Mystique

Le Kali Yuga doit se terminer en 2025

Yuga Shift : la fin des temps et la transformation planétaire imminente. - par Bibhu Dev Misra

Dans les années qui ont précédé 2012, alors qu’il y avait une consternation mondiale considérable face à la fin imminente du calendrier maya, je me suis intéressé à la doctrine du cycle Yuga de l’Inde ancienne.

J’ai décidé d’examiner de plus près les données disponibles et les spéculations philosophiques pour déterminer la fin possible du Kali Yuga ou de l’âge du fer – l’âge actuel de cupidité et de mensonges, de discorde et de violence dans lequel nous vivons.

Mais lorsque je me suis plongé dans les détails, j’ai réalisé que quelques erreurs et omissions s’étaient glissées dans les textes anciens au fil du temps, au cours de notre long passage dans l’obscurité du Kali Yuga. La formulation originale du cycle du Yuga a été complètement oubliée.


La plupart des cultures anciennes croyaient que la civilisation et la conscience humaines évoluent selon de grands cycles, depuis les âges d’or de l’illumination et de l’harmonie jusqu’aux âges sombres de l’ignorance et des conflits.

Le principe directeur que j’ai adopté pour m’aider à élaborer le cadre du cycle Yuga était qu’il ne pouvait pas y avoir différents cycles Yuga pour différentes cultures. Il n’y avait qu’un seul cycle Yuga pour le monde entier qui régissait l’ascension et la chute périodiques de la conscience.

Pour assembler le cadre original, il était de la plus haute importance de délimiter les fils conducteurs qui traversent les différentes traditions. J’ai également pensé que je devais garder un œil sur les dernières découvertes archéologiques, anthropologiques et historiques, car tout cadre du cycle Yuga doit être étayé par autant de données scientifiques que possible.

En juillet 2012, j’ai publié un article dans lequel j’ai présenté ce qui, à mon avis, était la chronologie originale du cycle du Yuga, qui indiquait que le Kali Yuga devait se terminer en 2025.


J’ai discuté de la justification de la chronologie proposée dans l’article, et j’ai traité la question avec beaucoup plus de rigueur dans mon nouveau livre.

Le cycle Yuga de 24 000 ans basé sur le calendrier Saptarshi. Crédit : Bibhu Dev Misra

Sans entrer dans les détails, permettez-moi de présenter quelques-uns des éléments essentiels de ce cadre.

Le cycle complet du Yuga dure 24 000 ans et comprend un cycle ascendant de 12 000 ans, au cours duquel la conscience humaine, parallèlement à notre durée de vie et à notre taille physique, augmente progressivement, suivi d’un cycle descendant de 12 000 ans au cours duquel ces qualités diminuent progressivement.

Chaque demi-cycle de 12 000 ans comprend quatre Yugas d’une durée égale de 3 000 ans chacun.

La durée réelle d’un Yuga est de 2 700 ans, et il est suivi d’une période de transition de 300 ans avant que les qualités du Yuga suivant ne se manifestent. Le cycle du Yuga a été suivi à l’aide du « Calendrier des Sept Sages » ou « Calendrier Saptarshi » de l’Inde ancienne, qui a un cycle de 2 700 ans appelé « Saptarshi Yuga ».

Selon les documents historiques, l’un des points de départ du calendrier Saptarshi se situe en 6676 av. J.-C., ce qui indique le début du Dwapara Yuga (âge du bronze) dans le cycle descendant.

En utilisant cette date comme point d’ancrage, toute la chronologie du cycle Yuga est dévoilée, comme indiqué ci-dessous. Pour ceux qui ne connaissent pas les termes sanskrits : Satya Yuga est l’âge d’or, Treta Yuga l’âge d’argent, Dwapara Yuga l’âge du bronze et Kali Yuga l’âge du fer.

Le cycle des Yugas révèle que le cycle descendant de la conscience a commencé en 9676 avant J.-C., à peu près au même moment où la dernière période glaciaire a pris fin de manière plutôt abrupte. La même date a été indiquée dans les textes anciens comme étant le moment où l’Atlantide a sombré dans l’océan, et où Ahura Mazda a recréé le monde et a initié le cycle mondial de 12 000 ans.

Au cours des 5 700 dernières années, nous avons vécu deux Kali Yugas consécutifs – le Kali Yuga descendant suivi du Kali Yuga ascendant. Ces deux Yugas d’ignorance et de discorde couvrent la majeure partie de l’histoire enregistrée, à commencer par les civilisations de l’âge du bronze en Égypte, en Mésopotamie et dans la vallée de l’Indus.

Nous approchons maintenant de la fin du Kali Yuga ascendant en 2025.

