Isaac Newton, la figure importante anglaise mieux connue pour avoir découvert les lois de la gravité, a également été fasciné par la théologie et comprenait suffisamment l’hébreu pour lire la Bible juive et d’autres textes.
Pour Newton, la prophétie biblique prévoyait les événements futurs ordonnés par Dieu. Il croyait que l’interprétation de la prophétie biblique n’était « pas une question indifférente mais un devoir de la plus haute importance ». La prophétie permettait à Newton de voir l’histoire à l’avance. Elle identifiait également un système maléfique et apostat (Babylone) que les chrétiens purs devaient fuir pour éviter la destruction et la colère de Dieu.
Pour reprendre les propres termes de Newton, il était convaincu que « les saintes prophéties » de l’Écriture ne sont rien d’autre que « l’histoire des choses à venir.
En même temps, les prophéties bibliques sont écrites dans un langage hautement symbolique qui exige une interprétation habile. Newton a relevé ce défi en apprenant l’hébreu pour lire la Torah, en tentant de découvrir l’avenir du monde dans les paroles des prophètes.
Les documents théologiques et alchimiques de Newton furent tenus à l’écart du public par la famille Portsmouth jusqu’en 1936, date à laquelle ils furent vendus chez Sotheby’s à Londres. La plus grande collection de documents théologiques fut acquise par l’érudit juif Abraham Shalom Ezekiel Yahuda.
À sa mort en 1951, il les légua à l’État d’Israël nouvellement fondé. Son testament fut contesté et les manuscrits n’arrivèrent en Israël qu’en 1969, lorsqu’ils furent apportés à la Bibliothèque nationale et universitaire juive de Jérusalem. Ce n’est qu’après cette date que les érudits eurent accès à cette collection particulière de documents. Mais les manuscrits ne furent accessibles aux érudits qu’après que la majorité des manuscrits scientifiques, administratifs, théologiques et alchimiques de Newton furent publiés sur microfilm en 1991.
Depuis 1991, une révolution s’est produite dans les études sur Newton, les manuscrits théologiques ayant commencé à être sérieusement évalués par un petit groupe d’érudits spécialisés.
Un élément important de cette révolution a été la création en 1998 du Projet Newton, basé à l’Imperial College de Londres et à l’Université de Cambridge. Ce projet a déjà commencé à transcrire les manuscrits théologiques inédits de Newton afin de les rendre accessibles au monde. Le documentaire de la BBC 2 a révélé pour la première fois au grand public et de manière spectaculaire les résultats de cette récente révolution dans la compréhension de la vie et de l’œuvre de Newton. L’annonce de la date de 2060 doit être considérée dans ce contexte.
Isaac Newton, mathématicien, physicien et astronome anglais, l’un des scientifiques les plus influents de tous les temps, connu pour avoir formulé les lois du mouvement et de la gravitation universelle, a également prédit la date de la fin des temps. Selon ses calculs, cela aura lieu en 2060.
Cette date a été découverte sur un morceau de papier à côté d’une série de calculs mathématiques écrits il y a environ 300 ans.
Newton fondait sa prédiction sur l’interprétation des prophéties de la Bible. Il croyait également au récit de l’Apocalypse, tel qu’il est décrit dans le dernier livre du Nouveau Testament.
Les Saintes Écritures affirment que la bataille entre les forces du bien et du mal signifiera la fin du monde et l’aube d’une ère nouvelle.
Pour arriver à sa conclusion, Newton a effectué des calculs mathématiques basés sur des dates de l’histoire biblique.
Newton, comme de nombreux commentateurs prophétiques historicistes de son époque, croyait que les périodes prophétiques de 1260, 1290, 1335 et 2300 jours représentaient en réalité 1260, 1290, 1335 et 2300 ans en utilisant le « principe du jour pour un an ».
Les périodes prophétiques :
- La période de 1260 jours apparaît dans Daniel 7:25 (comme « un temps, des temps et la moitié d’un temps » [= une année, deux ans et demi]), Daniel 12:7 (comme « un temps, des temps et une moitié » [= une année, deux ans et demi]), Apocalypse 11:3 (1260 jours), Apocalypse 12:6 (1260 jours) et Apocalypse 13:5 (42 mois)
- La période de 1290 jours apparaît dans Daniel 12:11.
