Des scientifiques ont annoncé la découverte d’une cité souterraine sous les pyramides d’Égypte. Cette annonce intervient quelques mois seulement après les premiers rapports sur une cité souterraine sous la pyramide de Khéphren, rapporte Metro
Les dernières découvertes, qui seraient situées sous la pyramide de Mykérinos, suggèrent l’existence d’un grand complexe souterrain qui pourrait relier les trois pyramides de Gizeh.
La dernière découverte sous les pyramides d’Égypte confirme le message des Hathor
Une équipe de chercheurs dirigée par le scientifique italien Filippo Biondi avait annoncé la découverte de structures en forme de colonnes sous la pyramide de Khéphren. Selon Biondi, des tomodensitométries révèlent désormais une structure similaire sous la pyramide de Mykérinos.
« Une analyse objective des données tomographiques, qui, comme les mesures expérimentales, indiquent clairement que les structures que nous avons trouvées sous la pyramide de Khéphren sont également présentes sous la pyramide de Mykérinos », a déclaré Biondi.
Il a noté que ces caractéristiques cohérentes soutiennent leur théorie selon laquelle les pyramides font partie d’un vaste système interconnecté enfoui à des centaines de mètres sous la surface.
« Ce réseau est probablement constitué d’un système dense de tunnels reliant les principales structures souterraines », a-t-il ajouté.
L’équipe estime que les piliers sous Khéphren mesurent plus de 600 mètres de long et ont des formes en spirale, tandis que moins de telles caractéristiques sont attendues sous Mykérinos en raison de sa plus petite taille.
Les chercheurs suggèrent que les structures pourraient avoir été construites il y a 38 000 ans par une ancienne civilisation qui existait avant l’histoire égyptienne connue et qui a été détruite par une catastrophe mondiale il y a environ 12 800 ans.
Cette hypothèse controversée a suscité un scepticisme généralisé, notamment parce que les résultats de la recherche n’ont pas été évalués par des pairs ni publiés dans une revue archéologique réputée.
Les experts continuent d’appeler à la prudence. Monica Hanna, égyptologue et doyenne de la faculté, a rejeté ces allégations, les qualifiant de « totalement infondées » et a qualifié le projet de « supercherie totale ».
De même, le professeur Lawrence Conyers, expert en radar à l’Université de Denver, a critiqué la technologie utilisée, affirmant qu’elle n’était pas capable de pénétrer à de telles profondeurs. Tout en reconnaissant la nécessité d’un débat scientifique, il a souligné l’importance d’utiliser des méthodes fiables.
La plupart des archéologues s’accordent à dire que sans fouilles physiques, il n’existe aucune preuve concluante de l’existence de villes cachées sous les pyramides.
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