Cas de conscience

L’Axe du Mal prévoit d’annexer l’espace et de contrôler la Lune

La Chine en tête avec ses alliés, la Russie et l'Iran, veulent contrôler le système solaire.

La course à la construction de la toute première base lunaire est lancée et la Chine communiste, avec l’aide de la Russie, a l’intention de gagner.

Si elle réussit, la base lunaire chinoise pourrait rendre la « veilleuse » de la Terre inaccessible à toutes les autres nations, y compris les États-Unis. En substance, la lune serait la propriété de la Chine.

La Chine ne veut pas seulement contrôler la lune : Elle souhaite également annexer des parties du système solaire. C’est également une possibilité si la Chine devient la première nation à établir une base sur la lune.


Selon Richard Fisher, de l’International Assessment and Strategy Center, le contrôle de la Lune par la Chine lui permettrait également de contrôler l’espace cis-lunaire, c’est-à-dire la portion d’espace libre entre la Terre et la Lune.

« Le contrôle de l’espace cis-lunaire donnerait à un pays la capacité d’abattre ou de désactiver les satellites de l’espace lointain, qui sont essentiels, entre autres, pour l’alerte précoce en cas d’attaque de missiles balistiques », prévient le Gatestone Institute.

La Russie et la Chine construisent une base lunaire commune

Consciente de la véracité de ces faits, la Russie travaille en étroite collaboration avec la Chine pour développer une base lunaire commune à laquelle les deux pays auraient accès et qu’ils contrôleraient.

Les discussions à ce sujet se sont accélérées en 2021, alors que le monde était distrait par la pandémie de Wuhan.

Au plus fort de la « pandémie », Roscosmos, l’agence spatiale russe, s’est associée à l’Administration spatiale nationale chinoise pour construire une base lunaire commune qui s’appellerait la Station internationale de recherche lunaire.


« Aujourd’hui, nous envisageons sérieusement un projet de livraison sur la lune et d’installation d’un réacteur électrique conjointement avec nos partenaires chinois, quelque part entre 2033 et 2035 », a annoncé Yury Borisov, PDG de Roscosmos, le 5 mars.

Les panneaux solaires ne produisant pas suffisamment d’énergie pour l’installation prévue, la Russie et la Chine envisagent de recourir à l’énergie nucléaire. M. Borisov a déclaré que le réacteur prévu pouvait être construit « sans la présence d’êtres humains » et qu’il était « presque prêt ».

La zone de la lune où serait installée la base lunaire commune à la Russie et à la Chine se trouve sur le pôle sud, très convoité, qui est constamment à l’ombre.

La Chine s’est posée pour la première fois sur la surface de la lune en 2013, lorsque la sonde Chang’e-3 y a déposé un atterrisseur et un rover. Chang’e-4, un second atterrisseur arrivé sur la lune en janvier 2019, aurait recueilli des informations au cours des dernières années sur le meilleur endroit pour établir une base permanente.

En 2025 et 2026, la Chine prévoit de lancer sur la Lune de grandes fusées réutilisables construites par la société d’État China Aerospace Science and Technology Corp. D’ici à 2030, la Chine espère faire atterrir un être humain sur la Lune.

Tout cela n’est pas une bonne nouvelle pour l’Occident, qui pourrait se retrouver définitivement exclu de l’espace si la Russie et la Chine parviennent à leurs fins.

En 2017, Ye Peijian, qui dirigeait alors le programme lunaire chinois, a averti son pays que s’il n’était pas le premier à réussir à annexer la Lune, l’Occident gagnerait et l’exclurait de l’espace.

« L’univers est un océan, la lune est les îles Diaoyu, Mars est l’île Huangyan », a déclaré Ye.

« Si nous n’y allons pas maintenant alors que nous en sommes capables, nos descendants nous le reprocheront. Si d’autres y vont, ils prendront le contrôle, et vous ne pourrez pas y aller même si vous le souhaitez. »

En lisant entre les lignes, Ye disait en substance qu’il considérait la lune comme une simple île du monde, et que la Chine avait la capacité de la revendiquer d’abord comme son propre territoire souverain.

L’ennemi numéro 1 de la conquête spatiale chinoise se trouve être Israël

Israël prévoit de dépenser environ 180 millions de dollars au cours des cinq prochaines années pour soutenir l’industrie spatiale civile et militaire, s’ouvrant par ailleurs récemment aux investissements privés dans le domaine spatial.

D’autres pays sont impliqués dans la conquête spatiale.

Pour Israël, l’espace est un enjeu de sécurité nationale, comme le rappelle notamment l’incident survenu début novembre au cours duquel Israël a abattu, dans l’espace, un missile ennemi grâce à leur missile Arrow-3.

Le pays garde donc un œil attentif au développement du spatial dans le Golfe sous le prisme non seulement des accords diplomatiques qu’il a pu nouer avec les pays de la région, mais aussi des vastes capacités d’investissements de la région qu’Israël ne peut pas suivre, faute de moyens similaires.