- La période de 1335 jours apparaît dans Daniel 12:12.
- La période de 2300 jours apparaît dans Daniel 8:14.
Il a déterminé que l’Apocalypse aurait lieu 1 260 ans après la fondation du Saint-Empire romain germanique.
Dans le manuscrit Yahuda 7, Newton donne à deux reprises 800 après J.-C. pour le début de « la suprématie du pape ». L’année 800 est importante dans l’histoire, car c’est l’année où Charlemagne fut couronné empereur de Rome en Occident par le pape Léon III à Saint-Pierre de Rome. Newton croyait que les 1260 ans correspondaient à la durée de la corruption de l’Église. Il ajouta 1260 à 800 après J.-C. et arriva à la date de 2060 pour la « chute de Babylone » ou la cessation de l’Église apostate.
En prenant comme point de départ 800 après J.-C., l’année du couronnement de Charlemagne, il a ajouté 1 260 ans pour arriver à l’année 2060 :
Il a utilisé les jours numérotés 1260, 1290 et 2300 dans le livre de Daniel et l’Apocalypse, qui marquent la fin et le début de certains moments importants de l’Apocalypse. Cependant, il a interprété ces jours comme des années.
- 1. Les 2300 jours prophétiques n’ont pas commencé avant l’apparition de la petite corne du Bouc.
- 2 Ces jours n’ont pas commencé après la destruction de Jérusalem et du Temple par les Romains en 70 après J.-C
- .3. Les temps et la moitié d’un temps n’ont pas commencé avant l’année 800, où commença la suprématie du pape.
- 4 Ils n’ont pas commencé après le règne de Grégoire VII. 1084
- 5 Les 1290 jours n’ont pas commencé avant l’année 842.
- 6 Ils n’ont pas commencé après le règne du pape Grégoire VII. 1084
- 7 La différence entre les 1290 et 1335 jours est une partie des sept semaines.
Par conséquent :
- Les 2300 ans ne finissent pas avant l’an 2132 ni après 2370.
- Les temps et la moitié des temps ne finissent pas avant 2060 ni après 2344.
- Les 1290 jours ne finissent pas avant 2090 ni après 2374.
Après avoir étudié l’histoire, il a décidé que l’abandon de l’Église aurait officiellement commencé en 800 après J.C., l’année de la fondation du Saint-Empire romain germanique. Il a ensuite calculé que le monde se remettrait à zéro 1 260 ans après sa fondation.
Newton croyait que peu de temps après la chute de l’Église corrompue (trinitaire, catholique), le Christ reviendrait et établirait un Royaume de Dieu de 1000 ans sur terre. À la page 144 de ses Observations (1733), Newton cite Daniel 7:26-27 comme preuve de cela :
Mais le jugement siégera, et ils lui enlèveront sa domination, pour la détruire et la détruire jusqu’à la fin. Le royaume, la domination, et la grandeur de tous les royaumes qui sont sous les cieux seront donnés au peuple des saints du Très-Haut. Son royaume est un royaume éternel; et tous les royaumes le serviront et lui obéiront.
Deux exemples de la date 2060 dans le manuscrit Yahuda MS 7.3 (Bibliothèque nationale et universitaire juive, Jérusalem) – 7.3g, folio 13 verso :
Ainsi donc, les temps et la moitié d’un temps sont de 42 mois ou 1260 jours ou trois ans et demi, en comptant douze mois pour une année et 30 jours pour un mois comme cela se faisait dans le calendrier de l’année primitive. Et les jours des bêtes à courte durée de vie étant mis à la place des années de vie des royaumes, la période de 1260 jours, si elle est datée de la conquête complète des trois rois en 800 après J.C., se terminera en 2060 après J.C. Elle peut se terminer plus tard, mais je ne vois aucune raison pour qu’elle se termine plus tôt.
Je ne mentionne pas cela pour affirmer quand viendra le temps de la fin, mais pour mettre un terme aux conjectures téméraires des hommes fantaisistes qui prédisent fréquemment le temps de la fin, et ce faisant, jettent le discrédit sur les prophéties sacrées aussi souvent que leurs prédictions échouent.
