Mystique

Yeshoua au séjour des morts

L’article 4 précédent rendait un état détaillé des circonstances de la mort de Yeshoua, en concordance avec celle des agneaux préparés pour la fête de Pessah.

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A quelques enseignants de la Torah qui l’ interrogeaient en lui demandant des signes miraculeux, Yeshoua répondit :

«A cette génération méchante, il ne sera donné d’autre signe que celui du prophète Yonah. Car, de même que Yonah fut trois jours et trois nuits dans le ventre du monstre marin, de même le Fils de l’Homme sera trois jours et trois nuits dans les profondeurs de la terre » (Matthieu 12 : 40).

C’est dire l’importance que Yeshoua accorde à l’évènement qu’il va connaître.

Mais comment tous ceux qui ne connaissent que la vie, peuvent-ils définir un état de mort dont ils n’ont pas l’expérience? La réponse se trouve illustrée par la situation que va connaître Yeshoua, laquelle commence par une séparation effective d’avec le Père, avant même que son état de mort ne soit constaté, soit une situation d’ABANDON qui laisse entendre que le D.ieu de la vie s’est retiré, n’est plus présent.


Ce sont en effet les dernières paroles de Yeshoua, prononcées au moment même de sa mort, qui nous attestent de cet abandon vécu par lui : « Eli, Eli lama sabachtani » (Père, Père, pourquoi m’as-tu abandonné ? ». Situation d’autant plus terrible que, jusque-là, il avait été connecté au Père en permanence…

Dans le judaïsme comme dans le christianisme d’ailleurs, pour tenter d’évoquer ce processus de séparation entre la vie et la mort, on utilise couramment le mot « sommeil » ou « repos ». Dans la tradition hébraïque, ce lieu dit de repos est appelé Shéol.

Ce terme n’a pas d’ équivalent en grec ou en latin, ce qui a ouvert la porte à de nombreuses spéculations et déviations tels que le terme Hadès en grec. Toutefois, ce lieu de repos commence par une certaine « activité », celle qui va entériner la séparation entre l’âme et le corps. Cette activité porte sur les différentes phases de désintégration de l’être humain que sont la transformation énergétique des constituants physiologiques du corps humain suivi ensuite du retour dans les mondes célestes de la seule partie pure de l’âme d’où elle est issue, la Neshama.

L’âme est construite sur cinq niveaux.


Le livre de l’Ecclésiaste en son chapitre 11 en son verset 7 porte éclairage de la situation : « …avant que la poussière ne retourne à la terre , comme elle y était, et que l’esprit ne retourne à D.ieu, celui qui l’a donné ».

On est amené à en conclure que cette partie de l’âme qui retourne à D.ieu est tout simplement le souffle de vie donné par D.ieu et qui ne peut jamais mourir.

Durant la vie terrestre, le corps a servi d’enveloppe matérielle à l’âme. Plus qu’une séparation, la mort apparaît alors comme un processus de dissolution. La partie de l’âme, appelée nefesh, directement relié au corps, est destiné à mourir après lui dans un laps de temps de 7 jours durant lesquels l’âme va et vient entre la tombe et le domicile du défunt.

Dans le judaïsme, c’est ce qui correspond à la période de 7 jours de deuil appelée Shivah.

Soulignons que l’immédiateté de la séparation entre l’âme et le corps, laisse toutefois la possibilité à l’âme de pouvoir réintégrer le corps une fois le décès constaté. C’est, par exemple, ce que nous montre le chapitre 17 de 1ROIS, verset 21 où l’enfant de la veuve de Sarepta revient à la vie à la prière d’Elie, mais aussi dans le Livre des Actes où, au chapitre 20 verset 7, il nous est dit que Paul ramena à la vie un enfant mort suite à une défenestration, ou bien encore la résurrection de Lazare alors qu’il était mort depuis 4 jours.

L’état de mort de Yehsoua une fois constaté, son corps mort va connaître le rituel d’embaumement réservé par le rite juif. Le corps ne se décomposant qu’à partir du 3ème jour révolu, Yeshoua est ressuscité juste avant que la décomposition de son corps ne commence, soit juste avant la fin du 3ème jour.

Mais son esprit ? qu’est-il devenu ?

