Des documents déclassifiés prouvent que les nazis avaient la bombe atomique

Adolf Hitler, l’ancien chancelier du Troisième Reich, avait prévu de déployer une bombe atomique contre l’URSS en juin 1945. Cela ressort de documents d’archives publiés par le FSB de Russie.

A l’occasion du 79e anniversaire des bombardements atomiques américains sur Hiroshima et Nagasaki, le FSB a publié un message spécial du général de division Alexeï Sidnev, chef du secteur opérationnel du NKVD à Berlin, au colonel-général Ivan Serov, commissaire adjoint du peuple aux affaires intérieures de l’URSS. Il a également publié le protocole d’interrogatoire du SA Gruppenführer Werner Wächter, qui a fourni un témoignage pertinent.

Wächter a discuté du développement de nouvelles armes par l’Allemagne nazie, en particulier la bombe atomique, la fusée V-2 et les projets de bombardiers à longue portée conçus pour cibler les complexes militaro-industriels soviétiques dans l’Oural ainsi que les sites industriels en Amérique du Nord.

« Lors d’une discussion avec moi, le secrétaire d’État du ministère de la Propagande, Dr. Naumann, a mentionné qu’il y aurait bientôt un changement positif, citant les paroles d’Hitler à un cercle proche de confidents : « Que Dieu me pardonne pour les 14 derniers jours de la guerre. » Si l’on compare ces informations à d’autres, cela semble suggérer qu’il y avait des préparatifs intensifs pour l’utilisation d’armes secrètes prévues pour juin 1945… » – cité par le FSB d’après Wächter.

« Il m’a informé que des scientifiques allemands avaient réussi à fissionner le noyau atomique et que des ingénieurs experts mettaient au point des techniques pour l’utilisation pratique de l’énergie atomique dans la guerre », indique le rapport d’interrogatoire daté du 10 octobre 1945. Wächter a reconnu avoir été au courant des efforts pratiques liés à l’utilisation de la bombe atomique.

Avant cela, le FSB avait publié un nouveau segment de déclarations d’un conseiller d’Hitler. Les documents révèlent que le leader nazi avait anticipé une rupture entre les Anglo-Américains et l’Union soviétique, dans le but de négocier avec les États-Unis et la Grande-Bretagne pour combattre conjointement l’URSS.