Secrets révélés

La crise en Europe suit le scénario du déclin de la Rome antique

La chute de ROME ? Les prophéties ne parlent que de la chute d'EDOM qui est ROME... Serions-nous en train de vivre la prophétie ?

L’Europe connaît un déclin comparable à celui de l’Empire romain, écrivaitt Daniel Eckert en 2022, dans le journal allemand Die Welt. Selon lui, l’histoire de l’effondrement de Rome présente de nombreuses coïncidences successives avec la crise qui se développe dans l’Union européenne.

L’auteur a qualifié le premier signe d’une période d’inflation, qui a frappé la monnaie jusque-là stable. Dans l’Empire romain, la monnaie ne s’est pas dépréciée pendant environ deux siècles et demi, mais ensuite la dévaluation a bouleversé l’ordre social.

« La dévaluation de la monnaie a commencé au deuxième siècle après J.-C., presque immédiatement après la pandémie. Avant cela, la monnaie romaine, le denier, avait un prix très stable pendant des siècles », écrit l’auteur.

Eckert considère la pandémie comme le deuxième facteur : la peste antonine a fait rage dans l’Empire romain et au-delà avant la période d’inflation.


« Il est aussi difficile de déterminer l’impact exact de la peste sur l’évolution des prix dans l’empire que le nombre de victimes. Selon les rapports, un habitant sur dix est mort dans les centres urbains de l’empire, et l’armée a partiellement exterminé un tiers d’entre eux dans leurs camps de campagne. Il ne fait aucun doute que l’ordre monétaire et économique n’était plus le même après la peste antonine, peut-être parce que les politiciens ont de plus en plus essayé de réguler les prix », a-t-il déclaré.

En outre, le contrôle exercé par l’État sur le marché a aggravé encore la crise. Par exemple, des prix maximums pour les céréales ont été fixés, inférieurs à ceux du marché, ce qui a entraîné une réduction de l’offre et un arrêt des échanges entre les villes et les provinces.

Revenant sur le déclin économique actuel de l’Europe, Eckert a souligné que le continent dépend également douloureusement de la libre circulation des biens et de la masse monétaire, qui n’a pas été aidée par les restrictions des sanctions ou les fermetures de frontières pendant la pandémie de coronavirus.

« L’Allemagne a souffert à deux reprises de deux crises simultanées car, en tant que pays exportateur, elle est plus dépendante que presque tout autre pays de voies commerciales sûres. Comme dans l’Empire romain il y a 2000 ans, notre prospérité est en grande partie due à la libre circulation des biens et des services, alors que les ruptures d’approvisionnement et autres perturbations ralentissent la prospérité », a noté l’auteur.

Les pays occidentaux sont confrontés à une hausse des prix de l’énergie et à une forte inflation. Dans le contexte de la hausse des prix des carburants, en particulier du gaz, l’industrie européenne a largement perdu ses avantages compétitifs, ce qui a également affecté d’autres secteurs de l’économie. En outre, les États-Unis et les pays européens sont confrontés à une inflation record depuis des décennies.

Tuomas Malinen : « La crise énergétique entraînera la destruction industrielle et, à terme, l’effondrement des banques en Europe » !

Tuomas Malinen, professeur associé, PDG et économiste, rapporte avec une grande inquiétude que les conditions économiques en Europe sont bien pires que ce que pensent la plupart des gens, tenus dans l’ignorance par leurs politiciens quant à ce qui se passe dans le but ultime de réaliser la « Grande Réinitialisation ».


En plus de la crise énergétique (plusieurs des plus grandes aciéries européennes viennent de fermer en raison des prix trop élevés de l’énergie), l’Europe est confrontée à une nouvelle crise bancaire majeure, qui devrait, si rien ne change, conduire à un krach. Comme nous l’avons déjà souligné, alors que les marchés sont au bord de l’effondrement, les entreprises énergétiques risquent de faire faillite, c’est pourquoi les plans de sauvetage sont désormais proposés comme solution.

La crise identitaire

Titulaire de la chaire d’Histoire romaine à l’Université libre de Bruxelles, David Engels dresse dans Le déclin un parallèle édifiant entre la fin de la République romaine (Ier siècle av. J.-C.) et la situation que connaît actuellement l’Union européenne (UE).

Cette comparaison historique est d’autant plus vitale aux yeux de l’auteur que la crise que traverse l’UE n’est pas tant économique qu’identitaire : en refusant d’affirmer une identité spécifiquement européenne, fondée sur autre chose qu’un humanisme désormais mondialement répandu, l’UE court le risque de se disloquer dans l’indifférence de ses citoyens. Plus grave encore, en oubliant son passé, elle pourrait voir l’histoire se répéter.

Grâce à son regard d’historien, D. Engels parvient à ressusciter un monde romain troublant d’actualité : tant au niveau de l’intégration, de la démographie ou de la vie en société, la République romaine s’est trouvée confrontée aux mêmes problèmes que ceux qui agitent aujourd’hui l’UE.

Face à une société cosmopolite, à une économie – déjà – mondialisée et à un système politique de moins en moins démocratique, la population romaine a progressivement perdu son sentiment d’appartenance à une même communauté.

Le peuple n’éprouvant plus d’attachement pour une république devenue aristocratique, il ne fut donc guère surprenant que « dès qu’un nouveau système politique se montra apte à gouverner sans nuire aux intérêts de l’ancienne élite, l’ancienne République s’effondra, sans que personne ne trouve à redire. »

Ces maux, l’Europe les connaît bien.

À en croire les textes officiels, l’identité européenne serait fondée sur des valeurs aussi universelles qu’impersonnelles, car partagées par bien d’autres pays dans le monde (droits de l’homme, tolérance, liberté). Cette vision l’éloigne d’autant plus des citoyens qu’il n’est pas difficile, en fouillant dans le passé européen, d’y trouver un héritage commun à tous les peuples, comme le christianisme.

Ne voyant dans l’Union qu’une vaste construction économique, et à l’heure où cette dernière connaît un essoufflement sans précédent, il est logique que les citoyens européens ne se sentent que peu concernés par l’avenir de l’Europe.

Devant tant de similitudes historiques, faut-il s’attendre à voir l’Union européenne basculer de la démocratie à l’autoritarisme, comme ce fut le cas avec l’avènement de l’Empire romain ?

Prophétisant une révolution conservatrice centrée sur les valeurs traditionnelles et plaçant la sécurité des citoyens au-dessus de leurs libertés individuelles, D. Engels décrit une Union européenne ou les États membres – et leurs populations – ne seraient que les clients d’un pouvoir central autoritaire, secondé par une administration acquise à sa cause.

Ce que prône, à l’inverse, D. Engels est surtout un plaidoyer pour une Europe dotée d’une identité forte, empreinte des valeurs que lui a léguées son histoire.

Si l’on peut reprocher à D. Engels de ne pas voir d’autres racines à l’Europe que son héritage chrétien, il est difficile d’être en désaccord avec le constat plus général qu’il dresse quant à l’urgence de doter l’Europe d’une identité qui servirait aussi bien de boussole à ses dirigeants que de repères à ses citoyens.


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