Compte-tenu de l’explication précédente, tirée du Zohar, la partie constitutive de Yeshoua, selon le crédo des apôtres, descendue dans les profondeurs de la terre est donc bien son esprit qui ne pouvait jamais mourir (Matthieu 12 : 40, Ephésiens 4 : 9).

Cette descente aux enfers est attestée par d’autres textes des Ecriture tels que : « Christ Yeshoua est réellement mort et ressuscité au bout de trois jours » Livre des Actes, chapitre 2 verset 31).

L’idée que l’enfer est en-dessous de nous, probablement au centre de la terre, vient de passages comme Luc 10.15 : « Et toi, Capernaüm, qui as été élevée jusqu’au ciel, tu seras abaissée jusqu’au séjour des morts. » En outre, en 1 Samuel 28.13-15, la voyante d’En-Dor voit l’esprit de Samuel « monter de la terre ».

A partir de tout constat de mort, plusieurs thèses se dessinent qui ont besoin préalablement, avant d’être abordées, que soit défini précisément ce que recouvre le terme « profondeurs de la terre ». Le livre de Matthieu chapitre 12 versets 38 à 41, version David Stern, parle de « profondeurs de la terre », la Bible du Semeur parle du « sein de la terre », ce qui est, peut-être, sans doute encore plus évocateur.

Dans la bible hébraïque, le terme approprié pour désigner « les profondeurs de la terre, se définit comme le Shéol. Le shéol se définit comme un lieu « en dessous de la terre », où les morts, méchants ou justes, sont dans un état de non-vie, privés de la vision de D.ieu (cf. psaumes 6 verset 6, 88 verset 6) et en attente de la résurrection et/ou du jugement.

La bible hébraïque décrit le shéol comme un lieu sans confort, où tous, indistinctement, se retrouvent après leur mort : justes, criminels, rois, esclaves, pieux ou impies, pour y demeurer dans le silence et redevenir poussière, ainsi que décrit dans le Livre de l’Ecclésiaste chapitre 9 verset 10 :

« …car il n’y a ni activité, ni réflexion, ni connaissance, ni sagesse dans le séjour des morts, là où tu vas » ou, bien encore, le livre de Job chapitre 3 verset 13.

A la nuance près, que le shéol comprendrait deux parties distinctes ne pouvant communiquer entre elles, celle appelée le « sein d’Abraham » réservé aux Justes et l’autre partie appelé « enfers » où se trouvent les impies en attente du jugement.

Pour le professeur James Tabor (Département d’études religieuses université Caroline du Nord), le Shéol est un lieu de « rien », une sorte de néant où règne, selon Job chapitre 10 verset 21, une obscurité épaisse dans laquelle une « ombre » ou « nuance » de l’ancien soi survit (cf. psaume 88 : 6-7).

Dans le christianisme, le terme de Ben Hinnom (Gue Hinnom ou guéhenne), quant à lui, a donné lieu à la désignation d’enfer en français, encore appelé Hadès en grec. Il découle directement du terme Hinnom qui, aux temps bibliques, désignait la vallée des alentours de Jérusalem (cf. Josué 15:8 et 18:16) où on jetait avec les ordures ceux qui ne méritaient pas de sépultures, brigands et autres.

Selon 2 Rois 23-10, Jérémie 7-31, des sacrifices humains dédiés à Moloc, dieu cananéen, y étaient pratiqués. Un feu brûlait donc constamment dans ce lieu afin de consumer tout ce qui s’y trouvait.

Contrairement à la notion de Shéol appelé lieu de repos ou de non-vie, l’enfer dans le christianisme est un lieu de tourments, situé sous terre où se trouvent les morts impies. On retrouve cette idée dans la mythologie romaine (inferni) ou chez les Grecs (le royaume d’Hadès).

La notion d’enfer au singulier ou lieu de tourments, telle que comprise dans le christianisme tout bord confondu, aurait donc une connotation avec la désignation d’enfers au pluriel utilisée dans le judaïsme, pour parler d’un lieu de stockage des impies en attente du jugement, à la nuance près toutefois si on admet que le shéol contient deux subdivisions : une pour les justes, l’autre pour les impies. Mais, cette subdivision opérée au niveau du Shéol dans le judaïsme trouve-t-elle une quelconque résonance dans la notion d’enfer chrétien?

