Cyrus le Grand libéra les Juifs de leur captivité babylonienne, qui avait eu lieu des décennies auparavant. Il facilita leur retour en Terre promise et devint une figure marquante des Écritures juives en tant que sauveur qui les aida à reconstruire le Temple à Jérusalem.
Ainsi parle l’Éternel à son oint, à Cyrus, dont j’ai saisi la main droite pour soumettre les nations devant lui. Je délierai les reins des rois, pour ouvrir devant lui les portes à deux battants, et les portes ne seront plus fermées.
Esaïe 45 : 1
Cyrus le Grand a transformé la Perse antique en superpuissance
Depuis sa réélection en janvier 2025, le président Donald Trump a initié plusieurs actions notables. En voici quelques-unes.
Le 20 janvier 2025 : décrets présidentiels et premières mesures
Mise en œuvre du Projet 2025
Dès son investiture, Donald Trump a signé 26 décrets inspirés du Projet 2025, élaboré par la Heritage Foundation. Ces mesures visent notamment la sécurisation des frontières, une réforme de la politique migratoire, la suppression des politiques d’inclusion et de diversité, ainsi que la reconnaissance exclusive des genres masculin et féminin par l’administration fédérale. Cette initiative a pour objectif de recentrer les politiques fédérales sur des valeurs traditionnelles et de renforcer la sécurité nationale.
Création du Département de l’Efficacité Gouvernementale (DOGE) et nomination de personnalités issues du secteur privé
Le président a nommé des figures emblématiques du monde des affaires à des postes clés de son administration, notamment Elon Musk à la tête du Département de l’Efficacité Gouvernementale (DOGE). Cette entité vise à réduire les dépenses fédérales de 1 000 milliards de dollars et à introduire des méthodes entrepreneuriales pour améliorer l’efficacité gouvernementale.
Démantèlement du Département de l’Éducation
Donald Trump a signé un décret visant à démanteler le Département de l’Éducation, ne conservant que les fonctions critiques comme la gestion des prêts étudiants et des subventions Pell. Cette mesure transfère davantage de contrôle aux États et aux localités en matière d’éducation.
Suspension du télétravail pour les fonctionnaires fédéraux
Un décret a été signé pour mettre fin au télétravail des employés fédéraux, les obligeant à retourner travailler en présentiel afin d’améliorer la productivité et la supervision des agences fédérales.
Désignation des cartels de drogue comme organisations terroristes étrangères
Un décret a classé les cartels de drogue comme organisations terroristes, renforçant ainsi les mesures contre le trafic de stupéfiants et permettant l’utilisation d’outils juridiques supplémentaires pour les combattre.
Déclaration de l’état d’urgence à la frontière avec le Mexique
Le président a déclaré l’état d’urgence à la frontière sud, ordonnant la reprise de la construction du mur frontalier et le déploiement de la Garde nationale, afin de renforcer la sécurité et de réduire l’immigration illégale.
Création du Département de l’Efficacité Gouvernementale (DOGE) et nomination de personnalités issues du secteur privé
Le président a nommé des figures emblématiques du monde des affaires à des postes clés de son administration, notamment Elon Musk à la tête du Département de l’Efficacité Gouvernementale (DOGE). Cette entité vise à réduire les dépenses fédérales de 1 000 milliards de dollars et à introduire des méthodes entrepreneuriales pour améliorer l’efficacité gouvernementale.
Désignation des cartels de drogue comme organisations terroristes étrangères
Un décret a classé les cartels de drogue comme organisations terroristes, renforçant ainsi les mesures contre le trafic de stupéfiants et permettant l’utilisation d’outils juridiques supplémentaires pour les combattre.
Février 2025 : réformes économiques et environnementales
Réduction significative des impôts pour les entreprises (15 février 2025)
Le président a promulgué une loi instaurant des baisses d’impôts substantielles pour les entreprises, visant à stimuler l’investissement et la croissance économique nationale.
Déréglementation massive dans divers secteurs (20 février 2025)
L’administration Trump a entrepris une vaste campagne de déréglementation, allégeant les contraintes pesant sur les industries pour favoriser l’innovation et la compétitivité.
Réforme de la fonction publique fédérale (25 février 2025)
Une réforme a été initiée pour modifier le statut des fonctionnaires fédéraux, notamment en facilitant leur licenciement, dans le but de rendre l’administration plus efficace et réactive.
Révision des politiques environnementales (28 février 2025)
L’administration Trump a annulé ou assoupli plusieurs réglementations environnementales, affirmant que ces mesures étaient nécessaires pour soutenir l’industrie et l’économie.
Mars 2025 : politique étrangère et sécurité nationale
Transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem (22 février 2025)
Donald Trump a officialisé le déplacement de l’ambassade des États-Unis en Israël de Tel-Aviv à Jérusalem, reconnaissant ainsi la ville comme capitale d’Israël.
