Divulgation cosmique

Un voyage douloureux commence pour un nouvel initié: Tony Rodriguez

Interview de Tony Rodriguez par Jay Weidner pour l’émission Cosmic Disclosure Saison 14 épisode 1

Jay Weidner: Aujourd’hui, Tony Rodrigues, qui dit avoir participé au SSP, est avec nous.

Bonjour, Tony.

Tony Rodrigues: Bonjour, Jay.


Jay Weidner: Commençons par le début. Où viviez-vous quand tout a commencé?

Tony Rodrigues: J’ai grandi dans une ferme, on avait une ferme de 5,25 hectares qui avait 100 ans, au sud du Michigan, sur la rive sud d’Ypsilanti, Ann Arbor.

Je suis allé à la Brick Elementary School, et j’ai eu une enfance normale, dans l’ensemble.

J’avais neuf ans quand ça a commencé.


Jay Weidner: C’est plutôt jeune. Pourquoi prendre un enfant de neuf ans?

Tony Rodrigues: En fait, ce qui s’est passé, j’étais au CM1. Au CE2, j’ai eu de très bons résultats à des examens d’aptitude. L’école venait juste de recevoir des fonds pour un nouveau programme, le programme « Talentueux et doués ». TAG en anglais.

Jay Weidner: Oui, je le connais.

Tony Rodrigues: Ca existe sûrement encore.

Jay Weidner: Oui.

Tony Rodrigues: En CE2, ils ont dit aux profs de repérer des enfants brillants parmi les meilleurs de l’école, les premiers 5% dont je faisais partie en CM1. Ils ont averti mes parents, et on se réunissait tous les mercredis à 9 heures à la bibliothèque, et c’était un cours d’apprentissage avancé, avec des recherches. Il n’y avait pas d’Internet, on nous enseignait donc à penser par nous-mêmes et à faire des recherches. C’était ça, ce cours. J’étais le plus jeune de cinq enfants et j’étais chez moi. C’était ce qui… Le plus jeune n’est pas le plus âgé, le plus beau, le plus rapide, peu importe. Pour moi, j’était intelligent, et j’en étais fier.

Et dans ce cours, il y avait des enfants plus intelligents que moi, et c’était dur. L’un d’eux était un gamin qui avait un QI du genre 200. On aurait dit un adulte, et il disait au prof comment enseigner. J’étais frustré de ne pas être le plus intelligent. Je l’étais chez moi, et j’étais le boss là-bas. Et voici ce gamin qui est intelligent et mature, à battre, mais un peu bizarre. On ne s’entendait pas et je l’embêtais. On était rivaux, j’étais méchant avec lui. Le prof donnait un boulot. On était à la bibliothèque pour consulter des livres. Un jour il s’est assis et il dit : « Mon père est un Illuminati. Et ton père? » Très méprisant. Je ne savais ce que c’était un Illuminati. « Mon père travaille chez General Motors. Il a un super travail. » Je n’ai pas pensé plus loin, mais il se démarquait, car son comportement était très loin de tout ce que j’avais connu à ce stade.

Jay Weidner: Très excentrique?

Tony Rodrigues: Très, oui. Son père était là pour négocier un contrat entre deux entreprises ayant leur siège dans la région.

Jay Weidner: C’était quelle année, ce cours?

Tony Rodrigues: C’était l’année scolaire 1981-1982. Son père est venu plus tard. En avril, je crois, mais je ne suis pas sûr, c’était il y a longtemps. Il était le juge du concours de sciences, et pour la prof de ce cours, je tairai son nom, c’était la personne la plus instruite qu’elle connaissait. Il avait plus de doctorats que n’importe qui. C’était le juge parfait pour le concours de notre classe de CM1. On l’a exposé dans la cafétéria. je passe à coté d’eux, et il dit, à portée de voix, il a dit : « Papa, c’est lui qui a détruit ma confiance en moi. » Ils ont eu une conversation bizarre. Il a répondu : « On l’enverra peut-être dans un des projets. » Mais je n’en ai rien pensé. J’ai continué ma vie. J’étais arrogant à l’époque. Je crois qu’à l’époque, si je n’avais pas été interrompu par tout ça, je serais très différent.

Jay Weidner: Sûrement.

Tony Rodrigues: Je ne suis plus aussi sûr de moi. Il a dit : « On fera ça. » Il a dit à son père : « Il ne mérite pas ça. » Et il lui a répondu : « Tu vas devoir apprendre à mieux gérer tes ressources. » Quelque chose comme ça. J’ai continué ma vie, puis c’est arrivé le soir.

Jay Weidner: C’était une leçon pour son fils, pour s’endurcir.