Selon Contrepoints :

« Israël soutient un certain nombre de startups prometteuses dans le domaine des technologies spatiales comme Ramon.space, une société qui construit des systèmes de supercalculateurs pour le secteur spatial ou Helios. Cette dernière s’est notamment alliée en août 2022 avec Eta Space, entreprise aérospatiale américaine basée en Floride, pour le développement des procédés de création d’oxygène sur la Lune.

De manière plus générale, parmi les objectifs présentés par l’Agence spatiale israélienne figurent le doublement du nombre d’entreprises spatiales israéliennes et le quadruplement du nombre de personnes employées dans l’industrie spatiale, une ambition qui devrait aider le pays à relier le secteur spatial civil au secteur high-tech israélien actuellement en plein essor.

Le spatial est aussi un outil au service du soft power israélien, en témoigne par exemple l’accord passé entre Israël Aerospace Industries (IAI) et le Maroc pour la construction d’un centre technique de R&D et de formation en partenariat avec l’Université de Rabat, qui se couple à une commande de satellites d’observation de la Terre par le Maroc à IAI, damant ainsi le pion au précédent consortium français Airbus Defense & Space / Thales Alenia Space ».

Émirats arabes unis, Inde, Israël

Une collaboration stratégique a été annoncée le 7 janvier 2024 entre la NASA et les Émirats arabes unis, pour participer à la construction d’une station orbitale au-dessus de la Lune dans le cadre du programme Artemis, les Émirats arabes unis semblent plus que jamais déterminés à promouvoir leur leadership spatial.

Déjà les 5 et 6 décembre 2022 Abou Dhabi accueillait le Abu Dhabi Space Debate qui regroupe les leaders mondiaux du secteur privé et public aérospatial. Organisé par l’Agence spatiale des EAU, ce débat a offert une plateforme unique dans la région au sein de laquelle des chefs d’entreprises et des dirigeants politiques se sont rencontrés pour rechercher un consensus sur les questions relatives à la croissance de l’innovation spatiale et son empreinte environnementale.

L’objectif de ces rencontres était notamment d’initier un dialogue multinational identifiant les besoins en matière de capacités stratégiques, d’infrastructures, de cadres réglementaires et de moyens associés.

Et la session inaugurale du 5 décembre 2022 réunissait pas moins que les présidents des EAU, d’Israël et le Premier ministre indien. Ce dernier a notamment déclaré en amont du forum que la coopération entre l’Inde et les EAU dans le secteur spatial était sur le point d’opérer une grande percée dans la péninsule arabique.

Les deux pays ont notamment signé dès 2016 un protocole d’accord sur la coopération dans l’exploration spatiale et l’utilisation de l’espace atmosphérique. Lors de la cérémonie d’ouverture, le président israélien a lui aussi rappelé l’étroite coopération entre son pays et les EAU dans le partage des données scientifiques notamment, et le rôle que peuvent jouer les trois États dans l’ouverture à de nouveaux partenaires.

L’Inde possède l’un des programmes spatiaux les plus anciens au monde et, après un alunissage historique en 2023, elle a intégré le club spatial des cinq pays à avoir réussi à poser un engin sur la surface lunaire, le dernier en date étant le Japon, le 19 janvier dernier. Et la cinquième puissance économique mondiale compte bien poursuivre ses ambitions spatiales, avec une mission habitée de conception entièrement domestique prévue pour 2040.

À condition de savoir saisir les opportunités offertes par ces nouveaux acteurs du spatial, l’émergence de nouvelles puissances, notamment les Émirats et Israël, peut être une chance pour l’Europe, et ce de plusieurs manières.

D’abord parce que ces nouveaux acteurs du spatial vont avoir besoin d’une capacité accrue d’accès à l’espace, et donc de commandes de lancements. Si l’Europe parvient à régler ses problèmes internes de développement de capacités d’accès à l’espace autonomes, elle pourra dès lors bénéficier de nouveaux débouchés, de pays qui sont par ailleurs proches géographiquement et diplomatiquement. Seul ombre à ce tableau néanmoins, la présence de l’Inde comme partenaire de choix lors du Abu Dhabi Space Debate pourra augurer d’une préférence pour des lancements depuis l’Inde plutôt que l’Europe.

Dans la région du Golfe, la conquête spatiale est devenue un enjeu important, synonyme de diversification économique.

Dans le cadre de la « Vision 2030 » du Royaume Saoudien lancée par le prince héritier Mohammed ben Salmane, dirigeant de facto du pays et fils du roi Salmane, il y a plus de cinq ans, l’Arabie saoudite, premier exportateur de pétrole brut au monde qui dépend encore largement de ses revenus pétroliers, cherche en effet à diversifier son économie.

Dans le Golfe, la conquête de l’espace pourrait donc devenir un nouveau champ de rivalités entre grandes puissances économiques.

Et c’est déjà le cas avec l’Iran, allié de la Russie et de la Chine…

Et Israël dans tout ça ?

L’expertise technologique d’Israël semble incontournable….

Le professeur Yohai Kaspi présente l’oscillateur ultra stable construit par AccuBeat, l’instrument de ce type le plus précis au monde (Photo : AccuBeat).

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