Transhumanisme

Implants cérébraux Neuralink & satellites Starlink… Musk devenu « sauveur » en rachetant Twitter

Et si toute la campagne de rachat de Twitter n'était qu'une mise en scène ?

Entre le rachat de Twitter, l’effondrement en Bourse de Tesla et les déboires de Neuralink et The Boring Company, Elon Musk était incontournable dans l’actualité durant l’année qui vient de s’achever. Qui n’a pas entendu parler d’Elon Musk en 2022 ? ET c’est bien ça le problème… malgré ses pertes financières, le rachat de Twitter a fait de Musk le « sauveur de la liberté d’expression », c’est même à se demander si on pas censuré tout le monde et fait autant de bruit, simplement pour donner l’occasion à Elon Musk de  se faire une réputation de bon gars !

Mais voilà, on a vu qu’après Bill Gates, ce fut au tour du magnat Elon Musk de déployer son technoscientisme mondial. Cela va de la connexion homme-machine avec les implants cérébraux Neuralink de 2,5 cm, à l’internet du « futur » par la constellation Starklink composée à terme de 40 000 satellites orbitant au-dessus de nos têtes.

Si rien n’est fait pour empêcher le déploiement de ces projets, l’ambition transhumaniste et futuriste du milliardaire pourrait bien finir comme un épisode de Black Mirror.


Le titre « Black Mirror » fait référence aux écrans omniprésents qui nous renvoient notre reflet. Sous un angle noir et souvent satirique, la série envisage un futur proche, voire immédiat. Elle interroge les conséquences inattendues que pourraient avoir les nouvelles technologies, et comment ces dernières influent sur la nature humaine de ses utilisateurs et inversement.

C’est au philosophe belge, Gilbert Hottois, que l’on doit le néologisme technoscience, inventé en 1977. Il a mis en évidence les dangers des liens entre les sciences et les techniques et de leur contrôle au XXe siècle.

Aujourd’hui au XXIe siècle, on connait l’intérêt d’Elon Musk pour les nouvelles technologies, mais il semble dorénavant très proche de son but final : relier l’homme à la machine, et bientôt à ses 12 000 puis 40 000 satellites de sa société SpaceX !

Le 7 mai 2020, dans une interview donnée à Joe Rogan, un youtubeur américain, il y décrit sur un ton quasi automate sa vision de l’avenir et de l’IA reliant l’homme à la machine.


Des implants cérébraux testés sur des humains, le transhumanisme en marche !

C’est l’annonce choc de cet entretien. Elon Musk a révélé que Neuralink, startup de neurotechnologie qu’il a cofondée en 2016, était sur le point de commencer ses premiers tests sur les humains.

« Nous ne sommes pas encore en train d’effectuer des tests sur l’Homme, mais je pense que c’est pour bientôt », a-t-il déclaré à Rogan.

« Nous pourrons peut-être implanter un dispositif cérébral d’ici moins d’un an chez une personne, je pense ».

En juillet 2019, la société avait déjà annoncé vouloir forer précisément le crâne des sujets avec des lasers, et d’introduire des fils d’électrodes flexibles dans leur cerveau.

Dans l’échange avec Rogan, Musk précise que le nouvel implant de Neuralink fait environ 2,5 centimètres de diamètre, et qu’il doit être implanté en retirant une petite section du crâne. Rassurant.

Lire, nettoyer, amplifier les signaux du cerveau, « ne faire plus qu’un avec l’IA »

Le 16 juillet 2019, Elon Musk présentait déjà lors d’une conférence Neuralink les objectifs de ce projet : « au bout du compte, nous parviendrons à une symbiose entre le cerveau et l’intelligence artificielle. »

La symbiose homme-machine pour pouvoir décoder, nettoyer ou amplifier les signaux de notre cerveau par l’intermédiaire du fameux boitier Neuralink.

L’ambition d’Elon Musk est d’améliorer les performances du cerveau humain, mais aussi de lui permettre de communiquer plus directement avec la machine.

Il prévoyait déjà à l’époque les premiers implants pour 2020. Nous y sommes. Il envisageait même publiquement que l’humain ne « fasse plus qu’un avec l’IA ».