Tony Rodrigues: Peut-être. Et pour moi aussi, à ne pas être si arrogant, je suppose.

Jay Weidner: Et ça a marché.

Tony Rodrigues: Oui. Cette nuit là, ou très peu de temps après ça, je me suis réveillé avec un être dans ma chambre, à la ferme, dans cette maison.

J’ai cru que c’était mon père. il faisait toujours des blagues, et j’ai cru qu’il avait un masque. J’ai dit : « Papa, retire ce masque. On est en pleine nuit. » Et je l’ai touché, il se tenait là, eu dessus de moi, muet, un grey, le grey typique. je l’ai touché, il était froid et humide, et plein de pores, des pores géants. J’ai crié : « Ah ! », et dès que j’ai réagi, j’ai été paralysé. Je ne pouvais pas bouger. Juste me yeux, mais pas le reste. Et là, j’ai vu au pied de mon lit, deux ou trois autres êtres de type reptilien.

Je ne dirais pas « aliens », mais c’était des extraterrestres.

Jay Weidner: Comment étaient-ils?

Tony Rodrigues: Ils avaient des capuches. C’était des reptiles. Entre 90 cm et 1 mètre 20 de haut.

Jay Weidner: Plus petits.

Tony Rodrigues: Oui, et ils m’ont emmené au pied de mon lit. Il y a eu un éclair. J’ai cru passer par la fenêtre, mais il y a eu cet éclair, et c’était très désorientant. Puis, j’étais sur une table. J’étais à peu près nu sur une table, de style acier inoxydable, et la pièce était ronde. Je voyais mal, alors. Depuis, j’a été opéré. J’avais une myopie sévère. Donc, j’étais là, et tout était flou car je n’avais pas mes lunettes. Ils m’ont fait des examens. Ils m’ont frappé là (au cou derrière l’oreille), et ça faisait mal. Et ils ont dit… Le petit reptile me parlait télépathiquement. Il était télépathe. Il a dit : « On va te faire des examens. On veut ton aide. »

J’ai pensé que c’était le premier contact. « Les aliens ont atterri. Je savais que vous existiez. Les aliens sont finalement là. » J’allais être le gamin annonçant à ses parents que les aliens existent. Et il a dit : « On doit emprunter ta… » Ses mots exacts ont été « Ta conscience ». « Tu vas nous aider. Tu veux nous aider? » J’ai dit oui. Puis l’autre a dit…

Jay Weidner: Vous n’aviez pas peur du tout?

Tony Rodrigues: Vous savez quoi? Ils ont tout fait pour être très… « On ne va pas te faire de mal. On te ramènera. Tout ira bien. » J’avais peur quand je suis arrivé, mais ils étaient très… « On ne te fera aucun mal. » J’ai dit : « ça fait mal (au cou) » Mais ils étaient très rassurants J’ai donc pensé que j’étais entre de bonnes mains Et j’étais un gamin. Je n’avais jamais été entre de mauvaises mains. Je n’avais donc aucune raison d’avoir peur. Il a dit : « On va emprunter ta conscience et tu partiras pendant 20 ans. » J’ai dit « Non, impossible. j’ai ma mère, mon père, ma famille. je ne peux pas. » Il a dit : « Non, tu seras de retour le lendemain. Comme si tu étais resté, mais avec ce moment en plus. C’est une énorme chance pour toi. »

Il devait demander. Le grey dans la pièce avait un long cou, pas comme celui qui m’a enlevé. Il avait un grand cou, un grand grey. Il a dit : « Tu dois obtenir son consentement. » Et là, il m’a demandé d’emprunter ma conscience. Et j’ai répondu : « OK. Si vous êtes sûrs de tout ça. » C’était comme dans Visiteurs Extraterrestres, de Travis Walton, quand ils m’ont mis sur la table. Il a dit : « On ne te fera aucun mal. Tout ira bien. »

Ils ont mis un fin drap en latex ou en caoutchouc sur moi, et la table l’a aspiré. j’étais sous vide. Je ne pouvais plus respirer, j’ai ouvert la bouche… Le vide s’était fait… Je l’aspirais, ils l’ont coupé avec un scalpel, pour que je respire. j’ai pensé : « Vous ne deviez pas me faire de mal. « Tu n’a rien eu. » « J’aurais pu m’étouffer. Comment saviez-vous que j’allais respirer par là? » Il a dit : « Car tout le monde respire là. » Ils ont coupé autour de mon oeil, pour trouver mon oeil dominant. Et une aiguille dorée est entrée dans le canal lacrymal, et ça m’a fait très mal. Je me suis senti comme… après un coup de poing et qu’on voit des étoiles. C’était ça par 1000.

