Le PDG de SpaceX Elon Musk a déjà fait part de son projet de coloniser Mars en y envoyant un million de personnes d’ici 2050.
Il a précisé son ambition, destinée à faire de l’humanité une espèce multi-planétaire, en expliquant que les premières villes martiennes seraient construites sous des dômes de verre pour les protéger des radiations, en attendant qu’une terraformation soit possible.
C’est dans une réponse à un tweet publié par un de ses abonnés Twitter que le milliardaire a annoncé cette alternative.
« On vivra dans des dômes de verre au départ. Et plus tard, elle sera terraformée pour accueillir la vie, comme sur Terre. »
En attendant que la terraformation se produise, Musk continue de poursuivre son rêve d’établir une présence permanente sur Mars. Il a déjà affirmé qu’avec l’aide de mille vaisseaux spatiaux et des fusées massives qui, selon lui, pourront transporter jusqu’à 100 tonnes de marchandises ou 100 passagers entre les planètes tous les deux ans, une ville martienne durable pourrait être établie.
Le plan d’Elon Musk pour coloniser Mars
Elon Musk a partagé en ce début d’année 2025, son plan pour coloniser la planète Mars. Son objectif : mobiliser 1 000 vaisseaux spatiaux pour bâtir une civilisation prospère sur la planète rouge.
Un projet né d’une passion ancienne
Bien avant de fonder SpaceX en 2002, Elon Musk était déjà obsédé par l’idée de faire de l’humanité une espèce multi-planétaire. Le milliardaire est membre depuis plusieurs années de la Mars Society, une organisation à but non lucratif dédiée à l’exploration martienne.
Depuis, ses ambitions ont pris une toute autre dimension.
SpaceX, qu’il a fondé grâce aux gains de la vente de PayPal, est aujourd’hui reconnue dans le domaine de l’exploration spatiale. Avec une valeur estimée à 180 milliards de dollars et des succès techniques tels que le Starship, une fusée réutilisable capable de transporter plus de 100 tonnes, l’entreprise semble bien partie pour transformer ce rêve en réalité.
Mille vaisseaux et une décennie de préparatifs
Selon Musk, réussir à bâtir une colonie sur Mars nécessitera des moyens titanesques. Le programme repose sur trois piliers :
- Des fusées gigantesques et réutilisables, capables de réduire drastiquement les coûts de lancement.
- Une flotte financée par des capitaux publics et privés, permettant de transporter à chaque synchronisation orbitale jusqu’à 100 000 personnes.
- Une stratégie à long terme, prévoyant des milliers de lancements pour créer une ville d’un million d’habitants.
En 2020, Elon Musk a estimé que le lancement d’un Starship pourrait coûter seulement 2 millions de dollars, une somme dérisoire comparée aux standards actuels de l’industrie spatiale.
Avec un objectif de 100 vaisseaux construits par an, SpaceX pourrait disposer de 1 000 Starships d’ici 10 ans, capables de transporter une mégatonne de matériaux annuellement.
En 2019, le milliardaire affirmait qu’un billet pour Mars pourrait coûter moins de 100 000 dollars.
« Partir vivre sur Mars coûtera un jour moins de 500 000 dollars, et peut-être moins de 100 000 », indiquait-il sur X.
« Un montant assez bas pour que la plupart des habitants des pays développés puissent vendre leurs maisons sur Terre et déménager sur Mars s’ils le souhaitent ».
Une vision sociétale pour Mars
Elon Musk a également partagé sa vision sociétale pour Mars. Favorable à une « démocratie directe » plutôt qu’à une « démocratie représentative », il préconise que les premiers habitants décident eux-mêmes de leur mode de gouvernance.
À ses yeux, la colonisation de Mars ne consiste pas seulement à survivre, mais à bâtir une civilisation prospère.
Une nécessité pour Elon Musk
Les premières missions Starship sans équipage pourraient décoller dès 2026, avec un objectif de poser des humains sur Mars quatre ans plus tard.
Les conditions idéales pour le lancement, qui surviennent tous les 26 mois, rythmeront les étapes de ce projet.
Pour Elon Musk, la colonisation martienne est une nécessité.
Face aux risques pesant sur l’humanité – astéroïdes, pandémies, réchauffement climatique – il voit Mars comme une assurance de survie et une opportunité pour l’espèce humaine de se réinventer.
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