Ahmed al-Charaa (Al Joulani), aurait proposé à Trump un “accord de paix” avec Israël, l’accès des États-Unis au pétrole et au gaz syriens, et même une Trump Tower à Damas… le tout en échange d’une simple rencontre avec Donald Trump lors de sa tournée au Moyen-Orient.
Autrement dit il, Macron a beau l’inviter à l’Élysée. Al Joulani court derrière qui ? Il n’a pas besoin d’être invité à la Maison Blanche.
Et il paraît que Trump n’en veut même pas …
Plusieurs partis tentent d’organiser une rencontre entre le président syrien Ahmed al-Charaa et le président américain Donald Trump en marge de la visite de ce dernier en Arabie saoudite, au Qatar et aux Émirats arabes unis.
L’administration syrienne mise sur les tentations du président américain, notamment la construction d’une Trump Tower à Damas, l’apaisement des tensions avec Israël et l’octroi aux États-Unis d’un accès au pétrole et au gaz syriens.
Les chances d’organiser cette réunion semblent très limitées en raison du calendrier chargé de Trump et du manque de consensus au sein de son équipe sur la manière de traiter la Syrie et sa nouvelle administration.
Jonathan Bass, un militant américain pro-Trump qui a rencontré Ahmed al-Charaa pendant quatre heures à Damas le 30 avril, en compagnie d’activistes syriens et des États du Golfe, tente d’organiser une rencontre historique entre le président syrien Ahmed al-Charaa et son homologue américain, Donald Trump, en marge de la visite de Trump en Arabie saoudite, au Qatar et aux Émirats arabes unis. Même si c’est très improbable.
Selon plusieurs sources bien informées, la construction d’une Trump Tower à Damas, l’apaisement des tensions avec Israël et l’octroi aux États-Unis d’un accès au pétrole et au gaz syriens font tous partie d’un plan stratégique poursuivi par le président syrien Ahmed al-Charaa pour tenter de rencontrer son homologue américain, Donald Trump, lors de sa visite au Moyen-Orient.
La Syrie peine à satisfaire aux conditions posées par Washington pour assouplir les sanctions américaines, qui maintiennent le pays isolé du système financier mondial et rendent la reprise économique extrêmement difficile après une guerre dévastatrice de 14 ans.
Jonathan Bass espère que la rencontre de Trump avec Ahmed al-Charaa contribuera à adoucir la position du président républicain et de son administration envers Damas et à désamorcer les tensions croissantes entre la Syrie et Israël.
Les États-Unis continuent de classer Al-Charaa parmi les organisations terroristes en raison de ses liens passés avec Al-Qaïda.
Ahmed al-Charaa veut un accord commercial pour l’avenir de son pays », a déclaré Bass, notant qu’un tel accord pourrait inclure l’exploitation de l’énergie, la coopération contre l’Iran et les relations avec Israël.
Il a ajouté :
« Ahmed al-Charaa m’a dit qu’il voulait construire une Trump Tower à Damas . Il veut la paix avec ses voisins. Ce qu’il m’a dit est bon pour la région et pour Israël.
Jonathan Bass a noté qu’Ahmed al-Charaa a également parlé de ce qu’il considère comme un lien personnel entre lui et Trump : tous deux ont été victimes de tentatives d’assassinat et ont miraculeusement survécu. Les responsables syriens et un responsable des médias présidentiels n’ont pas répondu à une demande de commentaire.
La présidence syrienne a rapporté qu’Ahmed al-Charaa s’est entretenu dimanche avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane.
Une source proche d’Ahmed al-Charaa a déclaré qu’une rencontre entre Trump et Charaa en Arabie saoudite était toujours possible, mais n’a pas confirmé si ce dernier avait reçu une invitation.
Nous ne saurons pas jusqu’à la dernière minute si cette réunion aura lieu ou non », a ajouté la source.
Efforts pour organiser une réunion
Une rencontre entre Trump et Ahmed al-Charaa lors de la visite du président américain dans la région est largement considérée comme improbable, compte tenu du programme chargé de Trump, de ses priorités et du manque de consensus au sein de son équipe sur la manière de traiter la Syrie.
Une source proche des efforts en cours a déclaré qu’une réunion syro-américaine de haut niveau devrait se tenir dans la région pendant la visite de Trump, mais qu’elle ne se déroulera pas entre Trump et Charaa.
Il y a certainement des efforts en cours », a déclaré Charles Lister, directeur de l’Initiative Syrie au Middle East Institute.
Il a ajouté :
« L’idée est que contacter Trump directement est la meilleure solution, car il y a tellement d’idéologues au sein de l’administration qu’il est difficile de les contourner.
Trois sources, dont un responsable américain familier avec le processus d’élaboration des politiques, ont déclaré que Washington n’a pas encore été en mesure de formuler et d’articuler une politique cohérente envers la Syrie, mais que l’administration considère de plus en plus les relations avec Damas à travers le prisme de la lutte contre le terrorisme.
Deux sources ont déclaré que cette approche était évidente lors de la formation de la délégation américaine lors d’une réunion tenue le mois dernier entre Washington et le ministre syrien des Affaires étrangères Asaad al-Sheibani à New York, qui comprenait un haut responsable de la lutte contre le terrorisme du Département d’État.
Selon les sources, des responsables américains ont déclaré à Shebani que Washington trouvait les mesures prises par Damas insuffisantes, notamment en ce qui concerne la demande américaine de retirer les combattants étrangers des postes de haut rang dans l’armée et d’en expulser autant que possible.
Mise à jour
L’opération séduction de Al Joulani semble porter ses fruits… sur Donald Trump. Ce dernier vient d’annoncer qu’il lèverait les sanctions contre la Syrie « pour leur donner une chance de grandeur ».
Cette décision, dit-il, aurait été prise après des discussions avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et le président turc Erdogan.
Et Trump d’ajouter : « Oh, que ne ferais-je pas pour le prince héritier ? »
Il fait dire que Donald Trump et le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane ont signé le plus gros contrat d’armement de l’histoire, d’une valeur de 142 milliards de dollars.
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