Le terme « ascendant » tend à donner la fausse impression que nous sommes dans un « Yuga supérieur » et que notre civilisation pourrait être sur une trajectoire ascendante de vertu et de progrès. Loin de là. Dans le Kali Yuga ascendant, seules les circonstances matérielles de la vie commencent à s’améliorer, ainsi qu’une augmentation de notre espérance de vie et de notre stature physique, mais la dégradation de la conscience humaine et la prolifération des vices dans la société se poursuivent sans relâche pendant toute la durée du Kali Yuga.

C’est pourquoi nous nous retrouvons avec une société déséquilibrée caractérisée par un « fossé matière-esprit » massif, très déstabilisant et responsable d’une grande partie de la misère et des injustices que nous voyons autour de nous. Il est urgent de réduire notre attachement aux acquisitions matérielles et de concentrer nos énergies sur les autres dimensions de la vie, en particulier sur le développement de la conscience mentale et spirituelle pour rétablir l’équilibre, l’harmonie et la raison dont nous avons tant besoin dans nos vies.

Il ne fait aucun doute que nous vivons une époque de changements considérables, qui commenceront à se produire à mesure que nous nous rapprocherons de 2025 et entrerons dans la période de transition. Non seulement nous sommes sur le point de sortir des vibrations denses et matérialistes du Kali Yuga, mais nous sommes également à l’aube de tout le cycle descendant de la conscience qui a commencé en 9676 avant J.-C.

Les événements de ces dernières années ont révélé que la conscience humaine a plongé dans une dépravation totale et que tous les moyens, aussi méprisables soient-ils, sont désormais considérés comme légitimes pour acquérir de l’argent et de l’influence et asservir les gens.

Le spectre de la haine, de la guerre et de la violence effrénée se répand dans le monde entier, tandis que la fréquence et la férocité des phénomènes météorologiques extrêmes tels que les inondations, les glissements de terrain et les incendies de forêt ont considérablement augmenté au cours des dernières années. Tous ces phénomènes sont les précurseurs des changements à l’échelle planétaire qui nous attendent.

Chaque fois que nous traversons une période de transition entre les Yugas, nous assistons à une extinction cataclysmique des civilisations existantes ( pralaya , en sanskrit), suivie de la réémergence d’une nouvelle vague de civilisations aux traits artistiques, technologiques et culturels différents.

Ces événements purifient notre conscience et restaurent toute la nature à son état originel pour permettre un nouveau cycle d’évolution. Les preuves archéologiques et géologiques montrent que tous les 3 000 ans environ, une nouvelle vague de civilisations apparaît miraculeusement partout dans le monde, construite sur les cendres des civilisations précédentes.

Comme le très ancien établissement des colonies de Göbekli Tepe vers 9600 avant JC. Nous pouvons être tout à fait certains que des colonies similaires ont surgi ailleurs à la même époque, dont nous n’avons pas encore découvert les preuves.

Vers 6500 av. J.-C., de nouvelles colonies ont émergé en Anatolie et en Europe du Sud-Est avec des traits culturels distincts, mais nous n’avons pas vraiment d’idée de ce qui se passait dans d’autres parties du monde à cette époque.

Vers 3600 av. J.-C., un groupe de nouvelles civilisations sont apparues presque simultanément en Égypte, en Mésopotamie, en Inde, à Malte et dans d’autres endroits, tandis qu’aux alentours de 600 av. J.-C., les cultures de l’âge du fer ont émergé à peu près au même moment dans la région de la Méditerranée orientale, en Perse, en Inde, en Méso-Amérique, etc.

Reconstitution artistique de la colonie de Göbekli Tepe, dans l’actuelle Turquie, vers 9600 av. J.-C.

La tendance est claire et évidente.

Le cycle du Yuga n’est pas un article de foi, mais une doctrine scientifique importante qui saisit la nature cyclique de la civilisation humaine. Non seulement il nous donne une perspective claire de ce qui s’est passé dans le passé, mais il nous indique également vers où se dirige notre propre civilisation décadente du Kali Yuga.

Dans mon nouveau livre, j’examine de plus près les événements des quatre dernières périodes de transition du Yuga, révélant que les impacts de comètes et de météores jouent inévitablement un rôle crucial dans le processus périodique de destruction et de renouvellement.

La dégradation de la race humaine

L’un des sujets importants que j’explore est un principe important de la doctrine du cycle Yuga. Parallèlement au déclin de notre conscience dans le cycle descendant, notre espérance de vie et notre taille physique diminuent également, et l’environnement nous devient moins favorable.

Vous serez peut-être surpris d’apprendre qu’une multitude de données scientifiques publiées dans des revues universitaires réputées soutiennent toutes ces affirmations ! Pourtant, combien de fois avez-vous entendu parler de cette dégradation continue de la race humaine dans les médias grand public ?

