D'énormes tubes de lave sur Mars et la Lune pourraient abriter des astronautes

Selon une nouvelle étude, les tubes de lave sur Mars pourraient servir d’abri aux astronautes. Des études antérieures ont suggéré que la même chose pourrait s’appliquer à la Lune.

Un officier de renseignement de l’armée et ancien combattant devenu ufologue et astrophysicien, Antonio Paris, et d’autres chercheurs ont publié une étude suggérant que les astronautes pourraient vivre en relative sécurité sous terre sur Mars.

Les astronautes pourraient arriver sur Mars plus tôt que nous le pensons, avec des missions débutant dans les années 2030. Cependant, la survie humaine serait impossible sans un abri contre les rayonnements cosmiques. Contrairement à la Terre, Mars n’a pas d’atmosphère pour protéger la vie.

Dans les zones où le sol s’est effondré, les scientifiques ont vu de vastes structures qui pourraient servir de maisons « prêtes à l’emploi », rapporte BGR.

D’énormes tubes de lave sur Mars et la Lune

Il existe des preuves de l’existence d’énormes tubes de lave près de la surface de Mars, jusqu’à 1 000 fois plus larges que les tubes de lave sur Terre. Dans certains cas, les tubes pourraient être plus longs que 25 miles, a rapporté CNN en 2019. Ici sur Terre, les structures similaires ont un diamètre de 33 à 98 pieds. On peut les trouver à Hawaï, en Australie, en Islande et dans les îles Canaries.

En outre, la Lune pourrait avoir des grottes lunaires qui atteignent un kilomètre de diamètre. Pour vous donner une idée, ce serait assez grand pour contenir les plus grands bâtiments de la Terre. Un coauteur de l’étude a suggéré cette année-là que toute la ville de Padoue, en Italie, pourrait tenir dans un tube de lave sur la Lune.

De plus, les auteurs de l’étude suggèrent que les astronautes pourraient accéder aux tubes de lave lunaires et qu’ils pourraient contenir des réservoirs de glace d’eau.

« Les tubes de lave lunaires sur la lune et sur Mars pourraient avoir une longueur de plus de 25 miles, selon une nouvelle étude utilisant des images satellites, des données radar, des observations par des vaisseaux spatiaux de caractéristiques appelées puits de lumière appartenant à des tubes de lave effondrés, et des modèles numériques de terrain des tubes de lave sur la lune et sur Mars », a rapporté Ashley Strickland.

Les scientifiques ont découvert les tubes de lave après avoir repéré des « puits de lumière », des trous qui ont révélé les cavernes situées en dessous. Dans un passé lointain, des impacts d’astéroïdes ont créé ces puits de lumière, révélant ainsi les cavités situées en dessous.

Contrairement à ce qui se passe sur Terre, les conditions de faible gravité peuvent empêcher les énormes grottes de s’effondrer. Comme les tubes offrent un abri contre les micrométéorites et les radiations, ils pourraient servir de niches pour accueillir la vie.

Depuis 2012, les programmes CAVES et Pangaea de l’Agence spatiale européenne ont formé les astronautes à l’exploration des grottes souterraines en toute sécurité.

Pour en savoir plus sur la formation de ces tubes de lave, consultez le site de la NASA :

Les grottes martiennes pourraient bloquer 80 % des radiations

Ces dernières années, Paris et les chercheurs ont étudié des tubes de lave analogues sur Terre, à Mojave, CA, El Malpais, NM, et Flagstaff, AZ. Après avoir mesuré les radiations à l’intérieur et à l’extérieur des tubes, ils ont comparé leurs résultats à ce que l’on sait de Mars.

An image of the surface of #Mars taken by the Viking lander compared to me at Death Valley. #Mars2020 pic.twitter.com/OHD1LgdFSq

— Antonio Paris (@AntonioParis) February 17, 2021

« Ce n’est pas une comparaison parfaite puisque nous ne connaissons pas les propriétés exactes des tubes de lave sur Mars, mais les chercheurs suggèrent que les grottes martiennes pourraient bloquer plus de 80 % des radiations qui descendent de l’espace », rapporte BGR.

Même si les radiations resteraient plus élevées que sur Terre, cela pourrait rendre possible des missions de longue durée.

https://twitter.com/AntonioParis/status/1255536203174207493?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1255536203174207493%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.ancient-code.com%2Fmassive-lava-tubes-on-mars-and-the-moon-could-shelter-astronauts%2F

La Planitia Hellas sur Mars

Dans le cadre de la récente étude, Antonio Paris et les autres chercheurs ont choisi de se concentrer sur la Planitia Hellas, dans l’hémisphère sud de Mars.

SCARS ON MARS: What do you think causes these squiggles in Hellas Planitia? NASA's theory…https://t.co/GD17K7IVkK pic.twitter.com/oOhYcsPCQU

— Katie McGraw (@KatieMcGrawx) October 27, 2017

Son nom se traduit par « plaine grecque ». La NASA note que la zone est « l’un des plus grands cratères d’impact du système solaire ».

Récemment, les scientifiques ont trouvé des preuves d’un ancien système fluvial dans la région. En 2017, le Mars Reconnaissance Orbiter a trouvé d’étranges « gribouillis » à la surface, peut-être le « résultat de cette glace sèche qui se brise en blocs. »

« Le cratère à l’intérieur de Hellas a été rempli de matériaux, ce qui pourrait être lié à l’activité volcanique sur le bord nord-ouest du bassin. Cela pourrait aussi être lié à la présence d’eau et de glace d’eau. Cependant, il existe des preuves ailleurs que le sol ici est riche en glace », indique le site Web de la NASA.

Au niveau de Hellas Planitia, il y a moins de rayonnement cosmique et solaire, rapporte Popular Mechanics.

Paris pense que le site pourrait être idéal pour permettre aux astronautes de s’abriter. Il ajoute que les tubes de lave seraient un endroit idéal pour rechercher des signes de vie microbienne ancienne.

Aujourd’hui, le Perseverance Rover de la NASA explore le cratère Jezero, au nord de l’équateur martien. Il n’explorera donc pas la Planitia Hellas, malheureusement. En attendant, Paris espère se rendre sur la Lune.

À titre d’information complémentaire intéressante (et bizarre), l’ancien chef de la sécurité spatiale israélienne, Haim Eshed, a récemment déclaré qu’il existait depuis longtemps « une base souterraine secrète sur Mars, où se trouvent des représentants américains et extraterrestres ». Notamment, Eshed a dirigé le programme spatial israélien pendant près de 30 ans et a reçu trois fois le prix de la sécurité israélienne.