Qu’est-ce que l’UNRWA, l’agence de l’ONU d’aide aux réfugiés palestiniens, mise en cause par Israël ? Créée dans la foulée du conflit israélo-arabe de 1947-1949, l’agence est sensée venir en aide à des millions de réfugiés palestiniens…
Mais pourquoi sont-ils des millions, alors que seulement 600 000 palestiniens se sont enfui lors de la création de l’état d’Israël en 1948 ? Parce que les réfugiés de l’URNWA, sont les seuls réfugiés au monde, dont le statut est transmissible des parents aux enfants…
Voici donc une organisation bien huilée qui va servir à fabriquer les entités terroristes nécessaires à la remodélisation du monde dans le sens voulu par le Quatrième Reich.
A elle seule, l’UNRWA symbolise la singularité de la situation des réfugiés palestiniens. Les Nations unies ont en effet décidé de leur dédier une agence, quand une autre structure, le Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR), s’occupe d’apporter un soutien aux autres personnes réfugiées à travers le monde.
Le 8 décembre 1949, l’Assemblée générale des Nations unies vote une résolution destinée à mettre en œuvre des programmes directs d’assistance humanitaire et de protection en faveur des réfugiés de Palestine, qui entérine la création de l’UNRWA.
En parallèle, l’Assemblée générale adopte une résolution érigeant le principe d’un droit au retour, qui apparaît comme la solution durable à la question des réfugiés. Le droit au retour des petits-fils et arrière petit-fils des réfugiés qui sont partis 600 000 et sont devenus 6 millions… Si ça, c’est pas un complot nazi, c’est quoi ?
Mais ce droit reste non appliqué. Dès lors, l’UNRWA poursuit ses activités, entamées il y a soixante-treize ans, le 1er mai 1950, c’est-à-dire, organiser la »résistance à l’occupation ».
Puisque l’UNRWA avait initialement été conçue comme une agence temporaire, dans l’attente d’une solution à la situation des réfugiés palestiniens, son mandat doit être renouvelé tous les trois ans par l’Assemblée générale de l’ONU. Ce qui est bien sûr fait consciencieusement par cette assemblée de criminels.
Comme l’explique elle-même l’agence sur son site, les actions à destination des réfugiés de Palestine que mène l’UNRWA concernent désormais «les domaines de l’éducation, des soins de santé, des secours et des services sociaux, de la protection, de l’infrastructure et de l’amélioration des camps, de la microfinance et de l’aide d’urgence».
Concernant ses financements, il s’agit «presque entièrement de contributions volontaires», explique l’UNRWA. En particulier, l’agence est largement soutenue par les donations d’Etats ou d’organisations intergouvernementales. Ses principaux donateurs sont ainsi l’Union européenne et les Etats-Unis.
Certains accusent l’UNRWA de détourner ces montants au bénéfice du Hamas, le mouvement islamiste au pouvoir à Gaza, ou du moins de ne pas correctement mettre en œuvre les programmes de l’agence.
En matière d’éducation notamment, l’agence onusienne a été critiquée, à la faveur du conflit qui oppose actuellement l’Etat d’Israël et le Hamas, car les manuels scolaires qu’elle distribue aux enfants palestiniens contiendraient des incitations à la violence et à la haine envers les Juifs. Ainsi, ces livres comporteraient de nombreuses phrases telles que «les sionistes sont des terroristes» ou «comment couper le cou de l’ennemi», selon un recensement réalisé par l’ONG Impact-SE.
A côté des problématiques relatives au contenu éducatif, l’UNRWA est mise en cause pour l’ambivalence dont elle ferait preuve à l’égard du Hamas. Effectivement, des membres du personnel de l’UNRWA, en premier lieu des enseignants, ont célébré l’attaque menée le 7 octobre par le Hamas et d’autres groupes terroristes. «C’est un matin glorieux inoubliable»…
Les enseignants de l’URNWA ont partagé avec allégresse des photos d’Israéliens morts ou capturés et exhorté à l’exécution des otages.