Autrement dit, dans la doctrine du christianisme, peut-on opérer une distinction entre l’endroit où se trouvent enfermés les anges déchus, soit un lieu dit plus bas que le shéol et un autre où se trouveraient tous les impies ou damnés, ou bien ces derniers ont-ils été rejoindre les anges déchus? Rien n’est moins sûr.

Que Yeshoua soit allé annoncer aux anges déchus qu’il avait remporté la victoire, c’est une certitude pour tout croyant. Dans la B’rit Hadacha, le terme enfer utilisé est lié à ces trois jours passés par Yeshoua au tombeau, lequel désigne un lieu plus bas que le Shéol. Il y est allé pour proclamer aux anges déchus, placés dans des cachots lugubres, et qui attendent le jugement, qu’il avait remporté la victoire (2 Kefa : 2 – 4 et Jude 2 : 6) : « quant aux anges qui n’ont pas conservé leur première condition, mais qui ont abandonné leur propre demeure, il les a gardés dans les ténèbres, enchaînés éternellement pour le Jugement du Grand Jour ».

Mais, dans 1 Pierre 3 : 4, il est aussi dit que le Messie est allé prêcher aux esprits emprisonnés. Rien ne laisse entendre que ce lieu fait allusion uniquement aux cachots où se trouvent les anges déchus. Il peut s’agir encore d’un autre lieu où, comme dans la tradition hébraïque, justes et impies s’y trouvent mais séparés, d’où se justifierait alors l’emploi indifférencié du terme de shéol ou de guéhinom dans la bouche de Yeshoua.

Plus délicate donc est cette ’interprétation du lieu où Yeshoua a été prêché (Cf. Matthieu 11 : 23) puisque dans plusieurs passages des Ecritures, le mot shéol, ou lieu de non-vie selon l’interprétation rabbinique (Cf. Luc 10 : 15, Matthieu 16 : 13 et 18 ) et celui de Guéhinom, lieu d’enfer ou de tourments selon l’interprétation chrétienne (Luc 5 : 22, Matthieu 10 : 28, Matthieu 18 : 9 ou encore Matthieu 23 : 15) sont utilisés tous deux par Yeshoua.

Doit-on en déduire qu’il s’agit seulement d’un problème de traduction ou apportent-ils une distinction entre les deux? Pourtant, la nuance est de taille !

Pour une grande partie du monde chrétien, catholiques ou protestants, cette descente de Yeshoua dans ce lieu plus bas que la terre signifierait l’accomplissement ultime, jusqu’à sa plénitude, de l’annonce du salut rédempteur pour tous ceux qui ont vécu avant l’efficience de cette rédemption. Là encore, deux idées s’opposent : la première est que, par sa résurrection, Yeshoua a ouvert les portes des enfers pour en libérer tous les défunts.

Cette pensée se justifiant alors par ce verset : « Je détiens les clés de la mort et du séjour des morts » (Ap 1 : 18).

Dans ce cas, il est alors pensé que Yershoua est allé libérer tous les Justes qui se trouvaient dans le sein d’Abraham et même les autres, et même Adam et Eve pour les entraîner avec lui au Gan Eden, au moment de sa résurrection. Autrement dit, dans cette première conception, Yeshoua descend en enfers, avec un « s » pour aller proclamer son pouvoir sur la mort et les puissances infernales.

La deuxième idée avance, au contraire, que tous les impies du temps de Noach ayant entendu la prédication de l’appel à la repentance par celui-ci, Yeshoua n’a donc pas été en enfers pour la leur rappeler ni pour les sauver mais pour leur souligner le jugement à venir.. L’histoire du riche et de Lazare devant s’interpréter comme une parabole, car elle est une expression littéraire parmi tant d’autre que Yeshoua a employées.

La notion de châtiment éternel dans la pensée juive n’est pas à exclure.

Le passage d’Isaïe 66 : 24 en est la preuve : « Et quand on sortira, on verra les cadavres des hommes qui se sont rebellés contre moi. En effet, leur ver ne mourra pas t leur feu ne s’éteindra pas. Et ils seront pour chacun un objet d’horreur ».

Ce qui, sous l’influence d’autres civilisations païennes environnantes, a donné lieu au 3ème siècle avant J.C., à un courant de pensée se réclamant d’une damnation éternelle, venant ainsi diviser les milieux hébraïques.

