le terrorisme dont l’objectif est d’attaquer et déstabiliser les États-Unis et l’Europe. Les retombées du 7 octobre montrent à quel point les changements qui s’opèrent dans la région prendraient une tournure désastreuse, si n’était la force stabilisatrice que représente Israël.
Mais par-delà ce rôle central pour l’équilibre géostratégique, Israël est vecteur de paix.
Des traités avec l’Égypte et la Jordanie aux Accords d’Abraham, un réseau de relations est tissé qui offre des perspectives d’avenir susceptibles d’effacer les antagonismes du passé.
Le projet sioniste est la tête de pont de la modernité au sein d’un monde qui la rejetait jusqu’à présent. Les apports tant technologiques qu’agricoles, les solutions révolutionnaires au problème de l’eau et de l’environnement, les avancées médicales qu’offre Israël bénéficient à un progrès général vers un avenir meilleur.
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