Le Christ vient comme un voleur dans la nuit, et ce n’est pas à nous de connaître les temps et les saisons que Dieu a mis dans son propre cœur.
Il prédit que la fin serait marquée par des épidémies et des guerres, comme il l’écrit dans la lettre de 1704 :
« Et les jours des bêtes à courte durée de vie étant remplacés par les années de royaumes vécus, la période de 1260 jours, si elle est datée de la conquête complète des trois rois en 800 après J.C., se terminera en 2060 après J.C. »
Newton croyait-il que le monde finirait en 2060 ?
Non, pas au sens littéral du terme. Pour Newton, 2060 après J.C. serait plutôt un nouveau départ. Ce serait la fin d’une époque révolue et le début d’une nouvelle ère – l’ère à laquelle les Juifs font référence comme étant l’ère messianique et l’ère à laquelle les chrétiens prémillénaristes font référence comme étant le Millénaire ou le Royaume de Dieu.
Que se passerait-il vers 2060 ?
Newton était convaincu que le Christ reviendrait à cette date et établirait un Royaume mondial de paix. « Babylone » (l’Église trinitaire corrompue) tomberait également et le véritable Évangile serait prêché ouvertement.
Avant la Seconde Venue, les Juifs retourneraient en Israël selon les prédictions faites dans la prophétie biblique.
pdf : Isaac Newton sur le retour des juifs en anglais
Le Temple serait également reconstruit. Un peu avant, ou à peu près au moment du retour du Christ, la grande bataille d’Armageddon aurait lieu lorsqu’une série de nations (la confédération « Gog et Magog » de la prophétie d’Ézéchiel) envahiraient Israël.
Le Christ et les saints interviendraient alors pour établir un Royaume mondial de Dieu sur terre pendant 1000 ans.
Newton croyait que ce Royaume inaugurerait une époque de paix et de prospérité, une époque où les gens « forgeraient leurs épées en socs de charrue et leurs lances en serpes » et où « les nations ne lèveraient plus l’épée l’une contre l’autre et n’apprendraient plus la guerre » (Michée 4:3).
Newton croyait qu’il y aurait une issue positive à la guerre et à la destruction qui auraient lieu à la fin des temps.
Newton prenait au sérieux la vision prophétique de la paix mondiale que l’on trouve dans Isaïe 2 et Michée 4, une vision qui voit Jérusalem comme le début de la paix. Il est donc peut-être approprié que la plus grande collection de documents prophétiques de Newton se trouve désormais à Jérusalem.
Pourquoi ses croyances théologiques et prophétiques sont-elles importantes pour notre compréhension de Newton ?
Newton n’était pas un « scientifique » au sens moderne du terme. Il était plutôt un « philosophe naturel ».
Pratiquée du Moyen Âge au XVIIIe siècle, la philosophie naturelle comprenait non seulement l’étude de la nature, mais aussi l’étude de la main de Dieu à l’œuvre dans la nature. Newton était attaché à une notion de philosophie naturelle qui considérait la découverte de Dieu et de ses attributs comme son objectif principal. Pour cette raison, toute étude sérieuse de la philosophie naturelle de Newton doit inclure une compréhension de ses vues théologiques.
Par exemple, les célèbres concepts newtoniens d’espace et de temps absolus étaient fondamentalement basés sur sa notion de l’omniprésence et de la durée éternelle de Dieu. Il ressort également clairement de ses manuscrits personnels que Newton pensait que le philosophe naturel idéal serait également un prêtre de la nature.
Pour Newton, il n’y avait pas de barrière imperméable entre la religion et ce que nous appelons aujourd’hui la science. Tout au long de sa longue vie, Newton s’est efforcé de découvrir la vérité de Dieu – que ce soit dans la nature ou dans les Écritures.
Bien qu’il reconnaisse les distinctions disciplinaires, Newton croyait que la vérité était une. Ainsi, l’étude de la Nature et de l’Écriture par Newton étaient, dans un certain sens, les deux moitiés d’un tout : la découverte de l’esprit de Dieu.
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