Des découvertes intrigantes dans les chambres souterraines sous l’ancienne pyramide de Quetzalcoatl au Mexique ont ravivé les spéculations sur le but initial de la structure.
Située dans l’ancienne ville de Teotihuacan, construite il y a environ 1800-1900 ans, cette pyramide du serpent à plumes a longtemps été au centre de diverses théories, notamment l’idée qu’elle servait de source d’énergie ancienne.
Auparavant, des chercheurs avaient découvert des chambres remplies de mercure liquide au bout d’un tunnel souterrain de plus de 100 mètres, ce qui a conduit certains à penser que la civilisation disparue de Teotihuacan considérait le temple comme une porte d’entrée vers le surnaturel.
Le chercheur mexicain Sergio Gomez a suggéré que la nature réfléchissante du mercure, semblable à l’eau et aux miroirs, a conduit les anciens habitants à utiliser ces piscines comme portails vers le divin ou le monde souterrain, peut-être pour un dirigeant mésoaméricain.

Malgré la décennie écoulée depuis la découverte du tunnel, l’intérêt reste vif. Une théorie plus atypique, qui gagne du terrain, suggère que la pyramide abritait une technologie de pointe, les découvertes de mercure et de mica étant des vestiges de ce système sophistiqué.

Il est significatif que, parallèlement au mercure liquide, des feuilles de mica, un minéral silicate brillant connu pour ses propriétés isolantes, aient également été découvertes à l’intérieur de la pyramide.
L’équipe de Gomez a d’abord interprété ces matériaux comme faisant partie d’un rituel élaboré. Cependant, cette explication n’a pas dissuadé ceux qui proposent que ces matériaux combinés formaient les composants essentiels d’un dispositif de production d’énergie au sein de la structure.
La présence de mercure liquide est exceptionnellement rare dans les structures anciennes ; le mausolée du premier empereur Qin, en Chine, est la seule autre pyramide connue à en contenir. Avant la découverte de Teotihuacan, seules des traces de mercure liquide avaient été retrouvées sur quelques sites olmèques et mayas de Mésoamérique.
Le mica, en revanche, a été trouvé dans tout Teotihuacan, avec des quantités importantes situées dans la Pyramide du Soleil et dans le tunnel sous la Pyramide du Serpent à Plumes.
Annabeth Hedrick, spécialiste des cultures mésoaméricaines à l’Université de Denver, souligne l’importance rituelle des matériaux réfléchissants :
« Les miroirs étaient perçus comme un moyen d’observer le monde surnaturel et de prédire l’avenir. De nombreux objets rituels étaient rendus réfléchissants grâce au mica. »
Certains soulignent également l’absence d’un dirigeant identifié de Teotihuacan et l’absence d’une chambre funéraire royale dans la ville.
Cette absence alimente les spéculations selon lesquelles le mica et le mercure étaient des composants d’un ancien dispositif d’énergie mécanique, construit des siècles avant l’invention de la première centrale électrique.
Pendant ce temps, les scientifiques ont travaillé pour confirmer si la Grande Pyramide de Gizeh en Égypte était en fait une ancienne centrale électrique après avoir découvert des signes indiquant que la structure était capable d’amplifier les ondes énergétiques provenant de l’espace .
Ces théories n’ont fait que gagner en popularité après que les chercheurs ont découvert des preuves qu’une vaste ville pourrait se trouver sous la pyramide de Gizeh.
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