Utilisation de l’Alien Enemies Act de 1798 (mars 2025)
L’administration Trump a invoqué cette loi rarement utilisée depuis la Seconde Guerre mondiale pour déporter certains migrants, considérés comme des menaces à la sécurité nationale.
Révision des accords commerciaux internationaux (mars 2025)
Donald Trump a renégocié plusieurs accords commerciaux, mettant l’accent sur le protectionnisme et la défense des intérêts économiques américains afin de réduire le déficit commercial et de favoriser la production nationale.
Retrait des États-Unis de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) (mars 2025)
En réponse à la gestion de la pandémie de Covid-19, Donald Trump a annoncé le retrait des États-Unis de l’OMS, critiquant son rôle et réorientant les ressources vers des solutions nationales.
Accords de normalisation au Moyen-Orient (mars 2025)
Son administration a facilité des accords de paix entre Israël et plusieurs pays arabes, dont les Émirats arabes unis et Bahreïn, visant à stabiliser et renforcer les relations diplomatiques dans la région.
Réforme de la fonction publique fédérale (mars 2025)
Le président a poursuivi sa réforme en facilitant les licenciements au sein de l’administration fédérale afin d’améliorer la performance des services publics.
Comparer Donald Trump à Cyrus le Grand est devenu habituel
Au sein des Évangélistes, la comparaison entre le président américain et Cyrus le Grand est courante… Le 3 janvier dernier dans la megachurch El Rey Jesús de Miami. Moins d’un jour après avoir ordonné la mort du général iranien Ghassem Soleimani, Donald Trump y lance « Les évangéliques pour Trump », une coalition destinée à assurer sa réélection en novembre prochain. Microphone à la main et voix assurée, le pasteur Guillermo Maldonado improvise alors une prière :
« Nous te demandons, Seigneur, qu’il soit le Cyrus qui apportera les réformes et le changement dans ce pays, pour que toutes les nations disent que les États-Unis sont la plus grande nation sur Terre. »
Et de qui pouvait bien parler Benyamin Netanyahu lors de son discours conjoint avec Donald Trump à la Maison Blanche le 5 mars 2018 :
« Je veux vous dire que le peuple juif a une longue mémoire, nous nous souvenons de la proclamation du grand roi, Cyrus le Grand, roi de Perse il y a 2500 ans. Il a proclamé que les exilés juifs à Babylone pourraient revenir et reconstruire notre Temple à Jérusalem. Nous nous rappelons il y a cent ans, de Lord Balfour, qui a publié la Proclamation Balfour qui reconnaissait les droits du peuple juif dans notre patrie ancestrale. Nous nous souvenons qu’il y a 70 ans, le président Harry S. Truman était le premier dirigeant à reconnaître l’État juif. Et nous nous rappelons qu’il y a quelques semaines, le président Donald J. Trump a reconnu Jérusalem comme la capitale d’Israël. Monsieur le Président, notre peuple se souviendra de tout cela à travers les âges. »
Le rabbin Shmuel Eliyahu, grand rabbin de Safed, répond avec une certaine prudence à cette question de la comparaison entre Cyrus et Trump :
« Il ne fait aucun doute que tout roi, surtout le roi d’une puissance comme les États-Unis, est un envoyé de D-ieu. Le Talmud enseigne que toute royauté est un mandat divin. Dans le cas de Trump, cela est encore plus évident, car nous voyons combien il a bénéficié au peuple d’Israël lors de son précédent mandat », déclare le rabbin.
Concernant la comparaison avec Cyrus, il rappelle : « Dans sa conduite personnelle, Cyrus n’était pas l’un des 36 justes… Il existe d’autres exemples de rois qui, bien que n’étant pas des justes dans leur vie privée, ont accompli leur mission une fois sur le trône. »
Le rabbin Eliyahu rappelle également que Cyrus a commencé sa mission, mais y a renoncé par la suite, comme le disent les Sages : « Il a failli. »
« Cela signifie qu’un individu peut avoir une mission, mais qu’il conserve son libre arbitre. Nous pensons que Trump est un envoyé de D-ieu, ni plus ni moins que Cyrus ou Balfour, qui étaient eux aussi des envoyés de D-ieu. »
En politique actuelle, le rabbin Eliyahu voit en Benyamin Netanyahou un leader visionnaire :
« Il est un leader d’envergure historique, non seulement nationale mais internationale. Peu de dirigeants dans le monde sont de sa trempe. »
Revenant à l’opportunité historique pour Israël d’appliquer sa souveraineté durant le second mandat de Trump, le rabbin déclare :
« Je pense qu’il faut lui dire que nous le voyons comme un envoyé de D-ieu, le dire clairement, et prier pour qu’il accomplisse sa mission correctement. C’est notre langage et notre façon de penser. Nous devons ignorer ceux qui affaiblissent notre détermination. Nous vivons un moment historique pour nous et pour le monde, et nous devons voir en nous-mêmes et en Trump des instruments de l’histoire divine, en regardant la réalité avec cette perspective. »
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