Conscience

Pourquoi les écoles n’enseignent pas le monde immatériel

Pourquoi les écoles enseignent l'homosexualité et pas la spiritualité ? En voilà une question à laquelle il ne va pas être facile de répondre.

Aucune école au monde n’enseigne comment vivre correctement et bien. Quelques écoles religieuses s’y efforcent, notamment en Israël où l’étude de la Torah est obligatoire puisqu’elle contient la sagesse réellement profonde, celle qui traite du sens de la vie.

Torah partage la même étymologie que le mot hébraïque orah, « lumière » – ses enseignements projettent une lumière sur votre vie et vous indiquent le chemin.

« Tu l’enseigneras à tes enfants et tu diras ses mots lorsque tu résideras dans ta maison, quand tu iras sur le chemin, lorsque tu te coucheras et lorsque tu te lèveras » – Deutéronome.

Beaucoup de gens aujourd’hui ne savent pas comment vivre et se contentent de suivre le cours de la vie.

Cela peut être assez effrayant de voir des gens dériver sans but, sans savoir quoi faire de leur vie.


Dans de nombreux conflits, on entend des gens affirmer que nous n’avons pas besoin de commandements parce que nous savons déjà comment vivre. Ils justifient même le fait de tuer quelqu’un s’ils pensent que cette personne est mauvaise ou de voler quelqu’un s’ils pensent que c’est de sa faute s’il se trouve dans une situation difficile.

Les écoles n’enseignent pas non plus qu’en plus du monde physique, il existe un monde immatériel.

Il existe des êtres spirituels que nous ne pouvons ni toucher ni voir avec nos yeux physiques ni mesurer avec des instruments matériels. La plupart des gens n’en sont pas conscients parce qu’on ne leur en a pas parlé, bien que les livres sacrés les mentionnent.

De plus, on n’enseigne pas aux enfants ce qu’est le péché. La société d’aujourd’hui suggère que l’on peut faire n’importe quoi tant que ce n’est pas interdit par la loi. Cependant, ce n’est pas la loi qui établit la règle, mais Le Créateur.


De nombreux enfants et adolescents ressentent un profond besoin de sens et de connexion à quelque chose de plus grand qu’eux-mêmes.

La spiritualité peut être une réponse à ce besoin en offrant un cadre de référence pour explorer des questions profondes sur la vie, la mort, la moralité et la signification de notre existence.

Comment aider nos enfants à développer leur conscience de soi, leur empathie et leur compassion, ainsi qu’à cultiver des valeurs positives telles que la gratitude et la bienveillance.

La spiritualité peut être une dimension importante de la vie et de l’éducation des enfants. Cependant, pour initier les enfants à la spiritualité, il est crucial pour les parents de vivre leur propre spiritualité de manière authentique et exemplaire. Cela implique de leur montrer par l’exemple et non simplement par les mots, ce que signifie être spirituel, ce qui inclut l’émerveillement devant la vie et la nature.

La loi de Dieu est au-dessus de toutes les lois humaines. Il existe de nombreuses religions, mais la foi est universelle. Nous adorons tous le même Dieu, même si les rituels diffèrent : certains se signent avec deux doigts, d’autres avec trois, certains avec la paume de la main, d’autres encore prient à genoux. Nous avons des dons différents, mais nous participons tous à la même célébration.

Certaines personnes trouvent la spiritualité à travers la religion, et pour ceux-là, cela peut être une voie d’accès à la spiritualité pour leurs enfants. Cependant, pour ceux qui ne sont pas religieux ou qui cherchent une voie différente, la spiritualité peut être simplement l’appréciation et l’émerveillement devant la vie.

Les enfants ont une capacité naturelle à s’émerveiller devant les choses simples de la vie, et les parents peuvent encourager et nourrir ce sens de l’émerveillement en montrant aux enfants la beauté de la nature, les merveilles du corps humain, et l’interdépendance des êtres vivants.

Les parents peuvent enseigner à leurs enfants des valeurs spirituelles telles que l’éthique, la compassion, l’attention et l’écoute.

Ces vérités simples sont souvent comprises tard dans la vie, voire jamais. Ceux qui les comprennent trouvent la clarté.

La seule vraie foi est l’amour inconditionnel pour tous les êtres vivants. Il ne peut y avoir de spiritualité dans la haine d’autrui.

À l’heure actuelle, une partie immatérielle et éternelle de nous-mêmes cherche à s’unir au Créateur.

C’est pourquoi il est si difficile d’offrir une base à nos jeunes qui les sécurise. ce  devrait être le rôle de l’école, mais l’école a perdu sa raison d’être.

Dès la plus haute antiquité, les écoles étaient associées aux sanctuaires religieux. Dans les temps anciens, du matériel d’enseignement était utilisé pour transmettre des croyances religieuses ou comprendre le monde.

Les premiers textes, manuels, et ensuite bibles remontent à des époques bien plus avancées que ces fameuses « écoles des mystères » dont nous avons entendu parler. De l’Orient ancien à l’Occident moderne, les écoles des mystères présentaient l’image de l’homme vrai, la gloire de son état originel et le chemin de l’accomplissement.

Loin des habitudes mentales émotionnelles ordinaires, ces écoles transmettaient à l’humanité une vision du monde et de la vie si puissante et si originale qu’elle continue par-delà les siècles à nourrir l’inspiration des hommes et à susciter chez eux les plus vives interrogations et les plus riches pensées. Elles furent et sont les véritables ferments de l’esprit et de l’âme au cœur des grandes civilisations.

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Parce qu’à la question : pourquoi l’école nous montre pas les choses essentielles de la vie ? Les enseignants répondent : parce que l’école est là pour vous transmettre une instruction académique, pas pour faire l’éducation des gosses !

La vie éternelle existe déjà dans notre vie maintenant. Toute existence humaine est à la fois terrestre et éternelle. Nous pouvons vivre l’infini, dans un monde fini. Et cela s’apprend.

Les yeshivot (centres d’études biblique) en Israël sont en quelque sorte, des « écoles des mystères ». La société juive a toujours été singulière, principalement parce que son activité religieuse et sociale principale est l’éducation.

Dans la culture juive traditionnelle, la chose la plus impressionnante que l’on puisse dire de quelqu’un n’est pas qu’il est riche, beau ou puissant, ni même qu’il est médecin. Le plus grand compliment que l’on puisse faire à quelqu’un est de dire qu’« il sait étudier ».

Cette attitude envers l’éducation commence dès l’enfance, à la maison comme à l’école. Et elle puise ses racines dans un passé lointain.

Qu’est-ce que D.ieu a trouvé de si particulier chez Abraham ? Son courage ? Sa foi ? Sa vision ? Son éloquence ? Rien de tout cela.

D.ieu le dit Lui-même : « Il m’est cher, car Je sais qu’il ordonnera à ses enfants et à sa maison après lui de suivre les voies de D.ieu, de pratiquer la charité et la justice ».

Abraham, patriarche du peuple juif, était avant tout un éducateur pour sa famille, comme pour le monde entier.

Il en va de même pour Moïse. Les dix plaies et l’ouverture de la mer Rouge étaient impressionnantes, mais sa tâche principale dans la vie était d’enseigner au peuple. De fait, il a créé une société qui ne pouvait fonctionner que par l’éducation. Et il ne cesse d’insister : « Peuple ! Enseignez à vos enfants ! »

Une observation maintes fois répétée mérite d’être soulignée : c’est bien cette conception singulière de l’éducation qui distinguait l’ancien Israël de ses voisins et de ses adversaires, et c’est encore plus vrai aujourd’hui.


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