Actuellement en équipant des rats avec le système Neuralink, les équipes d’Elon Musk peuvent récolter dix fois plus de données qu’avec un casque traditionnel équipé d’électrodes.

L’implant cérébral, c’est comme mettre une montre connectée dans une partie du crâne détaille Musk. Ça vous fait envie ?

Elon Musk affirme que sa société Neuralink, spécialisée dans les interfaces cerveau-ordinateur (ICC, soit BCI pour brain computer interface), est presque prête à lancer des essais sur l’homme, peut-être mi-2023.

Lors d’un événement qui semblait être une nouvelle campagne de recrutement pour Neuralink, Musk – chef de Tesla, de Space X et propriétaire de Twitter – a déclaré que la startup spécialisée dans les interfaces homme machine pourrait placer l’un de ses dispositifs dans la tête d’une personne d’ici six mois, c’est-à-dire à un moment donné en 2023, déclare le site zdnet.fr

Musk a montré une vidéo d’un des singes de laboratoire de Neuralink, Pager, équipé d’un implant cérébral et jouant au « mind Pong ». Neuralink a testé l’appareil sur six singes jusqu’à présent, et il a déclaré qu’il avait « réellement amélioré Pager ».

« Ce qui est intéressant, c’est que vous ne pouvez même pas voir l’implant. Nous avons miniaturisé l’implant au point où c’est un peu comme avoir une Apple Watch ou Fitbit à la place d’un morceau de crâne, faute d’une meilleure analogie. »

Musk a déclaré que Neuralink avait soumis « la plupart des documents administratifs à la FDA » (ndlr. l’autorité de santé des Etats-Unis) et pense que dans environ six mois, elle devrait être en mesure de poser son premier dispositif Neuralink sur un crâne humain.

Il a ensuite montré un singe déplaçant un curseur avec son esprit. « Mais ce qui est cool, c’est que le singe déplace le curseur en utilisant uniquement son esprit vers la touche en surbrillance et en épelant ce que nous voulons qu’il épelle… C’est donc quelque chose qui pourrait être utilisé pour quelqu’un qui est tétraplégique ou quadriplégique », explique Musk, sans rajouter qu’on peut aussi y voir une opportunité pour réaliser l’homme augmenté …

40 000 satellites Starlink pour mailler la Terre d’un nouveau réseau internet

Second projet hégémonique mondial d’Elon Musk, Starlink. Affilié à l’entreprise SpaceX, un nouveau maillage de 400 satellites est déjà déployé et va bientôt entrer en phase de test.

Le but à très court terme est de proposer un accès à internet à haut débit depuis n’importe quel lieu sur Terre.

Avec ces premières lignes de satellites défilant à la queue-leu-leu dans le ciel, des astronomes ont déjà alerté sur la pollution visuelle empêchant d’observer les étoiles.

Et que dire enfin des effets secondaires des ondes sur le vivant ?.

Et ce n’est qu’un début parce qu’Elon Musk prévoit que la constellation Starlink atteindra 12 000 satellites dans les prochaines années et pas moins de 40 000 à long terme !

Un bébé nommé XÆA-12

Ce rapport étroit qu’entretien Elon Musk à la science et à la technologie se manifeste dorénavant jusqu’au prénom du garçon qu’il vient d’avoir avec sa compagne Grimes, il se nomme : XÆA-12. Grimes Musk a publié le 6 mai, sur twitter, l’explication de leur choix :

« X, la variable inconnue, Æ, mon orthographe elfique d’Ai (amour &/ou intelligence artificielle), A-12 = précurseur du SR-17 (notre avion préféré). Pas d’armes, pas de défenses, juste de la vitesse. Génial au combat, mais non violent ».

On notera que si les mathématiques et la technologie ont déterminé le choix du prénom de leur enfant, on peut légitimement questionner cette vision du monde et cette tendance à l’idéalisation de la technoscience.

Finalement, la détermination d’Elon Musk pour envahir le ciel et le cerveau des hommes fait résonner le mythe d’Icare, un Icare des temps modernes qui cherche peut-être sa propre justification symbolique dans le prénom futuriste de son enfant.


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