Non content de sauver le régime des mollahs, Trump lève les sanctions et permet à la Chine d’acheter du pétrole iranien.
Le président Donald Trump a surpris mardi les responsables israéliens en levant les sanctions clés qui empêchaient l’Iran de trouver des marchés internationaux pour son pétrole – un changement radical dans la politique américaine qui donne effectivement le feu vert à une bouée de sauvetage économique majeure pour Téhéran.
Trump a annoncé cette décision dans un message sur les réseaux sociaux alors qu’il se rendait en Europe à bord d’Air Force One, expliquant qu’il avait levé les restrictions sur les échanges commerciaux entre l’Iran et la Chine, et ajoutant qu’il espérait que la Chine achèterait également « beaucoup » de pétrole aux États-Unis.
« La Chine peut désormais continuer à acheter du pétrole à l’Iran. Espérons qu’elle en achètera également beaucoup aux États-Unis. Ce fut un grand honneur pour moi d’y parvenir ! » a écrit Trump.
Effectivement, les prix du pétrole continuent de baisser après que Trump a négocié un accord de cessez-le-feu entre Israël et l’Iran…
Rapport Fox : Les prix du pétrole ont continué de chuter et les marchés ont bondi mardi, alors que Trump a contraint l’Iran et Israël à accepter un accord de cessez-le-feu précaire. Cet accord a apaisé les craintes d’une fermeture par l’Iran du détroit d’Ormuz, une voie commerciale essentielle pour le transport du pétrole à travers le monde.
La semaine dernière, des experts du secteur ont averti que la fermeture du détroit d’Ormuz par l’Iran pourrait entraîner une hausse des prix pouvant atteindre 120 dollars le baril.
Environ 20 % de l’approvisionnement mondial en pétrole transite par le détroit, mais sa fermeture nuirait considérablement aux revenus de l’Iran.
Le secrétaire à l’Énergie, Chris Wright, a balayé mardi les inquiétudes concernant sa fermeture, déclarant à Fox News que cette décision nuirait plus à l’Iran qu’à quiconque.
« Les États-Unis sont aujourd’hui un exportateur net de pétrole. Nous ne comptons pas vraiment sur le pétrole provenant de ce détroit. L’Iran se ferait plus de mal qu’il ne ferait de mal à quiconque. Cela causerait probablement des problèmes, mais ils seront minimes », a déclaré Wright.
Un cessez-le-feu pour maintenir le prix du pétrole et sauver les élections de mi-mandat
Avec Claude Moniquet, ancien agent de la DGSE, directeur de l’European Strategic Intelligence and Security Center (ESISC).
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