Nouveau paradigme

L’administration Trump n’envisage pas la possibilité d’un État palestinien

Les remarques de l'ambassadeur Mike Huckabee et un câble diplomatique adressé aux pays alliés soulignent l'opposition actuelle de Trump à la solution à deux États.

Quelles que soient les tensions en coulisses entre Washington et Jérusalem, l’administration Trump semble avoir pleinement adopté la position d’Israël selon laquelle il ne peut y avoir d’État palestinien indépendant dans un avenir proche. Surtout après les événements du 7 octobre 2023.

L’ambassadeur des États-Unis en Israël, Mike Huckabee, a déclaré mardi à Bloomberg qu’il était peu probable que nous voyions un État palestinien souverain « de notre vivant ».

« À moins que des événements importants ne se produisent et ne changent la culture, il n’y a pas de place pour cela », a déclaré Huckabee, ajoutant qu’il ne considère pas la solution à deux États comme faisant partie du programme de politique étrangère de l’administration Trump.

Huckabee a suggéré que si d’autres nations souhaitent promouvoir une solution à deux États, elles devraient commencer à étudier d’autres emplacements pour un État palestinien.


« Les pays sous contrôle musulman ont 644 fois plus de territoire qu’Israël », a-t-il souligné.

« Est-ce que cela doit être en Judée et en Samarie ? »

Mike Huckabee, l’ambassadeur des États-Unis en Israël, déclare à Ethan Bronner de Bloomberg que si un jour il y a un État palestinien, il ne sera pas nécessairement basé en Cisjordanie, comme on l’a longtemps supposé.

Selon Reuters , le même jour, la Maison Blanche de Trump a envoyé un câble diplomatique aux pays alliés les exhortant à ne pas participer à la prochaine conférence sur la solution à deux États organisée par la France et l’Arabie saoudite.

Le câble aurait averti que toute action ou résolution anti-israélienne prise lors de l’événement serait considérée comme une opposition aux intérêts de la politique étrangère américaine et pourrait avoir des conséquences.

Il a également souligné que reconnaître un État palestinien et sanctionner Israël pour ne pas l’avoir fait constituerait une récompense pour le terrorisme et renforcerait les ennemis d’Israël.

« Reconnaître unilatéralement un État palestinien reviendrait à faire du 7 octobre le jour de l’indépendance palestinienne », pouvait-on lire dans le câble. C’est un point qu’Israël insiste depuis ce matin fatidique de Shabbat.


La conférence franco-saoudienne doit débuter au siège de l’ONU à New York lundi prochain, le 16 juin. Paris a déjà réduit ses attentes , signalant qu’elle ne reconnaîtra pas unilatéralement un État palestinien, mais présentera plutôt un cadre qui, espère-t-elle, conduira à une éventuelle solution à deux États.

 

Aujourd’hui… aucune condition n’est remplie. Et pourtant, le 18 juin, Emmanuel Macron s’apprêterait à reconnaître un État palestinien. Ce geste ferait de lui le premier chef d’État à légitimer, sur la scène internationale, le plus grand pogrom antisémite depuis la Shoah – une consécration diplomatique du terrorisme.

Brillante intervention de Roger Karoutchi au Sénat, interpellant le ministre Jean Noël Barrot sur l’éventuelle reconnaissance d’un « État palestinien » le 18 juin prochain par Emmanuel Macron :

« Le 18 juin 1940, le général de Gaulle disait non à l’horreur nazie. Ne donnez pas le sentiment que, le 18 juin 2025, la France dise oui à l’horreur islamiste. »

Une date, quatre conditions énoncées par Macron : Aucune n’est remplie. Aucune libération d’otages. Aucune éviction du Hamas. Aucune réforme de l’AP. Aucun accord avec les États arabes

Et pourtant, l’exécutif envisage de reconnaître unilatéralement un « État »… sans frontières, sans gouvernement, sans légitimité. Avec quel interlocuteur ?
Abbas qui loue le 7 octobre ? Le Hamas ? L’Iran ?


Que pensez-vous de cet article ? Partagez autant que possible. L'info doit circuler.


Aidez Elishean à survivre. Merci



ELISHEAN 777 Communauté pour un Nouveau Monde

Bouton retour en haut de la page