UN Watch vient de révéler l’existence d’un groupe Telegram composé de 3 000 enseignants de l’UNRWA dans la bande de Gaza, qui regorge de messages célébrant le massacre du Hamas du 7 octobre postés seulement quelques minutes après son commencement. Les meurtriers et les violeurs y sont loués et glorifiés et qualifiés de « héros » et l' »éducation » qu’ils ont reçue est vantée.
Le groupe de discussion Telegram est destiné à soutenir les enseignants de l’UNRWA et contient des dizaines de fichiers contenant les noms, les numéros d’identification, les horaires et le matériel pédagogique du personnel de l’UNRWA. Ces enseignants partagent régulièrement des vidéos, des photos et des messages incitant au terrorisme jihadiste et célébrant ouvertement le massacre et le viol de civils par le Hamas.
« C’est la source principale de l’incitation des enseignants de l’UNRWA au terrorisme jihadiste », a déclaré Hillel Neuer, directeur exécutif de UN Watch, l’organisation non gouvernementale basée à Genève qui surveille les activités de l’ONU dans le monde.
https://twitter.com/HillelNeuer/status/1744883114042658902?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1744883114042658902%7Ctwgr%5E7a3b2f66ebec1d83d8078e49e2bc7b09c471c13d%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.i24news.tv%2Ffr
Dans un thread sur X appelant l’ONU et les États membres à prendre des mesures, Hillel Neuer a présenté des exemples de milliers de messages haineux.
« Waseem Ula, enseignant à l’UNRWA, appelle à tuer des Israéliens et glorifie le massacre du 7 octobre. À un autre moment, il partage une vidéo glorifiant les attaques du Hamas et publie une photo d’une veste de kamikaze munie d’explosifs, avec la légende suivante : ‘Attendez, les fils du judaïsme, vous n’avez pas le droit d’avoir des enfants' ».
Ou encore « Abdallah Mehjez, enseignant à l’UNRWA, fait le travail du Hamas en incitant les civils de Gaza à ne pas tenir compte des avertissements les invitant à se mettre à l’abri et à servir de boucliers humains. Avant l’UNRWA, ce complice terroriste travaillait pour la BBC ».
Dans des rapports précédents et des témoignages récents devant le Congrès américain et le Bundestag allemand, UN Watch a documenté la façon dont les enseignants de l’UNRWA endoctrinent systématiquement les enfants palestiniens et encouragent le terrorisme et l’antisémitisme.
Dans toutes les école de Gaza et dans l’université islamique de Khan Younès, ainsi que dans le hôpitaux, les troupes de Tsahal ont découverts des armes, des fusils d’assaut, mortiers, grenades, tout un arsenal pour le terrorisme qui fait partie de l’ADN des gens de Gaza. Car ils sont tous partie prenante, même si les médias disent le contraire. Effectivement, actuellement certains retournent leur veste, car ils voient qu’au final ils ont tout perdu pour une chimère…
Déjà à l’époque, le 12 février 2017, l’ONG «UN WATCH» avait dénoncé auprès du secrétaire général des Nations unies Antonio Gutteres, la prise de position d’une quarantaine de responsables de l’UNRWA dont les pages Facebook font l’apologie du nazisme, vénèrent Hitler, appellent à l’extermination des Juifs, célèbrent le meurtre et l’enlèvement d’Israéliens, publient la propagande du Hamas à la gloire des «martyrs» et, plus généralement, refusent le droit à l’existence d’Israël, quelles que soient ses frontières.
Au temps de Trump
L’ambassadrice aux Nations unies, Nikki Haley, souhaitait la suppression pure et simple des 364 millions de dollars attribués chaque année à l’agence onusienne, tant qu’elle n’aurait pas mis en œuvre les réformes nécessaires à son bon fonctionnement et à sa transparence, mais le secrétaire d’État aux affaires étrangères Rex Tillerson, s’est contenté dans un premier temps de réduire de moitié la première tranche d’aide, originellement fixée à 125 millions.
Au cœur de cette affaire, il y avait la volonté du président Trump d’arrêter de financer toute agence et organisation internationale qui ne contribuerait pas directement aux intérêts américains. Mais il y avait surtout le virage à 180 degrés des USA dans le conflit israélo-arabe depuis que l’administration Trump s’était engagée à ne pas refaire les mêmes erreurs que les gouvernements précédents.