Ensuite je me suis réveillé, sans souvenir de maman ou de papa, de rien. J’avais une amnésie totale, et j’étais dans un désert.

Jay Weidner: Ils ont effacé votre mémoire?

Tony Rodrigues: Entièrement.

Jay Weidner: Toute votre vie? Vous avez neuf ans et aucun souvenir. Vous souvenez-vous de ce que vous aviez appris à l’école?

Tony Rodrigues: Rien. Je parlais anglais. J’avais quelque souvenirs, mais rien de l’école. Je n’avais pas vraiment de compétences. Je ne me souvenais pas d’où je venais. Je me suis réveillé et il y avait un type avec des lunettes épaisses et des cheveux bouclés.

Jay Weidner: Vous étiez dans le désert?

Tony Rodrigues: Je l’ai su après. J’ai identifié la base aérienne d’Inyokern. Elle était transportable.

Jay Weidner: En Californie?

Tony Rodrigues: Dans le sud, oui. Près de China Lake.

C’était de vieux équipements hospitaliers. Il y avait un infirmier et il a dit… Ils testaient mes réflexes. Ils me faisaient les examens standards, et il a dit : « Te souviens-tu de tes parents? » J’ai dit non. « De tes frères et… As-tu des frères et soeurs? » J’ai dit non. Et il m’a dit d’aller me coucher. J’avais des nausées et je me sentais très mal. Ils m’ont laissé dormir. Le lendemain a commencé, ce que j’ai recherché depuis, le programme standard MK-ULTRA de contrôle de l’esprit.

Jay Weidner: Pourquoi vous faire ça?

Tony Rodrigues: C’est… le plus dur de toute cette expérience. Ces 20 années que j’ai vécues, c’est le plus dur à raconter, car c’est toujours douloureux. A la fin du programme, notre comportement était complètement différent de ce qu’il était avant. C’était la dernière fois que j’étais moi. je n’ai plus été le même après. Ils nous ont électrocutés et fait regarder des films.

Jay Weidner: Un peu comme dans Orange Mécanique de Stanley Kubrick.

Tony Rodrigues: Tout à fait. C’était comme des casques de moto des années 1970, et un courant électrique passait à travers. Et ça faisait mal ! Certains jour, il augmentait l’intensité. Et il nous droguait avec une sorte de LSD, d’hallucinogène. Je ne sais pas. Je n’ai pas étudié ça, mais quand il a dit : « Te souviens-tu de tes parents? As-tu des souvenirs? », il a dit que j’étais un clone. C’est ce qu’il croyait. Mais je ne sais pas si c’était vrai. Je l’ai vécu, je m’en souviens. En moi, ici, je suis moi. J’ai un certificat de naissance, je suis réel. J’ai pu être un clone de moi avec la conscience transférée.

Jay Weidner: Et après? Où êtes-vous allé?

Tony Rodrigues: Le pire, dans le programme dans lequel j’étais… On était dans une tente à oxygène, et ils ont diminué l’oxygène. Une clochette sonnait quand notre coeur s’arrêtait.

Jay Weidner: Pour voir si vous pouviez vivre avec un peu d’oxygène?

Tony Rodrigues: Ils nous faisaient frôler la mort, et quand j’étais au bord de la mort, la cloche sonnait et l’oxygène arrivait. Je revenais à moi et… Et les premières minutes après, je me souviens… ça a duré des heures. je suis arrivé à un point où je me sentais comme dans ce tunnel, quand on meurt. C’était ça. J’allais toujours plus loin, plus près de la mort. Je me souviens d’avoir parlé et dit : « Laissez cet enfant. » Je ne parlais pas comme un enfant. C’était moi, comme moi-même. Je parlais comme un adulte. « Laissez ce gosse où vous le regretterez. »

Puis j’ai dû aller chez le médecin. J’ai fait clignoter les lumières dans la pièce. Ca m’a habilité à passer à la phase suivante du programme, la phase thêta.

Jay Weidner: Ils tentent en fait que votre moi supérieur s’immisce dans…

Tony Rodrigues: C’est tout à fait ça, oui.

Jay Weidner: C’est très intéressant.

Tony Rodrigues: Je suis passé à la thêta, c’était quelques semaines de vision à distance.

Jay Weidner: Ils ont pensé que vous alliez devenir un visionneur à distance, ça doit être un résultat direct de la programmation mentale.

Tony Rodrigues: En fait, après ça, on a fait des tests de vision à distance, jusqu’au moment où ils nous… Ils m’ont fait une perfusion de je ne sais quoi, avec une substance et j’ai perdu connaissance. Quand je me suis réveillé, les gens flippait à cause de ce que j’avais dit. C’était de mes… peut-être… mon âge dans ce 20 ans et retour, probablement de 12 ou 13 ans à environ 16 ans.

