Dans une déclaration publiée mercredi par le ministère russe de la Défense (MOD), un grand nombre de personnalités politiques, de sociétés pharmaceutiques et d’entités gouvernementales sont accusées de participer à une conspiration mondiale en Ukraine.
Plus précisément, le ministère russe de la Défense affirme que les États-Unis et d’autres pays de l’OTAN ont participé à des projets militaro-biologiques illégaux en Ukraine.
L’ancienne attachée de presse du président ukrainien Volodymyr Zelensky, Iuliia Mendel, a écrit sur Twitter que la Russie propageait « des accusations sans fondement selon lesquelles l’armée américaine développait des armes biologiques secrètes en Ukraine, mais cette fois, elle était aidée par les sociétés pharmaceutiques Pfizer et Moderna. »
The Russian Defense Ministry again spread baseless accusations that the U.S. military was developing secret biological weapons in Ukraine, but this time they were helped by the pharmaceutical companies Pfizer and Moderna.
— Iuliia Mendel (@IuliiaMendel) May 11, 2022
Le programme de réduction des menaces biologiques du Département de la défense américain a financé des laboratoires biologiques en Ukraine depuis que le sénateur Barack Obama a conclu un accord en 2005.
Dans une démarche suspecte, l’ambassade des États-Unis en Ukraine a supprimé de son site Web les documents relatifs aux laboratoires biologiques lorsque l’affaire a retenu l’attention internationale.
Le gouvernement russe avait déjà lié Hunter Biden, George Soros, le Pentagone et les CDC aux laboratoires biologiques, affirmant que « l’objectif principal de ce projet était de procéder à une analyse moléculaire d’infections particulièrement dangereuses endémiques en Ukraine. »
La Russie se plaint à l’ONU de ces installations depuis des mois, et maintenant ils ont publié plus d’informations qui lieraient les sociétés de Big Pharma au système.
« Il convient de noter que les idéologues des activités militaro-biologiques américaines en Ukraine sont les dirigeants du Parti démocrate », indique le dernier briefing de la Russie. « Ainsi, par l’intermédiaire du pouvoir exécutif américain, un cadre législatif pour le financement de la recherche biomédicale militaire directement à partir du budget fédéral a été formé. Les fonds ont été collectés sous la garantie de l’État auprès d’ONG contrôlées par les dirigeants du Parti démocrate, notamment les fonds d’investissement des Clinton, des Rockefeller, de Soros et de Biden. »
Les documents publiés par le gouvernement russe montrent un diagramme présentant les parties prétendument impliquées.
Le ministère russe de la Défense poursuit :
« Le système implique de grandes sociétés pharmaceutiques, dont Pfizer, Moderna, Merck et Gilead, une société affiliée à l’armée américaine. Des experts américains travaillent à tester de nouveaux médicaments qui contournent les normes de sécurité internationales. En conséquence, les entreprises occidentales réduisent considérablement le coût des programmes de recherche et acquièrent un avantage concurrentiel important. »
Selon la Russie, l’un des avantages de cette conspiration à grande échelle est que « les dirigeants du Parti démocrate » peuvent l’utiliser pour « générer des financements de campagne supplémentaires et dissimuler leur distribution. »
Le gouvernement allemand est également cité comme une entité possédant des laboratoires biologiques dans douze pays, dont l’Ukraine.
La Russie a déclaré :
« Du côté allemand, le programme implique l’Institut de microbiologie des forces armées (Munich), l’Institut Robert Koch (Berlin), l’Institut Loeffler (Greifswald) et l’Institut Nocht de médecine tropicale (Hambourg). »
Le gouvernement de Vladimir Poutine a noté que « l’implication d’institutions subordonnées à la Bundeswehr confirme l’orientation militaire » des recherches menées par l’Allemagne.
En outre, la Pologne aurait été impliquée dans certains laboratoires biologiques ukrainiens, travaillant conjointement avec le contractant américain du Pentagone, l’Institut Battelle.
La Russie a ajouté à sa déclaration que « des provocations sont en préparation pour accuser les forces armées russes d’utiliser des armes de destruction massive, suivies d’une enquête de type « scénario syrien » pour fabriquer les preuves nécessaires et attribuer des responsabilités ».
La demande par l’administration de Kiev d’équipements personnels de protection cutanée et respiratoire contre les produits chimiques toxiques et les agents de contamination biologique est la preuve de l’imminence du false flag, selon le MOD russe.
« L’opération militaire spéciale des forces armées russes a traversé l’expansion militaro-biologique américaine en Ukraine et a mis fin aux expériences criminelles sur les civils », conclut le communiqué.
L’occident nie avec fermeté toutes les allégations de la Russie concernant les laboratoires biologiques ne Ukraine.
La Russie et l’Ukraine se sont échangé des accusations lors d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU. La Russie affirme que l’Ukraine opère des laboratoires secrets d’armes biologiques avec l’aide des États-Unis. Kiev rejette ces allégations et accuse Moscou de planifier des atrocités.
La théorie selon laquelle la COVID-19 provient d’un laboratoire américain en Ukraine fait le tour du Web chinois
Les plateformes de réseaux sociaux chinoises se sont enflammées alors qu’il y circulait une conspiration clamant que la COVID-19 aurait été fabriquée par un laboratoire américain en Ukraine.
L’origine de cette fausse nouvelle provient d’un article publié mercredi par le Global Times, un tabloïd relevant du Parti communiste chinois, intitulé « Des recherches britanniques révèlent que la COVID a été manufacturée par une compagnie américaine ».
Sur le pendant chinois de Twitter, Weibo, un fil de discussion portant sur l’article est devenu viral : il a été consulté par plus de 1,67 milliard d’utilisateurs et a généré 292 000 commentaires.
L’article du Global Times postule que le journal se situe « un peu plus près de la vérité » concernant les origines de la maladie à coronavirus. Selon ses dires, l’armée russe aurait « de nombreuses preuves en Ukraine » montrant que des laboratoires affiliés aux États-Unis produiraient des armes biologiques.
« Parmi [les 36 laboratoires en question], il a également été constaté que les États-Unis utilisent des chauves-souris pour étudier les coronavirus et ont produit des composants pour des armes biologiques », écrit le Global Times.
Repris par 45 autres médias chinois, l’article du Global Times ne fournit aucun document ou aucune preuve visuelle pour appuyer ses révélations.
Sur Weibo, nombre d’utilisateurs ont exprimé leur indignation envers les États-Unis, réclamant une enquête et exigeant que ses dirigeants soient exécutés.
Si l’origine de ces rumeurs colportées par le tabloïd chinois demeure floue, elles semblent prendre leur source depuis Infowars. Ce site de conspiration américain a avancé au début du mois que le dirigeant russe, Vladimir Poutine, attaquerait des villes ukrainiennes où se trouvent des laboratoires américains produisant des armes biologiques.
The US has 336 labs in 30 countries under its control, including 26 in Ukraine alone. It should give a full account of its biological military activities at home and abroad and subject itself to multilateral verification. pic.twitter.com/vEiytBRKuo
— Spokesperson发言人办公室 (@MFA_China) March 8, 2022
La présence de tels laboratoires en sol ukrainien a toutefois été démentie par deux sites américains de vérification des faits, Politifact et FactCheck.org.
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