Alors que les frappes entre Israël et l’Iran s’intensifient, certains voient dans ce conflit plus qu’une rivalité stratégique : une guerre aux racines bibliques, annoncée depuis des millénaires par le prophète Ézéchiel
Bombardements sur des bases militaires, drones abattus, menaces ouvertes : l’affrontement semble franchir un seuil critique. Et de plus en plus de voix s’élèvent pour souligner une dimension bien plus profonde, presque mystique, de cette guerre.
Dans certains milieux religieux et stratégiques, les événements actuels sont perçus à la lumière des prophéties bibliques, en particulier celles contenues dans les chapitres 38 et 39 du livre du prophète Ézéchiel.
Ce dernier évoque l’arrivée d’un mystérieux ennemi, Gog, prince du pays de Magog, venant attaquer Israël restauré sur sa terre. Le texte dit :
« Fils d’homme, tourne ta face vers Gog, au pays de Magog, prince de Rosh, de Méshekh et de Tubal, et prophétise contre lui. Tu diras : Ainsi parle le Seigneur Yahvé : Me voici contre toi, Gog […] Je te ferai sortir, toi et toute ton armée […] Avec eux, la Perse, Kush et Pouth, tous avec boucliers et casques » (Ézéchiel 38, 2–5).
La mention explicite de la Perse, ancienne dénomination de l’Iran –,frappe les esprits. Ce pays ferait partie d’une coalition ennemie montant une attaque contre les montagnes d’Israël.
La prophétie se poursuit ainsi :
« Tu viendras dans un pays restauré après le glaive, rassemblé d’entre une multitude de peuples […] Tu monteras, tu viendras comme l’ouragan, tu seras comme un nuage pour couvrir le pays, toi, toutes tes troupes, et des peuples nombreux avec toi » (Ézéchiel 38, 8–9).
Enfin, Dieu annonce qu’il interviendra Lui-même pour sauver Israël :
« Je briserai ton arc dans ta main gauche et ferai tomber tes flèches de ta main droite. Tu tomberas sur les montagnes d’Israël, toi et toutes tes troupes » (Ézéchiel 39, 3–4).
Comme l’explique Michael Snyder :
Le déni n’est pas qu’un fleuve en Égypte. J’ai toujours pensé qu’à ce stade, presque tout le monde se rendrait compte de ce qui se passe. Mais au lieu de cela, une grande partie de la population fait l’autruche. Bien sûr, la vérité est qu’ignorer ce qui se passe dans le monde ne le fera pas disparaître. Nous sommes la génération de l’Apocalypse.
Dieu nous a prédit l’histoire, et la Bible a beaucoup à dire sur l’époque que nous vivons actuellement.
Par exemple, personne ne peut nier que nous vivons une époque de « guerres et de rumeurs de guerres ». En fait, grâce aux réseaux sociaux, nous vivons à une époque où les « rumeurs de guerres » circulent plus rapidement que jamais dans toute l’histoire de l’humanité. Tant de choses se passent autour de nous, et tant de choses sont sur le point de se produire. C’est pourquoi cette période est très difficile à vivre, mais aussi très stimulante.
On nous avait prévenus qu’il y aurait une guerre avec l’Iran, et maintenant cette guerre se déroule littéralement sous nos yeux.
Le président Trump espère toujours que l’Iran sera disposé à conclure une sorte d’accord, mais les Iraniens ont clairement fait savoir qu’il n’y aura pas de négociations tant qu’Israël continuera d’attaquer…
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, a déclaré à la télévision d’État iranienne que Téhéran n’engagerait pas de négociations « avec aucune partie » tant qu’Israël ne cesserait pas de frapper la République islamique.
Araghchi devrait rencontrer les ministres des Affaires étrangères d’Allemagne, de France et de Grande-Bretagne à Genève plus tard dans la journée pour discuter de la désescalade.
Il affirme également que les États-Unis souhaitent revenir à la table des négociations pour discuter du programme nucléaire iranien, mais que Téhéran a rejeté la demande.
Il va sans dire qu’Israël ne compte pas s’arrêter là.
Il est intéressant de noter qu’un tremblement de terre de magnitude 5,1 vient de frapper le nord de l’Iran :
Un tremblement de terre de magnitude 5,1 a secoué le nord de l’Iran, selon l’Institut d’études géologiques des États-Unis, alors qu’Israël bombardait le pays avec des vagues répétées de frappes aériennes.
Le séisme, qui, selon l’agence de presse iranienne Tasnim, a atteint une magnitude de 5,2, a frappé à une profondeur de 10 kilomètres (six miles) à environ 37 kilomètres (23 miles) au sud-ouest de la ville de Semnan, indique l’USGS.