Et ce militaire est arrivé et nous a donné un programme de callisthénie. On devait rester en forme, et le matin, ils nous donnaient une tasse de pilules. Et on faisait de la callisthénie sur le pont ou en hiver au sous-sol. Un jour, ils ont changé les pilules et j’ai été malade. Dans la vraie vie, je suis allergique à la codéine. Ca devait donc être de la codéine. Le premier jour, j’en ai été malade, et le troisième, dès que je l’ai prise, j’ai vomi. Ils ont dit que si je ne m’y habituais pas, je devais aller à l’armée, et c’est arrivé.

Jay Weidner: Vous avez rejoint le Programme Spatial Secret.

Tony Rodrigues: Un type m’a fait une injection, je me suis évanoui. A mon réveil, je n’étais plus sur Terre. On m’avait emmené dans une base sur la Lune. J’étais dans une base. Un TR-3B triangulaire standard a atterri sur la piste. Un escalier s’est déployé vers lui, et 80, 100 personnes sont montées à bord, et on est montés dedans. On s’est assis, c’était comme dans un avion, mais avec de grandes rangées de 20, 30 sièges. On a décollé. Quand on s’est approché de la Lune, la paroi de droite est devenue transparente, et le pilote a dit, par l’interphone, comme dans un avion quand on survole un lieu : » A droite, vous verrez le Grand Canyon. » Il a fait ça : « Voici une base. » Un truc comme : « Voici l’une de nos bases. » Je ne voyais rien de là où j’étais.

Mais pour aller à la base suivante, la paroi de mon coté est devenue transparente, et on la voyait.

Il a dit que le Pentagone était si solide qu’ils ont fait des économies avec cette base en utilisant les mêmes plans. En gros, elle ressemblait au Pentagone. Puis la paroi s’est opacifiée et on a atterri.

Jay Weidner: Intéressant. Que s’est-il passé à ce stade?

Tony Rodrigues: J’étais dans une pièce semblable à un labo informatique d’université. Une grande pièce haute de plafond et des rangées d’ordinateurs. Et en fait, ils ont… C’est un grey qui me donnait des instructions télépathiquement. Et il… le matin, il nous préparait, et je recevais une goutte oculaire, une drogue. Il y avait un poste, et on posait la tête dessus, en face d’un écran, et on voyait des films. Il y avait des écouteurs, et on débutait avec les trucs binauraux, quelque minutes de ça, puis ça s’arrêtait. Et l’effet de la drogue augmentait. Puis on regardait des films et c’était des formations, mais ce n’étais… Je n’étais pas formé comme soldat. On était formés comme chair à canon pour les soldats. C’était une réaction de lutte ou de fuite. On voyait des films et d’étranges clips, qui en fait… et la voix d’homme : « La meilleure chose pour ton frère est de lui donner ta vie. Tu as deux options, fuir ou te battre, et le mieux est de se battre. » On écoutait ça pendant des heures.

Jay Weidner: Un autre programme de contrôle mental.

Tony Rodrigues: Exact.

Jay Weidner: Mais là c’était pour l’armée.

Tony Rodrigues: Exactement. Ca a duré un moment, mais je ne sais pas combien de temps. Et après ils ont fait d’autre choses. Dans une machine, ils faisaient… bouger notre force. Ils nous opéraient puis une machine me faisait bouger pour voir l’amplitude de mes mouvements, et tester ma force. Mais ça déviait rarement de ces films de formation. je n’ai jamais tiré avec une arme, par exemple.

Jay Weidner: Y avait-il des fenêtres pour voir la Lune?

Tony Rodrigues: Non. J’empruntais juste le couloir de ma chambre.

Jay Weidner: C’est tout. Et ça a duré un moment?

Tony Rodrigues: Un moment, oui. Un mois ou deux. Il y avait des drogues, et les gens veulent des trucs précis, genre « Peux-tu nous faire un dessin? » J’étais drogué, vous savez.

Jay Weidner: Vous souvenez-vous du thème de ces films?

Tony Rodrigues: Se battre ou fuir.

Jay Weidner: C’est tout. Pas d’entraînement au tir ou autre?

Tony Rodrigues: Non.

Jay Weidner: C’est simplement psychologique.

Tony Rodrigues: A la fin, on était plus qu’une douzaine. On a pris une petite navette. On est allés dans un hangar, pour aller sur une autre base lunaire.

