Développement spirituel

Fins et commencements

par Jamye Price

CE QUI SE TERMINE

Avant chaque respiration, il y a un potentiel. Qu’est-ce que ce sera ?

Il y a un désir qui reste obscurci autour de vous. C’est le brouillard dans lequel vous êtes immergé.

C’est le vôtre, c’est celui de la vie. Ce sont des vies vécues et respirées.


Le potentiel ne part jamais, il vit. Il traverse les cycles du temps et de la forme. Il commence à nouveau et se décompose dans le rien de tout.

C’est le don de la vie : ce que vous commencez, vous le terminez. Ce que vous terminez, vous le commencez.

Le potentiel respiré devient un potentiel soulevé, car vous êtes toujours en train de faire un effort pour vivre.

C’est la voie du mouvement physique.


C’est l’intérieur et l’extérieur qui vous succombent. C’est aussi facile qu’un souffle, pris et donné.

CE QUI COMMENCE

Lorsque vous commencez à respirer, c’est un nouveau potentiel. De nouvelles informations sont inspirées, de l’inspiration.

Pourtant, ce potentiel s’accompagne de la décomposition des anciennes expériences. Qu’est-ce qui s’accumule en vous ?

Est-ce l’ancien qui s’accumule ? Est-ce le désordre qui n’a jamais disparu ? S’agit-il d’yeux fertiles dans une chanson en mouvement, entendant le souffle de l’amour sous le gong du temps ?

Soyez le début de quelque chose de nouveau.

Comme le vieux pollen tombe dans votre sol riche, le potentiel de la vie se renouvelle grâce à un labeur invisible.

Ce n’est pas à vous de forcer le temps. C’est votre travail de nourrir des potentiels sublimes.

Soyez le début de quelque chose de nouveau.

Lorsqu’un moment passe de la Vie à vous, des connaissances antérieures inconnues sont transmises.

Votre besoin de savoir peut ressembler à une stase, mais il s’agit en réalité d’une décomposition et d’une décantation.

Ce qui était, est maintenant. L’avenir, pas encore. Qu’est-ce qui va commencer en vous ?

Soyez le début de quelque chose de nouveau.

Les fins vous remplissent déjà.

Le souffle de la vie entre et sort. Il est doux et fort, à la fois murmure et cri. Il murmure le flux perpétuel de la vie. Il crie le manque et même l’éclat de l’amour.

Ce qui finit est reçu comme une terre nourricière. C’est le don d’amour de la vie, le don de soi. Ce n’est pas un sacrifice, mais une évolution. Pas de gaspillage, mais la solution du temps.

Pas de futur, mais du présent. Car c’est en vous que se trouve la fin et le recommencement.

Qu’y a-t-il en vous ?

L’amour fait mijoter des chansons courtes et longues.

L’éternité se déplace à travers

VOUS.

Source


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