La secousse a été ressentie à Téhéran et les villes proches de Karaj et Damavand, ainsi qu’à Qom dans le centre du pays, selon la télévision d’Etat. Elle s’est produite autour de la ville de Sorkheh, dans la province de Semnan, à quelque 150 km de la capitale iranienne.
Pendant ce temps, un grand nombre de militants islamistes radicaux manifestent dans les rues d’Iran, d’Irak et du Liban …
Des dizaines de milliers de manifestants sont descendus dans les rues d’Iran, d’Irak et du Liban vendredi après la prière de midi, dans une démonstration de colère contre Israël au milieu d’un conflit régional qui s’élargit rapidement.
À Téhéran, la capitale iranienne, la foule a quitté les mosquées pour se rendre sur les places centrales, piétinant et brûlant les drapeaux israélien et américain tout en brandissant des portraits du guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei. Les cris de « Mort à Israël » et « Mort à l’Amérique » résonnaient parmi les manifestants qui défilaient dans ce que les médias d’État iraniens ont qualifié de manifestations de « colère et de victoire ». Des manifestations similaires de soutien à l’armée ont également été signalées dans au moins une demi-douzaine d’autres villes iraniennes, dont Tabriz et Machhad.
En Turquie, le président Recep Tayyip Erdogan a lancé un avertissement inquiétant : les événements au Moyen-Orient approchent rapidement du « point de non-retour ».
Selon Fox News , il y a eu récemment un certain nombre de vols mystérieux en provenance de Chine vers l’Iran…
Plusieurs Boeing 747 ont été repérés sur le radar quittant la Chine pour l’Iran au cours de la semaine dernière, selon des rapports, suscitant des inquiétudes selon lesquelles le PCC aiderait la nation du Moyen-Orient à transporter des marchandises ou des personnes hors du pays alors qu’Israël continue de frapper les installations nucléaires du pays.
Depuis le 14 juin, FlightRadar24 montre qu’au moins cinq vols ont voyagé de la Chine vers l’Iran, et The Telegraph a rapporté que les « avions de transport mystérieux » ont volé vers l’ouest le long du nord de la Chine avant de traverser le Kazakhstan, vers le sud à travers l’Ouzbékistan et le Turkménistan, puis ont disparu des radars à l’approche de l’Iran.
Il y a quelques heures à peine, le chef d’état-major de Tsahal, le lieutenant-général Eyal Zamir, a déclaré au monde qu’Israël mènerait une « campagne prolongée » en Iran…
Le chef d’état-major de l’armée israélienne, le lieutenant-général Eyal Zamir, a déclaré que les Israéliens doivent se préparer à une « campagne prolongée » contre l’Iran afin d’« éliminer une menace de cette ampleur ».
Dans une déclaration vidéo, Zamir a déclaré que l’Iran « élaborait depuis des années un plan clair pour détruire l’État d’Israël » et que ces derniers mois, « le plan a atteint le point de non-retour, où les capacités ont atteint la capacité opérationnelle ».
« Nous avons lancé la campagne alors que l’Iran possédait environ 2 500 missiles sol-sol, avec un taux de production élevé, de sorte qu’en deux ans environ, il était prévu qu’il possède environ 8 000 missiles », a-t-il déclaré.
Que dit la prophétie biblique sur l’avenir de l’Iran ?
« Il y a en fait deux grandes séries de prophéties bibliques qui concernent l’avenir de l’Iran. L’une a été écrite par le prophète Ezéchiel. L’autre a été écrite par le prophète Jérémie », a déclaré Joel Rosenberg, rédacteur en chef de ALL ISRAEL NEWS.
« La première se trouve dans Ezéchiel, chapitres 38 et 39 – ce que les spécialistes de la prophétie biblique appellent la guerre de Gog et Magog. La seconde se trouve dans Jérémie, chapitre 49, versets 34 à 39.
Les deux sont tout aussi importants l’un que l’autre. Les deux se produiront dans les derniers jours avant que le Messie ne revienne pour établir son règne terrestre… son royaume terrestre ici même à Jérusalem, et les deux pourraient très bien parler du même moment dans le futur, mais en le décrivant sous des angles différents et en mettant l’accent sur des points clés différents ».
Joel Rosenberg a décrit la manière dont Dieu fait passer une série de messages par l’intermédiaire de Jérémie, indiquant que « dans les derniers jours », il va juger Israël, ainsi que les nations qui ont maudit Israël.
« Dieu dit qu’il va détruire la capacité militaire de l’Iran », a noté M. Rosenberg. « Il ya eu des jugements sur la nation iranienne ou perse tout au long de l’histoire. Il s’agit donc non seulement d’une prophétie sur l’avenir prophétique, mais aussi d’un modèle… Elle est très spécifique aux derniers jours, c’est-à-dire à la période qui précède le retour du Christ ».