Créée en décembre 1949 pour un mandat d’un an, la «United Nation Relief and Work Agency for Palestine Refugees in the Near East» ou «Office de secours et d’aide des Réfugiés palestiniens», avait pour but à sa naissance d’aider à s’établir les quelque 600 000 Arabes de Palestine ayant fui la zone de conflit à la renaissance de l’état d’Israël.
Parmi ces réfugiés, selon un article de Tibor Mende dans Le Monde en 1951, «certains ne voulaient pas vivre dans un État juif, d’autres ont fui la bataille et, une fois celle-ci terminée, n’ont pas pu rentrer chez eux. Beaucoup plus nombreux sont ceux qui sont partis parce qu’on leur avait dit que c’était pour quelques jours, quelques semaines au plus, et qu’ils reviendraient avec les armées arabes triomphantes»
On s’étonnera du fait qu’aucun office n’ait été créé en parallèle pour prêter secours aux 870 000 juifs expulsés et spoliés par la majorité des pays arabo-musulmans entre 1948 et 1974, y compris ceux chassés militairement de Judée-Samarie par le royaume Hachémite, qui s’empressa de renommer cette région «Cisjordanie» après l’avoir annexée.
Ces juifs en exode furent accueillis par l’État d’Israël et dans le monde occidental tandis qu’à l’exception de la Jordanie, aucun pays arabe limitrophe de l’État hébreu ne fit le moindre geste pour ses propres victimes du conflit, préférant au contraire, pour des raisons politiques, les laisser croupir dans les pires conditions.
Les palestiniens ne sont jamais devenus jordaniens, syriens ou libanais, ils sont restés réfugiés.
En 1950, alors que le général canadien Kennedy, et Sir Henry Right, premiers responsables de l’UNRWA, devaient constater que leur travail était rendu impossible par la politisation de la crise humanitaire dont ils avaient la charge, et que leur mandat ne pourrait s’achever en un si court laps de temps, un parlementaire anglais travailliste, Richard Crossrian, fut appelé à expliquer leur échec devant la Chambre des Communes.
Sa réponse fut éloquente:
«Tant que nous compterons sur l’ONU pour faire quelque chose de sérieux pour l’établissement des réfugiés, nous ne ferons que nous leurrer, car l’ONU est une organisation politique. Il y a la ligue arabe, et toute la politique de la ligue arabe. La ligue arabe a besoin du problème des réfugiés pour maintenir la cohésion contre Israël. L’établissement des réfugiés la priverait de son sujet de plainte le plus important…»
Depuis 70 ans, la petite agence humanitaire est devenue un monstre.
L’UNRWA a aujourd’hui la charge de plus de cinq millions d’âmes, dont seulement quelques 20 000 devraient être considérés comme réfugiés selon la définition internationale des Nations unies, qui s’applique aux millions d’exilés dans le monde… Exception faite des Palestiniens.
Le statut de «réfugié» ne saurait être transmissible de génération en génération, comme c’est les cas pour les Palestiniens aujourd’hui.
Un Palestinien possédant un passeport européen, américain ou jordanien n’a donc aucune raison d’être considéré comme réfugié. Sauf pour l’UNRWA.
Que l’on compare alors quelques chiffres de la plus haute importance.
– Tous les réfugiés de la planète (à l’exception des Palestiniens) sont pris en charge par le Haut Conseil aux Réfugiés des Nations unies (UNHCR). Un staff de 10 966 cadres et employés tente de porter secours à 65,6 millions de victimes, depuis le Congo jusqu’à Myanmar.
– L’UNRWA quant à elle déploie 30 627 exécutifs et 21 571 chargés d’éducation pour s’occuper des descendants de «réfugiés» palestiniens, dont le nombre quoiqu’en inflation à cause de la nature perverse du système, reste dix fois inférieur à celui de tous les autres déplacés.
Autrement dit, chaque bénéficiaire reçoit une aide en assistance humaine et en argent environ 50 fois supérieure à celle d’un Africain ou d’un Asiatique directement victime de persécutions!
