Secrets révélés

La « grande fierté pour l’Algérie » démasquée

La boxeuse algérienne Imane Khelif serait «biologiquement de sexe masculin», selon un rapport médical ayant fuité.

“Or, gloire et fierté”, titre samedi 10 août 2024 El-Watan en Algérie, mettant à l’honneur sa championne olympique, la boxeuse Imane Khelif, qui s’est montrée, vendredi soir, “d’une détermination à toute épreuve” lors d’une finale à l’ambiance “poignante” contre la Chinoise Yang Liu, entre “youyous” et hymne national. “Elle aura remporté de haute lutte cette médaille d’or, confondu tous ses détracteurs, fait lever haut l’emblème national et retentir Kassaman [l’hymne algérien] dans la capitale française”, écrit le quotidien. “Bon sang ne saurait mentir.”

Manque de pot, selon un rapport confidentiel relayé par la presse britannique, Imane Khelif, championne olympique de boxe aux JO de Paris, serait biologiquement un homme. L’affaire ravive les tensions autour des critères de genre dans le sport féminin.

Nouveau rebondissement dans l’affaire Imane Khelif. La fuite d’un rapport médical confidentiel remettrait en cause l’éligibilité d’Imane Khelif à concourir dans la catégorie féminine de boxe internationale, selon le Telegraph.

D’après les documents rendus publics par le journaliste Alan Abrahamson sur le site 3 Wire Sports, les résultats d’un test chromosomique effectué en mars 2023 à New Delhi révéleraient un caryotype masculin, de type XY. En d’autres termes, elle serait « biologiquement de sexe masculin ».


Bien qu’aucune autorité indépendante n’ait encore officiellement validé ces données, leur publication provoque déjà un séisme dans le monde de la boxe. La championne algérienne, qui s’est imposée en -66 kg aux JO de Paris, pourrait voir sa carrière suspendue si ces éléments se révélaient exacts.

Des résultats « anormaux »

Le rapport médical ayant fuité évoque des résultats « anormaux » et suggère que l’athlète disposerait de chromosomes masculins, en contradiction avec son statut de femme dans les compétitions.

« L’analyse chromosomique révèle un caryotype masculin », peut-on lire dans le document estampillé Dr Lal PathLabs, un laboratoire indien accrédité internationalement.

Cette publication jette une ombre sur le rôle du Comité international olympique (CIO), accusé par certains d’avoir ignoré des alertes plus d’un an avant les Jeux de Paris.

Alors que son président Thomas Bach avait dénoncé une campagne de désinformation menée par la Russie au sujet du sexe d’Imane Khelif, l’authenticité apparente des documents amplifie la pression sur l’institution olympique.


Pour World Boxing, récemment reconnue par le CIO pour organiser les compétitions à partir de 2028, la question était déjà claire : seule une identification chromosomique permettra de statuer sur la participation dans une catégorie de sexe donnée.

La communauté sportive divisée

Imane Khelif, qui s’est toujours considérée comme femme, se retrouve malgré elle au cœur d’une tempête médiatique. Si certaines fédérations d’Amérique latine appellent à « protéger les femmes » en interdisant les personnes dont les chromosomes ne sont pas XX dans les compétitions féminines, d’autres dénoncent une stigmatisation fondée sur des critères biomédicaux discutables.

Plusieurs adversaires de Khelif ont exprimé leur malaise après l’avoir affrontée.

« Je crois que je n’avais jamais ressenti cela en 13 ans de boxe, ni lors de mes combats avec des hommes », déclarait en 2022 la Mexicaine Brianda Tamara.

La World Boxing, en réaction à ces inquiétudes, impose désormais un test génétique obligatoire à tous les athlètes majeurs, comme condition d’éligibilité. Une mesure qui pourrait définitivement écarter Khelif si elle refusait de s’y soumettre ou si les résultats confirmaient les éléments du rapport ayant fuité.


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