Que se passera-t-il entre l’Iran et l’État d’Israël ?
En lisant la parole de Dieu, nous savons avec certitude que l’Iran n’arrivera pas à éradiquer la nation d’Israël. Au travers de Ses prophètes, Dieu corrige sévèrement Israël et la nation juive à cause de leurs péchés, mais Il ne permettra jamais qu’une autre nation lève la main contre le trône de Dieu (Exode 17 :16) et qu’elle empêche l’accomplissement des très nombreuses prophéties qui décrivent en détail l’avenir imminent des événements actuels au Moyen-Orient, ainsi que leur issue.
Les dirigeants iraniens arriveront peut-être à blesser Israël, avec l’aide des partisans édomites du Hezbollah, mais leur objectif final est voué à l’échec – pas à cause de la justice du peuple juif, mais parce qu’ils se battent contre un projet établi par le Dieu tout-puissant !
Nous verrons au contraire l’influence des Amalécites (Amalek) diminuer en Iran, en faveur de la majorité persane, ce qui aura pour effet d’atténuer le sentiment anti-juif au sein de la nation – un sentiment extrêmement présent ailleurs dans le monde arabe.
Souvenez-vous que, dans l’Antiquité ou de nos jours, l’état d’esprit persan est très différent lorsqu’il n’est pas influencé par la mentalité terroriste des Amalécites.
Dans le passé, Dieu utilisa les Perses (l’Iran actuel) et les Mèdes (l’Ukraine actuelle et quelques régions russes) pour conquérir Babylone en asséchant le lit de l’Euphrate. Il utilisera à nouveau ces puissances orientales contre la Babylone moderne :
« Le sixième ange versa sa coupe sur le grand fleuve, l’Euphrate. Et son eau tarit, pour préparer la voie aux rois qui viennent de l’Orient » (Apocalypse 16 :12).
Assurez-vous de suivre l’ordre divin de « surveiller » l’accomplissement de ces événements qui nous révèlent l’imminence de la venue du Messie.
Opération Kalavi : quand Israël répond à l’Iran avec une prophétie de la Torah
Derrière ce nom à la résonance mystérieuse, c’est une page de la Torah que le gouvernement israélien a choisi de brandir comme bannière spirituelle. Ce verset, tiré du Livre des Nombres, s’inscrit dans la célèbre prophétie de Balaam, ce devin païen recruté par le roi Balak pour maudire Israël, et qui, par l’intervention divine, finit par le bénir.
Le passage de la Torah choisi pour nommer l’opération fait partie intégrante du récit de Balak, roi de Moab, inquiet de la progression d’Israël à travers le désert après sa sortie d’Égypte.
Dans une tentative désespérée de stopper leur avancée, Balak dépêche auprès du prophète Balaam des émissaires afin qu’il maudisse ce peuple menaçant.
Mais Dieu intervient :
« Tu n’iras pas avec eux. Tu ne maudiras pas ce peuple, car il est béni. »
Malgré plusieurs tentatives, Balaam ne parviendra jamais à proférer la moindre malédiction. Mieux encore : à trois reprises, il bénit Israël, chaque fois sous l’inspiration divine. Parmi ces bénédictions, une en particulier résonne aujourd’hui :
« Voici, un peuple se lèvera comme un lion, et rugira comme un lion ; il ne se couchera pas avant d’avoir dévoré sa proie et bu le sang des tués. » (Nombres 23:24)
Cette métaphore du lion qui bondit pour dévorer ses ennemis n’a rien d’innocent. Elle symbolise la puissance implacable d’Israël, l’élan irrésistible d’un peuple qui, même menacé, se dresse avec la férocité et la dignité du fauve royal.
Israël demeure une nation aux racines profondes, à la mémoire biblique active, capable de brandir sa foi comme une épée et son histoire comme un rempart.
Le message au monde : Israël se tiendra debout, comme un lion
En évoquant cette prophétie de Balaam :
« Voici, un peuple habitera à l’écart… Celui qui te bénit sera béni, et celui qui te maudit sera maudit »
Benjamin Netanyahu renvoie l’Iran à une fatalité biblique : celle de l’échec programmé de ceux qui veulent la disparition d’Israël.
Ce message, glissé dans les pierres millénaires du Kotel, transcende les stratégies militaires. Il dit, au monde entier, la certitude intime d’un peuple dont l’existence même, pour reprendre la formule du récit, « se lève comme un lion », et ne plie jamais.
En opposant à la haine les paroles d’un prophète contraint à bénir ce qu’il voulait maudire, Israël affirme un principe fondamental : la justice de sa cause ne dépend pas de ses armes, mais du souffle antique qui les précède.
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