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La conscience en physique

Vidéos avec Philippe Guillemant

Dans cet extrait d’interview, Philippe Guillemant nous entraîne au cœur des mystères de la conscience et de son lien avec la physique quantique.

Avec une approche audacieuse et rigoureuse, il explore des notions révolutionnaires comme le rôle de l’observateur dans la réalité, la superposition des états, et l’intrication quantique. Guillemant met en lumière comment ces concepts, loin d’être de la pseudoscience, ouvrent une fenêtre sur une compréhension plus profonde de l’univers et de la spiritualité.

Il nous invite à repenser la réalité observable en tant que projection d’un multivers plus vaste, où la conscience joue un rôle fondamental.


Grâce à des références à des travaux scientifiques majeurs et à une argumentation claire, cette vidéo nous pousse à envisager un univers où la physique et la spiritualité ne s’opposent pas mais s’enrichissent mutuellement.

Une exploration qui questionne nos certitudes et nous rapproche des vérités fondamentales de l’existence.

Il donne dans cet extrait vidéo d’une interview trois raisons d’introduire la conscience en physique, mais il en a en fait répertorié sept :

(1) Le rôle de l’observateur
(2) La superposition d’états
(3) L’intrication quantique
(4) Le modèle holographique
(5) La subjectivité de l’entropie
(6) L’évolution hors du temps
(7) L’univers d’informations


Les trois premières raisons sont expliquées dans la vidéo.

Voici ses explications des quatre suivantes :

(4) Le modèle holographique : La physique nous apprend qu’un modèle cosmologique qui décrit la réalité en volume au-delà d’un horizon de notre univers est équivalent à un autre modèle (de théorie quantique des champs) qui décrit cet horizon, dans la mesure où la réalité en volume est décrite par l’information que l’horizon contient dans sa surface.

(5) La subjectivité de l’entropie : L’entropie est un concept très physique qui dépend pourtant de la connaissance que nous avons des détails fins du système considéré. Cette dépendance à quelque chose de subjectif (notre connaissance), ce qui n’a jamais été résolu en physique, et qui se traduit par une abondance d’interprétations de l’expérience de pensée du démon de Maxwell.

(6) L’évolution hors du temps : Concept alternatif à la proposition « mainstream » selon laquelle nous aurions des myriades de doubles conscients de nous-mêmes dans des univers parallèles. J’ai moi-même introduit l’hypothèse de la flexibilité de l’espace-temps pour résoudre ce problème, en introduisant l’idée que nous pouvons changer d’univers, s’agissant d’un univers mental.

(7) L’univers d’informations : A toutes les échelles en physique on observe le fait que la densité d’informations dans l’univers est limitée (principe holographique, principe d’indétermination d’Heisenberg et principe de Landauer). Or ceci ne peut se comprendre que si l’univers est soit une simulation, soit une création par ses observateurs (soit les deux).

Je pourrais rajouter d’autres raisons comme par exemple l’inexistence de l’espace, ou l’émergence du temps et de l’espace, mais elles sont liées aux précédentes (non indépendantes).

Le fait qu’il existe autant de raisons (quasi) indépendantes prêche clairement en faveur de l’idée qu’il est indispensable d’introduire la conscience en physique, qui sans cela restera en crise ad vitam aeternam, sauf à nous rendre en fin de compte inconscients (un processus en cours dans ce qu’on appelle l’élite) …

Entre destinée et libre arbitre, que nous dit la science


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