Le volume crânien fluctue au cours d’un cycle Yuga de 25 800 ans. Les Cro-Magnons vivaient à un âge d’or antérieur, ce qui explique leur volume crânien très élevé. Crédit : Bibhu Dev Misra.

En moyenne, les humains d’aujourd’hui sont environ 10 % plus petits que leurs homologues de l’Âge d’or qui vivaient à la fin du Paléolithique. Des études scientifiques révèlent qu’il n’y avait pas de pénurie alimentaire ni de maladies à la fin du Paléolithique (c’est-à-dire l’Âge d’or), mais tout au long de la période holocène (c’est-à-dire le cycle descendant du Yuga), les sources de nourriture sont devenues de plus en plus rares, de nombreux types de maladies sont devenues endémiques et les cas de morts violentes ont augmenté de manière significative .

De plus, partout dans le monde, les êtres humains ont perdu près de 10 % de leur volume crânien au cours des quelque 12 000 dernières années, ce qui équivaut à la différence entre le volume crânien moyen d’Homo erectus et d’Homo sapiens ! Comment l’expliquer ?

Lorsque la journaliste scientifique Kathleen McAuliffe a parlé à Christopher Stringer, paléoanthropologue au Natural History Museum de Londres, de la réduction de 10 % de notre volume crânien depuis la fin du Paléolithique, Stringer lui a dit quelque chose d’assez stupéfiant :

« Les scientifiques n’ont pas accordé à ce sujet l’attention qu’il mérite. Beaucoup l’ignorent ou le considèrent comme un détail insignifiant. »

Pouvez-vous imaginer cela ?

Cette donnée scientifique absolument stupéfiante, qui renverse la théorie darwinienne de l’évolution graduelle, est traitée comme un « détail insignifiant ». Si c’est insignifiant, qu’est-ce qui est vraiment important ? Notre volume crânien a-t-il tellement diminué que nous ne pouvons plus distinguer ce qui est vraiment important de ce qui ne l’est pas ?

C’est malheureusement exactement ce qui semble se produire. En raison du déclin de notre volume crânien, la plupart d’entre nous ne peuvent plus faire la distinction entre la vérité et le mensonge, ni déterminer ce qui nous est nuisible et ce qui sert vraiment notre évolution et notre bonheur. Notre volume crânien en déclin est la cause première de la misère, des injustices et de la violence du Kali Yuga.

Les généticiens des populations nous disent que la dégénérescence progressive de la race humaine est due à l’accumulation de mutations génétiques néfastes au cours des quelque 10 000 dernières années. Je propose que la théorie darwinienne de l’évolution linéaire soit manifestement fausse, et que ce qui se passe réellement, c’est que notre taille physique et notre volume crânien fluctuent de manière sinusoïdale au cours du cycle de précession de 25 800 ans ou cycle Yuga.

C’est pourquoi les spécimens crâniens de l’homme de Cro-Magnon, qui avaient des volumes crâniens extrêmement importants, parallèles à ceux de nos ancêtres de l’Âge d’or, se situent à cheval sur le pic d’un Âge d’or antérieur, vers 36 676 avant J.-C. !

Même si les mutations génétiques semblent être à l’origine des fluctuations sinusoïdales de la taille physique et du volume crânien en tandem avec le cycle de précession de la Terre, il doit y avoir une source électromagnétique externe derrière tout cela, qui déclenche les mutations génétiques nuisibles et avantageuses de manière cyclique. Quelle pourrait être cette source ?

J’ai essayé de comprendre ce que Sri Yukteswar voulait vraiment dire quand il écrivait dans La Science sacrée que c’est le pouvoir créateur « Brahma » – situé au grand centre appelé « Vishnunabhi », autour duquel tourne notre soleil – qui régule les fluctuations du dharma ou de la vertu au cours du cycle du Yuga.

Il est intéressant de noter que les philosophes bouddhistes et chaldéens de l’Antiquité parlaient du « Grand Soleil Central » ou « Soleil Hypercosmique » situé au-delà du cercle des étoiles fixes, qui irradiait la « lumière intellectuelle » ou « Lumière Intérieure ».

ATTENTION ! Le flux de météores des Taurides

Enfin, j’en arrive à la grande question : qu’est-ce qui provoque l’anéantissement cataclysmique de la civilisation pendant les périodes de transition Yuga ? Mon étude des textes anciens et mes recherches sur les événements des quatre dernières transitions Yuga m’avaient déjà alerté sur le rôle joué par les impacts de comètes et de météores dans le redémarrage périodique de la civilisation.

