Beaucoup croient qu’il n’y a pas de terre au pôle Nord, seulement de la glace. C’est exact, d’après les données modernes.
Mais de nombreux mythes affirmaient qu’il y avait là une montagne sacrée, entourée de terres fertiles. Ce pays était appelé le pays des Dieux. Il était interdit aux gens d’y venir. En cas de besoin, les dieux eux-mêmes venaient de cette terre mythique. Il est important de comprendre qui étaient ceux que les peuples anciens, il y a des milliers d’années, appelaient dieux.
La plupart des scientifiques pensent que les événements décrits dans les mythes n’ont jamais eu lieu.
Autrement dit, il n’y avait pas de dieux, et encore moins de terre mystérieuse au pôle Nord.
Cependant, une autre opinion existe. Le continent existait bel et bien, et les représentants d’une civilisation ancienne y vivaient. Une civilisation hautement développée. Grâce à leur niveau de développement, ils pouvaient accomplir ce que l’on considérait comme un miracle. C’est pourquoi ils étaient considérés comme des dieux.
Pour qu’un continent (ou une grande île, non pas un continent) soit submergé, une catastrophe mondiale est nécessaire. Si l’on considère que les terres sont décrites comme fertiles et prospères, cela signifie que la température et le climat y étaient très différents des valeurs actuelles. Il s’avère qu’il faisait autrefois chaud au pôle Nord. On ne peut exclure que cette chaleur soit due à l’utilisation de technologies permettant de chauffer un territoire donné.
Les dieux venus du pays mythique du pôle Nord étaient décrits comme de jeunes guerriers à la barbe rousse ou des sages aux cheveux gris.
Les jeunes filles avaient de grands yeux verts ou bleus (célestes). Leurs vêtements étaient blancs comme neige, certains ornés de fragments d’or. Leur arrivée était une fête pour les hommes. Ils mettaient fin aux guerres, guérissaient les maladies, doublaient les récoltes des arbres et autres plantes. Tous ces actes étaient perçus avec admiration comme des miracles. C’est pourquoi les gens composaient des légendes sur l’arrivée des dieux du lointain Nord.
Je n’appelle volontairement pas ce pays Hyperborée, car sa localisation fait l’objet de plusieurs interprétations. Ce n’est pas forcément le cas. Pour une raison inconnue, de nombreux chercheurs considèrent Hyperborée comme l’État le plus ancien. C’est peut-être vrai. Mais il me semble que des civilisations auraient pu exister avant elle. D’ailleurs, j’en suis certain.
Il est important de comprendre que la civilisation ne se résume pas à un système bancaire, des armées, des hymnes, des drapeaux, des pays, des villes, etc. C’est une conception de l’État. Et les civilisations peuvent être très différentes. Il existe un format matériel ou technologique de la civilisation. L’humanité en est un exemple. Les hommes ont développé des technologies, et il nous semble donc que c’est la seule voie de développement possible.
Il est nécessaire de permettre l’existence de voies de développement alternatives – morales et spirituelles, extrasensorielles, énergétiques et éthériques, etc. Pourquoi n’est-il pas possible de trouver des artefacts, par exemple, de représentants de la civilisation lémurienne ? Tout simplement parce que leur conscience a atteint un tel niveau de développement que le besoin de biens matériels et de technologies a complètement disparu.
Pour revenir au pays mythique du pôle Nord, il est important de comprendre de quel type de civilisation il s’agissait.
Si l’on se penche sur les mythes de l’Inde ancienne, une évidence s’impose : ses habitants (les Dieux Blancs) traversaient les océans sans navires ni embarcations, conquérant les vents. Il s’agit donc probablement d’un mode de déplacement inaccessible, et non artificiel.
Ils accomplissaient des guérisons et d’autres miracles par le regard ou les mains. Là encore, aucune mention de technicisme n’est faite. Si les dieux indiens possédaient des vajras, des astras et d’autres attributs, les nouveaux venus du pôle Nord n’en possédaient aucun.
Nous approchons d’une conclusion importante.
Cette civilisation possédait des capacités extrasensorielles. Lorsque le pays fut au bord de la destruction suite à un cataclysme de grande ampleur, ses représentants s’installèrent dans le monde entier. En Inde, ils organisèrent une caste de Dieux Blancs. Ils s’établirent dans le nord de la Chine, en Afrique du Nord, dans la péninsule arabique, sur la péninsule de Kola, sur la côte de la mer Noire, en Grande-Bretagne et au Groenland, et atteignirent l’Amérique centrale et l’Amérique du Sud.
Quelque part, ils étaient considérés comme des demi-dieux, quelque part comme des magiciens (les druides celtiques sont des descendants de cette civilisation), etc. La montagne au centre de ce pays mythique leur conférait un pouvoir magique, une énergie qui démultipliait leur puissance.
Après la destruction du continent, leurs capacités extrasensorielles ont commencé à décliner. Chaque génération suivante s’est progressivement décomposée en ce sens. Il en a résulté une assimilation complète et, si l’on peut dire, une dégradation extrasensorielle. L’ère du matérialisme et des avancées technologiques est arrivée, celle que nous vivons actuellement.
En conclusion, je rappelle à tous les lecteurs que cette version est une hypothèse, et non une affirmation. Elle a de nombreux partisans, et une abondante littérature de tous genres en atteste la justesse. Mais, encore une fois, la science moderne a besoin d’artefacts ; la reconnaissance de l’existence d’un pays mythique au pôle Nord, si elle se concrétise, ne se fera donc que très tard.
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