Et… on est sortis. C’est là que ces sergents instructeurs nous attendaient. Ils nous ont fait descendre : « Garde-à-vous. Baissez les yeux, regardez les types devant vous et marchez sur une seule ligne. » On a marché un bon moment dans un couloir, puis on est descendus. On a marché jusqu’à une grande porte grise, et ils nous ont donné… Ca devait être notre test. Un test opérationnel, et ils nous ont donné une boîte, comme pour de la mousse à raser, avec un bouton rouge, de la taille d’une petite canette de boisson énergisante. Ils ont dit « Quand vous passez par ça… » Un sergent instructeur était là. Il parlait comme ça, très brusquement, très sèchement. Il a dit : « Quand vous passez cette porte, ils s’armeront. Si vous voyez une menace pour vous ou vos amis, ou votre compagnie, vous devez faire ce qu’il faut et éliminer la menace. » C’était les instructions. Il est parti. On est restés là à attendre un long moment. On a attendu 30 à 40 minutes au garde-à-vous, une douzaine d’entre nous.

Jay Weidner: Vous étiez à l’intérieur? Ou vous êtes allés de la navette…

Tony Rodrigues: C’était dans le couloir. Puis la porte s’est ouverte toute seule. On a passé un examen médical dans un hôpital, dans une salle avec des lits où on a dormi. Le lendemain matin, on nous a envoyés dans une autre navette… La même avec de longues rangées, et je suis allé sur Mars. On s’est mis en orbite autour de Mars. On ne pouvait pas atterrir. On était arrivés rapidement, mais on ne pouvait pas atterrir pendant deux heures. La police a désactivé la gravité et a dit : « Si vous voulez tester l’apesanteur, vous avez maintenant une demi-heure. » La navette avait de la gravité artificielle. J’ai eu peur, et je l’ai toujours regretté. J’ai toujours voulu être en apesanteur, et ça a été ma seule opportunité. Les autres gars, de l’autre coté, l’ont fait et ont fait des sauts. il y avait des poteaux toutes les deux rangées, il y en avait un qu’on pouvait attraper pour s’orienter. il y avait donc toujours quelque chose à portée de main an cas d’apesanteur. Ils faisaient des roulades. C’était marrant.

Jay Weidner: Comment fonctionnait la gravité sur ces navettes?

Tony Rodrigues: Sur Ceres, je les ai vus mettre un placage gravitationnel partout.

Jay Weidner: Il y en avait au sol, alors?

Tony Rodrigues: Très épais…

Jay Weidner: Un placage électromagnétique?

Tony Rodrigues: Oui,alimenté. Il y avait un placage alimenté et épais, avec des cylindres dedans, et une sorte de maillage au-dessus, et ça créait la gravité.

Jay Weidner: Pour mémoire, vous n’êtes pas le seul à m’avoir mentionné ce détail.

Tony Rodrigues: J’étais impressionné, car j’ai vu ces trucs faire des kilomètres. Des kilomètres… Et chaque fois qu’ils… J’ai travaillé dans une mine, il la vidaient en microgravité puis l’installaient. Je les ai vues prêtes à l’emploi, les plaques. Elle étaient connectées. Ce qui m’a épaté, c’est toute l’énergie pour que les plaques activent le sol, pour avoir un sol actif, de la taille d’une ville. Ca m’a toujours impressionné et il y en avait dans les navettes.

Jay Weidner: C’est ce qu’il y a dans ces planchers.

Tony Rodrigues: Dans les navettes où j’ai travaillé, des endroits avaient des distorsions de la gravité, à cause du propulseur ou je ne sais quoi, et je tentais toujours d’y aller. Il y avait un endroit où il y avait 50%, 60% de gravité en moins et où je tombais. la gravité était normale et baissait, puis je passais en moindre gravité et me rattrapais.

Jay Weidner: C’était excitant.

Tony Rodrigues: Oui, c’était mon petit rituel matinal, et c’est là que j’ai regretté de n’avoir pas testé l’apesanteur quand je pouvais.

Jay Weidner: Donc, vous êtes dans le hangar. Vous avez enfin atterri sur Mars.

Tony Rodrigues: Ils nous ont immédiatement envoyés… ils nous ont réunis et mis dans une petite navette pour aller dans une base avancée. C’était immédiat et rapide.

Jay Weidner: Pouviez-vous voir dehors?

Tony Rodrigues: Juste le ciel. j’étais assis… On était assis en ligne à ce moment. Mais j’y suis tout de suite allé, et en 30 minutes, j’y étais. Et c’était souterrain, avec cinq niveaux, je crois.

Le premier niveau était une sorte d’armurerie, puis le secteur médical, puis deux autres niveaux, on est allés au dernier où tout le monde vivait, et ils nous ont donné un box.