Le christianisme naissant reprendra à son compte cette notion de tourments éternels imagés symboliquement par la présence de flammes et de vers, laquelle sera reprise très vite par les milieux populaires qui la dépouilleront de son symbole pour la prendre au sens littéral. Cf. Marc 9 : 48 : « …Mieux vaut pour toi entrer dans le royaume de D.ieu avec un seul œil que d’avoir deux yeux et être jeté dans l’enfer de feu là où le ver ne meurt pas et où le feu ne s’éteint pas ».

Pour les talmudistes, les âmes émanent du Fleuve Céleste dont les eaux sourdent au pied de l’Arbre de vie. Ce fleuve conduit les âmes dans le Gan Eden. L’âme est ensuite envoyée dans un corps après qu’il lui ait été recommandé de maintenir le corps qu’elle va animer dans la bonne voie et d’observer les commandements. L’âme passe donc par différents paliers de cheminement : du monde supérieur (Neschama), au monde intermédiaire pouvant être assimilé au paradis (Roua’h) pour finalement gagner la région inférieure (Nephesh), celle de son existence terrestre. La partie de l’âme ou Neshama qui retourne au Gan Eden est devenue mâle. Elle s’unit à Rouach, d’essence femelle et, ensemble, ils projettent la Lumière.

C’est vraisemblablement, à partir de ce principe d’aller et retour de l’âme que Yeshoua fait évocation de la résurrection de ceux qui ont cru en lui (Jean 6 : 40) : les âmes des croyants montées au Gan Eden vont revenir habiter les corps qui les ont connues, bien que ces derniers seront alors d’une autre nature, semblable à celle qu’avaient Adam et Eve avant la chute. Ce seront des êtres de Lumière réunissant la Neshama et la Rouach comme le Talmud en donne l’explication.

Dans le judaïsme, il est conçu une migration de l’âme sur trois ou quatre générations, appelée guilgoul, à ne pas confondre avec le concept hindou de réincarnation mais définissant la transformation progressive pour une âme en capacité d’ apparaitre trois ou quatre fois dans des corps différents aux fins de purification successive jusqu’à être en état de rejoindre le Gan Eden. C’est déjà un temps d’amortissement…

En outre, selon le kabbaliste David Menaché, la notion de purgatoire existe bien dans le judaïsme, mais celui-ci est limité dans le temps, il va du jour du décès au jour anniversaire un an après. Ce temps serait prévu pour permettre à l’âme d’expier en quelque sorte les péchés afin de pouvoir monter ensuite au Gan Eden. D’où l’importance, dans le judaïsme, de la sortie de deuil à la date anniversaire un an après le décès.

Cette notion de purgatoire a été reprise dans le catholicisme qui a en a établi une durée illimitée jusqu’au jour du jugement. Cela reste quelque part, malgré tout, beaucoup plus acceptable qu’un châtiment sempiternel !

La notion de tourments éternels basée sur certains passages des Ecritures telles que nous venons de les mentionner trouve ses contradicteurs dans divers courants tels que l’universalisme, les adventistes ou les témoins de Jehovah. L’universalisme réfute, au nom d’un D.ieu d’amour, qui a créé sa créature par amour, l’idée de châtiments éternels dans lesquels D.ieu se plairait à faire souffrir ses créatures pour les punir d’avoir été rebelles. C’est en effet une idée très choquante, contraire à toute les notions d’amour insufflées dans la Bible, que de concevoir un sempiternel état de souffrances, de surcroît décrites comme indicibles. Ce qui tient du sadisme. Or, D.ieu ne peut être sadique.

Une question se pose donc : les textes originaux contenaient-ils bien cette notion de tourments éternels ou cette idée a-t-elle été introduite ultérieurement pour maintenir les foules dans la crainte et la peur afin de mieux les dominer, les contrôler et les faire obéir?

Souvenons-nous du principe scandaleux des « indulgences par exemple, où il était question de pouvoir « acheter » son salut !

En fait, toute cette notion de châtiment qualifié de peines éternelles resterait bien, malgré tout, à circonstancier dans le temps. La tournure « au siècle des siècles » est une traduction de l’ hébreu, signifiant « un temps très long, indéfini » mais non l’éternité dont la notion même située hors du temps échappe à toute conception humaine ! C’est d’ailleurs d’une grande logique que d’envisager un terme à ces tourments, quelle qu’en soit la durée, car il est inconcevable que dans la Jérusalem Céleste, étape finale de la création, prévue de s’installer après le millénium, que de tels résidus de toute ancienne création subsiste !