Le budget annuel de l’UNRWA avoisine le milliard de dollars. Dont, nous l’avons vu, plus d’un tiers est financé par les USA. Mais il y a plus. Contrairement aux autres agences humanitaires onusiennes, celle en charge des descendants de réfugiés palestiniens dispose d’un fonds de pension et de retraite placé en bourse dans divers pays pour un montant de plus d’un milliard et demi de dollars.
Ces chiffres astronomiques ne font que souligner et compléter plusieurs aberrations de l’UNRWA.
Obtenir le statut de réfugié palestinien
Tout d’abord, et non des moindres, selon l’UNRWA “un réfugié de Palestine est une personne dont le lieu de résidence habituelle était la Palestine entre juin 1946 et mai 1948 et qui a perdu à la fois son domicile et ses moyens de subsistance en raison du conflit israélo-arabe de 1948.»
Clairement, tout travailleur immigré ou visiteur, quelle que soit son origine, pouvait entrer dans les statistiques de l’UNRWA et transmettre ce droit, dès lors qu’il pouvait justifier avoir passé ces deux dernières années à l’intérieur de ce qui était devenu Israël.
Interrogé sur ce sujet par l’auteur de cet article, le biographe d’Arafat et ancien conseiller de Saddam Hussein, Saïd Aburish, lui-même réfugié de la région du nord d’Israël, a révélé d’autres aberrations du même ordre.
«Dès lors que l’ONU les a pris en charge, les Palestiniens se sont mis à enterrer leurs morts la nuit, sans les déclarer, afin de se partager leurs rations. Ce qui fait que pendant près de 20 ans, le taux de mortalité officiel dans les camps était proche de zéro. De plus, il y avait beaucoup de mouvements entre les camps. Mais ces déplacements étaient rarement répertoriés, de sorte qu’un Palestinien pouvait apparaître dans plusieurs camps au même moment, multipliant ainsi les aides financières auxquelles il avait droit.»
On se rend compte qu’au Final, l’URNWA c’est comme la CAF, mais au niveau international !
Dès qu’il s’agit de l’UNRWA, les termes employés pour décrire leur mission perdent rapidement leur sens.
Par exemple, les banlieues de Djénine et de Ramallah, composées de petites maisons cossues, avoisinant quelques résidences surpeuplées, continuent d’être appelées «camps de réfugiés» alors que les tentes et les réchauds ont depuis longtemps été remplacés par des constructions en dur, le tout à l’égout et l’électricité.
Dans les années soixante, l’administration israélienne avait développé un projet humanitaire destiné à l’auto-réhabilitation des réfugiés de Gaza.
L’idée était simple: il s’agissait de construire des quartiers résidentiels modernes dans les terrains encore inexploités de l’enclave. Les 160 000 Palestiniens vivant alors dans des camps auraient obtenu des prêts gratuits, leur permettant d’accéder rapidement à la propriété, tandis que nombre d’entre eux auraient participé à la construction des unités, des infrastructures, des écoles et des hôpitaux, en échange d’un salaire qui leur permettrait de rembourser le prêt.
La réaction ne se fit pas attendre. Yasser Arafat en appela immédiatement à la ligue arabe qui fit aussitôt pression sur les Nations unies, entraînant l’organisation à condamner Israël une fois de plus pour son initiative, et concluant sa résolution par l’injonction suivante «Renvoyez les réfugiés dans les camps!»
Le projet fut avorté après que seulement 7 500 Palestiniens ont pu en profiter.
La solution aujourd’hui
Une première solution logique serait de fusionner l’UNRWA avec le Haut-Commissariat aux Réfugiés, mettant ainsi fin à l’exception palestinienne, tout en étalant les budgets de façon plus équitables entre les vrais réfugiés souffrant les pires misères sur cette planète.
Malheureusement, l’UNRWA dépend de l’Assemblée Générale des Nations unies, où la majorité automatique anti-israélienne conduite par la ligue arabe empêche toute modification de son statut actuel.
Or, si rien n’est fait, l’UNRWA gérera d’ici 30 ans, le destin de quarante millions de réfugiés palestiniens.
C’est-à-dire quarante millions d’apprentis terroristes !
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