C’était une base avancée, abandonnée, ou une base secondaire quelconque. Et tout était coloré, avec un code couleur aux tons pastels lumineux. C’était ridicule. Ca ressemblait à une crèche. Les tables étaient… Tout avait un code couleur avec des lignes au mur menant à la zone jaune, la zone orange, la zone bleue. Et il y avait une cafétéria au milieu. Tout se rejoignait là. Et ils ont convertis des box de bureau en y mettant des lits, et on dormait là. On avait pas de chambre.

Jay Weidner: Une personne par pièce?

Tony Rodrigues: Non, c’était un grand bureau avec des box pour 50 employés, et c’était vide. Et dans 12 box, ils ont mis des lits, on était donc 12. Et on est restés là, et on a rien fait pendant deux semaines, je crois, ou une semaine, peut-être. Et un jour, on a… En fait ils ont pris six d’entre nous, et on partageait une salle de bain dans le couloir pour les douches le matin. Puis la cafétéria. Et il y en avait d’autres, l’endroit était assez grand pour 100 à 200 personnes, et on était que 50. Il avait été abandonné. Il y avait des soldats américains, et il y avait des officiers avec eux, et peut-être 20, 30 soldats. A vue de nez.

Et donc en fait, un jour, on nous dit… on nous briefe. Ils nous ont fait un briefing, puis ils nous ont emmenés, on est remontés en surface, puis on nous a donné des combinaisons intégrales qui étaient très confortables, dans un tissu flexible, comme un tissu plastique. Et on avait un casque, et il avait un cône qui ressortait, mais ouvert. On pouvait respirer, mais il donnait de l’oxygène, et on avait un petit sac à dos.

Jay Weidner: Vous pouviez respirer sur Mars?

Tony Rodrigues: Oui.

Jay Weidner: Intéressant.

Tony Rodrigues: Je ne sais pas si on nous avait opérés. Au début de mon enlèvement, j’ai subi chirurgie après chirurgie, mais je ne sais pas pourquoi.

Jay Weidner: Vous insinuez que cette base était de l’armée américaine, vu qu’il y avait des marines?

Tony Rodrigues: C’était un programme des Etats-Unis.

Jay Weidner: je vois.

Tony Rodrigues: Tout à fait. Ils me l’ont fait savoir, et que c’est géré différemment que d’habitude, et tu feras ce qu’on te dit.

Jay Weidner: Qui a conquis Mars en premier? Les Etats-Unis? Y sont-ils parvenus?

Tony Rodrigues: Je ne sais pas du tout. On était loin de.. d’où on avait atterri, de la vaste région plus densément peuplée. Ils nous ont donné une combinaison intégrale. Sur la droite, il y avait un pistolet carré. C’était un railgun. Il y avait une poignée devant qu’on pouvait saisir. Et quand on la lâchait, elle sautait, mais on pouvait l’attraper et la descendre pour armer l’arme. C’était sécurisé et attaché à mon bras. Ils ne m’ont jamais fait faire des exercices de tir. Et la combinaison était légère, j’étais donc plus léger sur Mars. Quand on est sortis, on a quitté la gravité pour…

Jay Weidner: Et vous flottiez?

Tony Rodrigues: Oui, on flottait. C’était dur de se déplacer. Les soldats qui étaient toujours avec nous avaient une lourde armure. Ils avaient une armure décorée de camouflage. Le casque était intégral et ils avaient des éléments électroniques, des armes plus grandes. C’était impressionnant. Ils pouvaient courir et sauter, mais nous pas. Si on courrait, on finissait par faire des bonds. mais eux, pouvaient courir, car leur combi pesait assez pour compenser…

Jay Weidner: Ils contrôlaient mieux la situation.

Tony Rodrigues: Absolument. On nous a fait sortir, et on était six. On était par groupes de six plus deux soldats. On est soris de cet environnement, c’était le matin sur Mars, avec un ciel bleu clair. Ce dont je me souviens… à cause de la gravité moins forte, ils nous faisaient courir de là à là, pour qu’on s’habitue.

Les premiers pas, quand on accélérait, ça allait, mais on finissait par faire des bonds. Et ils…

Jay Weidner: Vous pouviez vous blesser, non?

Tony Rodrigues: Oui, on est tombés, aussi. Je n’étais pas très doué. Il y avait des types plus rapides. J’ai découvert un petit cratère tout près, j’y suis descendu et j’ai couru dedans.

Jay Weidner: Ca a dû être amusant.

Tony Rodrigues: J’y courais normalement, mais ils m’ont dit « Arrêtez, revenez dans le rang. » Mais je m’en souviens. C’est mon souvenir principal, celui qui ressort, courir dans ce cratère, c’était amusant, quand je savais que je pouvais mourir à tout instant. C’était un souvenir important pour moi. On est donc partis faire une randonnée. Il y avait des ruines, des pierres. Vous voyez, quand les gens empilent des pierres? Il y en avaient des géantes. il y avait toute une zone où on est passés à coté d’une ruine.