C’est là où il devient important de ne pas confondre « temps messianiques », calés pour une durée de mille ans et définit comme « un temps de renouvellement de toutes choses » et qui ne sera d’ailleurs pas un temps bisounours, comme certains le croient, mais au contraire un temps d’intense purification, avec « les Nouveaux Cieux et la Nouvelle Terre » de la Jérusalem Céleste où tout ce qui existera sera uniquement saint et pur parce que destiné à vivre l’éternité dans la présence même de D.ieu.

Dit d’une autre manière, apparaît chapitre 19 verset 20 une conception nouvelle, celle d’un Lac de feu embrasé de soufre dans lequel sont jetés, au début du millénium, Babylone la Grande ou la Bête et le Faux Prophète.

L’expression « lac ou étang de feu et de soufre » apparaît 5 fois dans le livre de l’Apocalypse, et nulle part ailleurs dans la Bible, c’est dire l’importance qu’il revêt dans un temps spécifique du déroulement des évènements de l’histoire au niveau du cosmos. Le soufre est un combustible hautement efficace à l’odeur très désagréable. Faut-il se rappeler de la destruction de Sodome et Gomorrhe quand l’Eternel fit descendre une pluie de soufre sur ces deux villes qui consuma immédiatement non seulement les humains mais aussi toute les plantations? ( Genèse 19 : 24, 25). Ce Lac de Feu et de soufre qui a donc pour particularité de réduire à néant toute existence mérite donc bien son qualificatif de Seconde Mort.

Au début du millénium, Satan est, quant à lui seulement enchaîné dans l’abîme par un ange que l’on peut supposer être l’archange Mickaël (Apocalypse 20 : 1-3). Il ira donc rejoindre les anges déchus qui sont en attente du Jugement. Entre parenthèses, tous ceux qui prétendent être descendus en enfer et avoir vu Satan se trompent parce que la Bible nous dit qu’il n’y est pas encore puisque c’est au début du millénium qu’il y sera ! Durant le millénium, le pouvoir de Satan va d’ailleurs aller s’amenuisant pour devenir quasi inexistant à la fin de celui-ci, sauf que … tout à la fin du millénium, il est relâché pour un peu de temps, le temps d’entraîner toutes les nations à venir vouloir massacrer le peuple de D.ieu ! C’est alors que se produit la guerre dite de Gog et de Magog, et nulle part ailleurs (Apocalypse. 20 : 8).

Le verset 10 du chapitre 20 nous annonce que c’est durant cette terrible et formidable bataille que Satan est à son tour (et enfin) précipité dans le Lac de Feu et de Soufre, allant ainsi rejoindre tous ceux déjà nommés qui s’y trouvent, y compris tous les impies dont la liste nous est donnée au chapitre 21 verset 8 : dépravés, meurtriers, fornicateurs, drogués, idolâtres, menteurs. Donc tout ce » beau monde » est jeté dans le Lac de Feu et de Soufre, c’est-à-dire qu’il retourne au NEANT !

Il en manque encore deux à l’appel : la MORT et même le SHEOL prévus d’être aussi précipités dans le Lac de Feu et de Soufre qui mérite bien son qualificatif de SECONDE MORT puisqu’il s’agit de mort définitive. Pour ceux qui en douteraient, voyez le verset 14 du chapitre 2 du Livre de l’Apocalypse) et également 1 Corinthiens 15 : 55 : « Mort où est ta victoire, où est ton aiguillon ? ». En effet, on est en droit de se poser la question puisqu’elle doit disparaître…

Tout ce plan extrêmement précis et calibré a pour but de permettre d’atteindre et de parfaire cette marche vers l’Eternité. Ainsi, à la Vie éternelle vient s’opposer tout simplement la Mort éternelle, c’est-à-dire le retour au néant, d’où le Créateur a tout sorti !

C’est une conception bien meilleure, beaucoup plus sainte et saine qui honore et glorifie le D.ieu créateur qui a aimé le monde d’un amour tellement infini ! Mais c’est aussi une conception beaucoup plus acceptable humainement, pressés que nous sommes de mettre notre confiance dans ce D.ieu d’Amour.

AUTEUR : Elie Venat


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