Le diable communique souvent sous les traits de la logique, de l’intelligence et de la justice. En revanche, c’est seulement par l’intermédiaire de notre âme que Dieu parle. Cependant, les systèmes collectifs d’éducation, d’instruction et de société sont conçus de manière à ce que l’esprit éclipse systématiquement l’âme et le cœur.
« Si vous recherchez la justice, vous pourriez rencontrer le diable. »
Voulez-vous trouver Dieu ? Cherchez-le dans l’amour, la patience et la miséricorde les uns envers les autres. Car toutes les manifestations divines transcendent la logique. Considérez ceci : l’amour, l’honneur, la noblesse et l’altruisme comptent parmi les émotions humaines les plus lumineuses, mais peuvent-elles être considérées comme logiques ?
L’humanité mise à l’épreuve
Dès notre arrivée dans ce monde, nous sommes plongés dans un royaume de dualité. Nous assimilons rapidement des leçons, même à un âge inconscient : faim et satiété, humidité et sécheresse, affection et rejet, entre autres. Dès que nous commençons à réfléchir, même légèrement, nous commençons immédiatement à attacher nos jugements et associations aux événements et aux personnes : mauvais/bon, bien/mal, obscurité/lumière. Ces évaluations sont ensuite étendues à ceux qui ressemblent à nos sujets initiaux, et même à ceux qui leur ressemblent de loin.
Tout au long de nos années d’école, ce système de notation s’enracine dans nos esprits. Nous sommes jugés : par nos professeurs, nos pairs, nos camarades de classe et nos parents. Cette évaluation ancrée peut finalement être préjudiciable à la vie de nombreuses personnes. Comment cela se produit-il ?
Nous essayons d’amplifier et de reproduire tout ce que nous aimons et considérons comme « bon » dans notre vie, ce qui conduit à un fort attachement. Par conséquent, nous risquons de ressentir une douleur émotionnelle importante en cas de perte de ce que nous aimons. À l’inverse, nous cherchons à éviter et à éliminer tout ce que nous n’aimons pas et que nous qualifions de « mauvais », ce qui suscite également notre condamnation. La vie, dans son ironie, nous présente souvent les choses mêmes que nous avons condamnées.
Il arrive ainsi souvent qu’une personne perde tout ce à quoi elle est profondément attachée et accumule tout ce qu’elle fuit.
Ce cycle souligne l’importance du cheminement de chacun pour transcender la dualité. Nous devons apprendre à nous détacher de tout et de tous et à ne pas juger les autres. C’est un défi de taille. Plus le potentiel de chacun est grand, plus les épreuves que la vie nous réserve sont intenses.
Nous ne possédons rien qui nous appartienne, du moins pas au sens matériel.
Nos attachements mentaux proviennent de l’ego. Nous entendons souvent dire : ma famille, mes enfants, ma maison, ma voiture, mon travail, ma carrière, etc. Mais la vérité est que tout ce que nous possédons nous est accordé d’en haut, mais seulement temporairement.
Lorsqu’une personne quitte la vie, elle n’emporte rien de matériel avec elle. Pourtant, elle emporte avec elle les choses les plus importantes : ses expériences et son spectre d’émotions. Ces choses nous appartiennent vraiment de droit.
Tout le reste n’est que pièges de l’esprit et vanité. Les enfants grandissent et partent fonder leur propre famille. Les partenaires peuvent décider de se séparer. Les emplois ou les entreprises peuvent cesser. Telle est la nature de toutes les choses matérielles, car tout est transitoire dans ce monde, à l’exception de nos expériences et de nos émotions.
Dualité et évaluation
Le comportement évaluatif peut conduire à la souffrance car il découle du concept de dualité. Lorsque le flux divin de lumière et d’amour inconditionnel atteint notre planète, il se divise. Avant cette division, on l’appelle « unité ». Après la division, on parle de séparation.
Les petits enfants, étant entiers et connectés aux énergies divines, rayonnent de joie et de luminosité, car ils n’ont pas encore fait l’expérience de la fragmentation de leur âme.
Le démonisme représente la désintégration du tout, la fragmentation de l’unité
« Diviser pour mieux régner » est souvent cité comme une stratégie privilégiée des forces oppressives.
À mesure que nous grandissons, chacun de nous subit sa propre forme de souffrance, qu’elle soit physique ou psychologique. Souvent, nous trouvons cette douleur insupportable, laissant des fragments de notre âme piégés dans ces moments-là et avec les personnes qui nous ont fait du mal.
Cela suggère que si nous ne parvenons pas à traiter pleinement ces expériences, elles réapparaîtront plus tard dans la vie, sous de nouvelles formes, à mesure que la spirale de la vie tourne. Elles se reproduisent pour que nous puissions guérir et devenir entiers. Cependant, prisonniers d’un état d’esprit dualiste, nous résistons à revisiter ces expériences douloureuses et les personnes qui y sont associées, croyant que nous avons tiré des leçons du passé. Cette résistance non seulement entrave notre guérison, mais amplifie également la récurrence de telles expériences.
Les personnes que nous évitons réapparaissent sous diverses formes, et en les évitant, nous esquivons le processus de guérison, tournant en rond dans les mêmes expériences douloureuses.
Le but ultime de chaque individu est de passer de la fragmentation à la plénitude, de rassembler minutieusement les morceaux dispersés de notre âme et de devenir complet.
Cela ne peut être réalisé qu’en affrontant chaque recoin sombre de notre âme, en reconnaissant et en acceptant le rôle important joué par chaque personne qui nous a blessé, car elle a révélé ces recoins sombres.
Quelle que soit la difficulté, il est essentiel d’accepter et de comprendre que si nous n’avons pas transcendé la dualité par des expériences positives, la vie nous en réserve des négatives. Celles-ci sont censées nous aider à retrouver l’intégrité de notre âme et à atteindre la liberté. Sortir de la matrice signifie la liberté !
La LIBERTÉ, c’est ne pas considérer quoi que ce soit dans la vie comme inférieur. C’est reconnaître que tout contribue constamment à notre croissance.
En faisant confiance à la vie et en suivant son appel, vous avancez vers le bonheur. Si vous ne laissez pas votre esprit faire taire la douce voix de votre âme, elle vous guidera vers la joie. Après tout, l’âme est un fragment de Dieu, et Dieu est AMOUR !
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