Jay Weidner: De quelle taille?

Tony Rodrigues: Neuf mètres de haut… de pierres que quelqu’un d’autre a construit, pas nous.

Jay Weidner: Impressionnant.

Tony Rodrigues: On est revenus et c’était tout. C’était la mission. Le lendemain ou le surlendemain, six autres typez y allaient.

Jay Weidner: Vous parlez de chair à canon. Vous formait-on pour mourir? C’est ça, non?

Tony Rodrigues: C’est ça.

Jay Weidner: Pour mourir, pour vous suicider.

Tony Rodrigues: On était une manoeuvre de liaison. On était l’appât pour que… Les autres soldats s’éloignaient de nous et restaient sur les hauteurs avec des armes plus lourdes. Lors de la première mission, rien n’est arrivé. On a juste fait une randonnée. Puis les autres y sont allés, et pendant ce temps, on restait là dans nos box, à ne rien faire.

Jay Weidner: Typique de l’armée.

Tony Rodrigues: Ca a été ma vie pendant deux… deux semaines avant la mission suivante, et plus tard dans la journée. La première, c’était le matin, la seconde, à midi, et la troisième, à la tombée de la nuit.

Jay Weidner: Ils vous habituent à cet environnement.

Tony Rodrigues: Oui, ou peu importe ce qu’ils avaient prévu. On ne devait pas en savoir plus. La deuxième fois, à notre retour, ils jubilaient. Je crois qu’on est sortis et que les insectoïdes vivant là ne sont pas arrivés jusqu’à nous car ils ont été éliminés. On ne savait rien. je suis parti dans le désert, et je suis revenu, et ils étaient euphoriques. Il y avait des high-five (tape-m’en-cinq), de partout. C’était un nouveau programme et donc un essai pour eux.

Jay Weidner: Intéressant. L’ennemi était ces insectoïdes que vous combattiez.

Tony Rodrigues: Oui. La troisième mission, on devait longer le bas de la montagne, tout en bas, dans un espace plat, puis le traverser. La montagne en faisait le tour, on devait allez retrouver les soldats et revenir. Je crois que tout était en kilomètres. On parle de quatre kilomètres aller et de quatre kilomètres retour. On était là, et le temps s’est gâté, et la tempête de sable arrivait, puis le tout se dégageait en quelques minutes. Le temps était…

Jay Weidner: Des tempêtes de sable?

Tony Rodrigues: De sable, des nuages. Le temps s’est gâté et on s’est éloignés, les deux soldats étaient sur la montagne, et on était tout en bas, ils pouvaient nous voir tout le temps. Et on s’est éloignés d’eux, on le savait. Et on s’est disputés. Deux disaient « On reste près de la montagne. » Et moi « On doit suivre la carte qui dit d’aller là, en coupant à travers. » Ils savent ce que… « Vous voulez avoir des problèmes. » On s’est battus. On a eu une grosse dispute.

Jay Weidner: Avaient-ils peur d’être à découvert?

Tony Rodrigues: On était tous perturbés. On était pas des durs, pas du tout. Chacun d’entre nous savait qu’on avait peur pour soi-même.

Jay Weidner: Vous étiez l’appât et vous saviez qu’à découvert, ça pourrait être très dangereux.

Tony Rodrigues: Ils avaient dit qu’on les entendrait et qu’on devait en tuer autant que possible si on les voyait, si on voyait les insectes. Trois gars se sont séparés de nous, et le vent s’est vraiment levé. Ils sont restés parallèles à la montagne où les soldats les voyaient, et on a suivi la carte. Et on s’est avancé loin, et le temps est devenu très mauvais, noir, sombre. Et…

Jay Weidner: Pas comme la nuit, mais obscurci par le sable?

Tony Rodrigues: Imaginez comme lors d’une tempête.

Jay Weidner: D’accord.

Tony Rodrigues: Et on les a entendus. On a entendu derrière nous…

Jay Weidner: Les cliquetis…

Tony Rodrigues: … des mouvements. On les entendait. Ça ressemblait à des chevaux, mais différent. On les a entendu et on a pris la radio et dit : « On a besoin d’aide. Contact. Contact. » Et ils ont répondu de nous réfugier en hauteur pour qu’ils nous voient. Ils savaient où on était, mais ils devaient nous voir physiquement. On voyait… Vous savez, à travers les nuages, quand on voit un rayon de soleil? Des rayons filtraient, dont un sur une colline. On a couru là très vite J’étais devant, et comme je disais, on a fini par sauter. C’était des dune, et on sautait du sommet d’une colline à une autre. Et les autres types m’ont dépassé car ils étaient plus rapides. Puis une série de 30 insectes sont apparus derrière nous. Ils sont arrivés à coté de moi. Il y en avait des petits comme des scarabées, et ils battaient des ailes en courant. Ils avaient des ailes pour courir plus vite, disons. Ils sautaient et avaient des ailes.

