Selon le scénario de « Altered Carbon », à l’avenir, l’humanité sera divisée entre l’élite et le peuple. Cette dystopie aborde des thèmes philosophiques comme la séparation de l’âme et du corps, l’immortalité et l’identité.
Les gens du peuple vivent sur Terre dans des villes lugubres, semblables à des fourmilières, dépourvues de lumière solaire en raison d’une épaisse couche de nuages sombres.
L’élite, quant à elle, réside littéralement dans les cieux au-dessus de ce linceul nuageux, dans des châteaux au milieu d’une verdure verdoyante, se prélassant sous le soleil éclatant sur le ciel bleu.
Le récit révèle que l’élite bénéficie d’une durée de vie prolongée (potentiellement indéfinie) car elle peut transférer sa conscience dans de nouveaux corps clones, restant ainsi éternellement jeune et attrayante. Ce privilège est hors de portée des gens ordinaires, car il est coûteux et exclusif. Sans accès à un nouveau corps, leur vie se termine inévitablement.
L’élite choisit de vivre à l’écart, à l’écart du monde terrestre, car la nature éphémère de la vie humaine leur semble ennuyeuse et insignifiante. Ils sont distincts et préfèrent ne pas être accablés par la vue des gens ordinaires avec leurs problèmes éphémères.
A la réflexion, cette ségrégation est à la fois compréhensible et logique. Fondamentalement, l’intrigue se concentre sur les dilemmes posés par la vie éternelle.
Les individus qui sont exemptés de la mort s’écartent considérablement des humains normaux. Ils ne sont pas troublés par les inquiétudes qui affligent ceux qui craignent la mort, la vieillesse, la décadence, la maladie et la sécurité de leurs proches. Ces problèmes sont résolus et retirés de leurs préoccupations. Par conséquent, leur horizon de planification s’étend sur l’éternité et leurs ambitions connaissent peu de limites.
Cependant, cette immortalité soulève des questions uniques auxquelles les mortels ne sont pas confrontés : quel est le but d’une existence aussi longue et monotone, et quels désirs subsistent lorsque tout a été possédé ou vécu de multiples fois, au point de ne plus apporter de satisfaction ?
Ils manquent de réponses à ces questions, ce qui conduit à l’ennui et à la satiété totale de l’élite, qui à leur tour aboutissent à la dépravation et aux troubles mentaux, provoquant inévitablement la décadence et l’extinction potentielle de cette classe ou espèce de personnes.
Et vous demandez : pourquoi la vie humaine est-elle si brève, pourquoi ne pouvons-nous pas vivre indéfiniment ?
Étant donné le (faible) niveau actuel de conscience humaine, la vie éternelle équivaudrait à l’extinction de l’humanité ; divers récits dystopiques et de science-fiction l’impliquent sous une forme ou une autre.
Vie sans fin à bas niveau = manque de développement = dégradation et extinction
Pour qu’une civilisation prospère plutôt que de périr, il est crucial soit de raccourcir le cycle de vie humaine, en garantissant que la roue du progrès tourne rapidement, soit de l’étendre, en fonction d’une conscience collective et d’un développement humain accrus.
Cela permettrait à une vie prolongée, sans maladies physiques importantes, d’améliorer plutôt que de diminuer la contribution de l’individu au monde, lui permettant ainsi d’évoluer avec de nouvelles connaissances à un niveau supérieur.
Le concept de « transition vers la 5D » fait référence à une telle élévation de la fréquence globale, visant à élever le niveau de vie afin que les individus vivent non seulement plus longtemps, mais jouissent également d’une qualité de vie supérieure, permettant un plus grand développement personnel sur une durée de vie prolongée, contrairement à l’élite.
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