Les travaux des astronomes Clube, Napier, Steel et leurs collègues indiquent que les catastrophes de fin de Yuga, qui se produisent comme sur des roulettes tous les 2 700 ans, sont causées par le passage de la Terre à travers le « noyau dense » du flux de météores des Taurides – connu sous le nom d’« essaim résonnant des Taurides » – qui contient un certain nombre de comètes massives et dormantes et d’astéroïdes de taille normale, formés à partir de la fragmentation de la comète progénitrice des Taurides.

Dans un article du National Geographic , l’astronome australien Duncan Steel a déclaré quelque chose qui m’a vraiment fait réfléchir :

La Terre traverse le flux de météores des Taurides deux fois par an, au cours de son orbite autour du Soleil. Crédit : Bibhu Dev Misra

Tous les 2 500 à 3 000 ans environ, le noyau du courant des Taurides passe près de la Terre et produit des pluies de météores beaucoup plus intenses pendant quelques siècles… Un écart de quelques siècles sépare l’ère d’intensité entre les Taurides du Nord et les Taurides du Sud .

Voilà une explication presque parfaite des cataclysmes périodiques qui mettent fin au Yuga ! Ce que j’ai trouvé le plus étonnant, c’est que deux des comètes géantes cachées dans l’essaim résonant des Taurides étaient connues des anciens et vénérées par eux comme les messagères ou montures animales ( vahanas en sanskrit) de leurs dieux. Les textes et symboles sacrés de nos ancêtres fournissent des informations précises sur l’emplacement, la structure et la fonction de ces deux comètes ! Les anciens semblaient croire que cette destruction et ce renouvellement périodiques de la civilisation ne se produisent pas au hasard mais sont divinement guidés par des êtres interdimensionnels qu’ils considéraient comme leurs dieux.

La Terre est sur le point de traverser le centre de l’essaim résonant des Taurides en 2032 et 2036, ce qui a des conséquences inquiétantes pour notre civilisation.

Il s’agira probablement d’événements qui mettront fin au Kali Yuga.

Sans entrer dans les détails, je dirai simplement qu’il existe de fortes indications que les années 2025 à 2040 correspondent à la « fin des temps » dont nous parlent les textes anciens.

Nous vivons une époque d’accomplissement des prophéties, où notre réalité sera radicalement modifiée et où nous serons obligés de faire une introspection sur nos modes de pensée et notre mode de vie.

Nous nous trouvons à la porte d’une transformation extraordinaire qui va changer notre vie et notre planète au-delà de nos rêves les plus fous. C’est écrit sur les murs : la fête du Kali Yuga est terminée et nous devons nous ressaisir. Les anciennes méthodes ne fonctionneront plus et les vibrations planétaires vont changer très rapidement après 2025.

Alors que les énergies du Kali Yuga s’affaiblissent après 2025, les tyrans qui contrôlent les affaires du monde pourraient commencer à constater que leurs plans maléfiques ne se concrétisent plus aussi facilement qu’avant, et ils pourraient faire face à une opposition croissante de la part des peuples du monde entier.

L’humanité pourrait devenir plus polarisée que jamais, ce qui entraînerait une plus grande instabilité sociale et économique, nous rapprochant de la prochaine guerre mondiale.

Une éruption de folie et de violence à grande échelle se produit généralement pendant une période de fin de Yuga, et il est peu probable que ce soit différent cette fois-ci. « 

Parallèlement au déclenchement de guerres et de révolutions à l’échelle mondiale, l’intensité de diverses catastrophes naturelles – inondations, cyclones, glissements de terrain, incendies de forêt, tremblements de terre, tsunamis, éruptions volcaniques, etc. – pourrait également augmenter de manière exponentielle.

Il ne s’agit donc pas d’une seule chose à laquelle nous devons faire face, mais d’un cocktail effroyable de guerres, de catastrophes environnementales et d’impacts de comètes, le tout nous étant infligé pendant que le tissu de la société est déchiré par des gouvernements tyranniques et des méga-entreprises déterminées à asservir le monde, soutenus par une propagande médiatique implacable conçue pour laver le cerveau des masses.

Il sera difficile pour quiconque de garder la raison au milieu de ce qui se passe. Mais si nous réorientons nos pensées et notre style de vie et gardons notre psyché ancrée dans les vibrations de notre âme, nous pouvons nous protéger des plus grandes souffrances.

Dans mon nouveau livre, je partage quelques réflexions sur la façon dont nous pouvons gérer et traverser le chaos de la fin des temps, même si c’est quelque chose qui deviendra probablement plus clair avec le temps, à mesure que de plus en plus de gens se rendront compte de l’énormité des changements qui se profilent et feront écho à leurs sentiments intuitifs.

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