J’ai eu le temps de tirer. J’étais en l’air, au milieu, sautant d’une dune à une autre, et j’ai pu enfin tirer avec mon arme. Bien sûr, je n’ai rien touché. L’un d’eux est arrivé par derrière et a arraché mon bras. L’arme et le bras, arrachés. je suis tombé et il était sur moi. J’étais choqué et j’ai pensé que j’étais mort. J’ai entendu les deux autres types devant se faire tuer.

Jay Weidner: Ils ont été mangés ou déchiquetés.

Tony Rodrigues: J’ai trouvé leur corps plus tard. je suis resté assis. Il me retenait au sol, debout sur moi. je me souviens avoir répété : « Pitié, ne me tuez pas. » Tous l’entraînement psychologique a disparu. Toute leur programmation avait… je ne voulais pas mourir. Je savais que j’avais une autre vie. Je ne sais pas comment, mais il m’a soulevé et un troisième type d’insecte est arrivé, de là où les deux… vers la dune. Il était très différent. Il bougeait bizarrement. Sa tête aussi… il avait des antennes avec des boules au bout de chacune.

Jay Weidner: Et vous saigniez beaucoup, j’imagine.

Tony Rodrigues: J’était sous le choc, sans bras. Il s’est lentement dirigé vers moi en dodelinant de la tête. Quand il était assez près, face à face, j’étais totalement en état de choc. Je n’y croyais pas. Je n’étais plus moi-même du tout. Quand les gens ont des accidents de voiture et peuvent être sous le choc… C’était ça. Je suppliais : « Pitié, ne me tuez pas. Pitié, je ne veux pas mourir. Pitié, ne me tuez pas. » J’étais en larmes. Et quand il était tout près, face à moi, il avait des mandibules, et les antennes bougeaient doucement et se sont tournées vers moi. Et soudain, j’étais dans un rêve. J’étais de retour en Californie du Sud à la base aérienne d’Inyokern.

Jay Weidner: Que s’est-il passé avec le Mantis? Il tentait de décider s’il allait vous tuer?

Tony Rodrigues: J’étais dans un rêve éveillé avec lui, C’était comme être avec lui dans la pièce.

Jay Weidner: Il visitait vos souvenirs, alors?

Tony Rodrigues: Oui. Et il est remonte entièrement jusqu’à… Il est allé dans la base où j’étais, et m’a montré le box où je dormais. Il était vide. Il n’y avait personne, excepté lui et moi. C’était comme un rêve, mais un rêve éveillé qu’il… Et depuis le début, il expliquait tout. Je n’entendais pas ce qu’il disait, mais je percevais qu’il décrivait la scène à quelque chose, quelqu’un d’autre. Pa s aux autres insectes autour, à quelque chose au loin. Il décrivait ce qu’il voyait. Et il a repassé toute la chronologie, puis il a fini par me montrer le salon de mon enfance, dont je ne me souvenais plus. Il a dit : « Ca c’est toi. » Puis il a dit : « On va trouver le but. On va trouver le but de ta vie, ta raison de vivre. » A la fin, il a dit « Ton but n’est pas du tout de tuer. Ton but n’est pas de tuer. Tu peux vivre. »

Et le lendemain, je me suis réveillé dans un lit d’hôpital. Ils m’ont briefé, m’ont fait un examen médical et donné des traitements. Puis j’ai repris l’ascenseur, puis ils ont annulé mon programme. ils ont fait une analyse. Tout a été bloqué, ils ont fait une analyse stratégique et l’ont annulé. Toute la base tournait autour de notre programme, tout ce qui se passait.

Jay Weidner: Tony, quelle histoire incroyable. Vraiment. Je vous remercie d’avoir le courage de venir nous raconter tout ceci. Merci beaucoup.

C’était Divulgation Cosmique. Merci de nous avoir suivis.


Note: Compte tenu de la politique du site Gaïa TV de ne pas traduire les vidéos en français, il ne m’a pas été possible de retranscrire la totalité… Cette saison (que j’ai surnommée 14) comporte peu d’article et de ce fait, va comprendre des interviews (hors émission Cosmic Disclosure), trouvées sur Youtube…, et qui retransmettent les mêmes informations.


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