Secrets révélés

L’appel au génocide des blancs en Afrique du sud – MàJ

Personne n'en parle, pourtant la vie des blancs en Afrique du sud est en danger.

Le chant « Kill the boer », qui vise les fermiers blancs descendants de colons, entonné dans un meeting de la gauche radicale, a déclenché une polémique qui dépasse les frontières de l’Afrique du Sud.

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Le 29 juillet dernier, le dirigeant des Combattants pour la liberté économique, béret rouge et chemise noire, danse sur la grande scène d’un stade de Soweto, le plus grand et le plus connu des townships d’Afrique du Sud, dans la municipalité de Johannesburg.

Devant une centaine de milliers de ses partisans, il lève la main, l’index et le pouce mimant un pistolet, et entonne le chant “Kill the boer”.

“Tire pour tuer,
Tue le Boer
Tue le fermier”

Le chant vise les agriculteurs blancs d’Afrique du sud, descendants des colons hollandais, et il choque John Steenhuisen : le leader – blanc – de l’Alliance démocratique, principale formation d’opposition, marquée à droite, rapporte le Citizen.

“Julius Malema a ressuscité le démon de la haine, de la division et de la violence ethnique en Afrique du Sud”, dénonce-t-il dans une tribune sur le site politicsweb.

C’est un “tyran sanguinaire et un démagogue” écrit John Steenhuisen, qui veut le poursuivre devant la Cour des droits de l’Homme des Nations Unies pour “incitation à la violence ethnique”.

Ce chant a été rendu populaire par les jeunesses de l’ANC, le parti de Nelson Mandela, au début des années 90, rappelle le New York Times. Mais l’ANC, au pouvoir depuis la fin de l’apartheid, a renié le texte et cessé de le scander dans ses meetings depuis une dizaine d’années.


A peu près à la même époque, Julius Malema, trop radical pour le parti, est exclu. Il fonde alors les Combattants pour la liberté économique, d’inspiration marxiste et panafricaniste. Son parti recueille désormais plus de 10% des suffrages à l’échelle nationale. Son programme réclame notamment une grande réforme agraire favorable aux paysans noirs.

Avec ce chant, le dirigeant de gauche s’est même attiré les foudres du milliardaire Elon Musk, lui-même descendant de colons établis en Afrique du Sud.

« Ils poussent ouvertement au génocide des Blancs”, s’emporte Elon Musk.

Pas de quoi impressionner Julius Malema, qui assume :

“J’entonnerais ce chant quand et où il me plaira. Ce n’est pas ma chanson, c’est un chant de lutte. Pourquoi devrais-je éduquer Elon Musk ? Il a l’air illettré. La seule chose qui le protège, c’est sa peau blanche.”

Et face aux accusations récurrentes d’appel au génocide, Julius Malema, une des principales figures politiques du pays, ne trouve rien de mieux que de répondre systématiquement que lui et son mouvement « n’ont jamais appelé au massacre des Blancs… du moins pas pour l’instant ».

Un argument de « défense » pour le moins inattendu, mais déjà maintes fois répété aussi bien devant la presse locale ou étrangère, comme lors d’une interview réalisée pour la chaîne turque TRT World en 2018, ou devant la justice, comme lors de sa comparution au tribunal en février 2022.

Pourtant, et comme l’a souligné le mois dernier Elon Musk, force est de constater l’absence totale de réactions de la part de la classe politique sud-africaine, en dehors du parti « majoritairement blanc » de l’Alliance pour la démocratie.

Pire encore, la Haute Cour de Johannesburg a même considéré, en août 2022, que les paroles du chant « Tuez le Boer » ne constituaient guère un appel à la haine, et qu’elles n’avaient donc rien de repréhensible.

Un jugement qui s’ajoute donc à l’absence de condamnation pour les propos de Julius Malema relatifs à son refus, clair et net, de s’engager à ne jamais appeler dans le futur à un génocide des Blancs !

Imaginons pareille chose en France… Comment s’étonner, dès lors, de la multiplication des assassinats ciblant les Blancs, et notamment les fermiers, dont des centaines ont déjà été massacrés, parfois de manière effroyable.

Un pays en déclin, qui n’a rien d’émergent

Pendant ce temps, l’Afrique du Sud sombre, lentement mais sûrement, dans le chaos économique et social, battant, depuis la fin de l’apartheid, des records de corruption et de détournement de fonds publics. Présenté comme émergent, ce pays « arc-en-ciel » ne cesse, en réalité, d’accroître l’écart le séparant des pays développés, au lieu de le réduire (tout comme le Nigeria, mais contrairement à des puissances réellement émergentes comme la Côte d’Ivoire ou le Maroc, où de nombreux « Occidentaux » s’installent chaque année).

Ainsi, l’Afrique du Sud n’a enregistré qu’une croissance annuelle médiocre de 0,9 % sur la décennie 2013-2022 (inférieure même à sa croissance démographique !). Et seuls 89 % des habitants y sont raccordés au réseau électrique, tout en souffrant de délestages pouvant dépasser dix heures par jour.

À titre de comparaison, les Maghrébins ont, à plus de 99 %, accès à l’électricité, et les délestages sont inexistants en Tunisie et au Maroc (qui devrait d’ailleurs dépasser l’Afrique du Sud dès cette année en matière d’industrialisation, pour devenir le pays le mieux classé du continent).

Enfin, l’Afrique du Sud, qui ne mérite donc peut-être pas sa place au sein des Brics, est l’un des pays les plus dangereux au monde, avec plus de 25 000 meurtres par an.

Conséquence de cette situation désastreuse, aggravée par d’importantes tensions raciales, le pays se vide de sa population blanche, dont quelques dizaines de milliers de membres s’exilent chaque année, en particulier en Australie et au Royaume-Uni.

Selon les dernières données de l’Institut national de la statistique, le solde migratoire des Blancs du pays a été négatif d’environ 20 000 individus par année entre mi-2001 et mi-2021, ce qui est considérable pour une population qui n’atteint désormais que 4,6 millions d’individus (soit seulement 7,7 % de la population totale du pays), et qui doit en plus faire face à une natalité très déficitaire.

Dans le même temps, le pays a connu un solde migratoire positif de 3,2 millions de personnes originaires d’autres pays d’Afrique subsaharienne, soit une moyenne de plus de 160 000 par année.

Et selon les derniers éléments disponibles, il semblerait que le niveau d’émigration blanche ait considérablement augmenté au cours des deux dernières années, parallèlement à la répétition des violences, des appels à la haine et des émeutes, et à l’effondrement économique du pays.

Dans ce cadre, et à l’instar des pays anglo-saxons, la France s’honorerait à ouvrir ses portes à ces réfugiés, et en particulier aux quelques centaines de milliers de descendants des Huguenots qui s’étaient installés, il y a plus de trois siècles, dans ce qui était autrefois la colonie néerlandaise du Cap…

Vidéo : Les blancs ont le blues en Afrique du Sud.

L’émergence d’un nouveau prolétariat blanc et l’instauration d’une discrimination positive en faveur des Noirs passent mal. Au point que les afrikaners se disent aujourd’hui victimes d’un racisme anti-blanc. A l’embauche, et dans la rue. Résultat : soit ils partent, soit ils vivent comme des assiégés. Les plus audacieux réclament l’asile politique. Alors, qu’en est-il vraiment ? Les opprimés d’hier sont-ils devenus des oppresseurs ?


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